Armand Brasseur a 24 ans quand la guerre éclate. Le 23 aout 1914 à Charleroi, il est réquisitionné par des médecins allemands pour conduire une voiture. Il accepte car il craint les représailles sur la population civile de Charleroi en cas de refus. il est persuadé qu'il va etre fusillé car il connait la destination de ces officiers. A sa grande surprise, il est relaché et reçoit un laisser-passer pour retourner chez lui. Tiralllé entre l'envie de servir son pays malgré le besoin de s'occuper de sa famille, il s'engage comme volontaire de guerre,il s'échappe de Belgique occupée en partant de Charleroi et en passant par Bruxelles pour rejoindre les Pays-Bas afin de trouver un moyen d'arriver en Angleterre pour s'engager dans l'armée belge, comme ses frères.Accompagné de deux personnes qui,comme lui,cherchent à retrouver la liberté,il parvient aux Pays-Bas où il est interné. Il arrive à s'évader du camp d'internement et réussit à s'engager dans l'armée belge. Suivent des indications sur son parcours pendant la premiere guerre jusqu'à la fin où décoré, il part en afrique (Congo Belge) en 1918. Il gardera toujours une grande admiration pour la Belgique et pour le Roi Albert. || Documents photocopiés reprenant les notes dactylographiées de M. Brasseur avec son parcours pendant la grande guerre ainsi que la photocopie de son diplome le décorant de la croix de commandeur de l'Ordre de la Couronne. Une note manuscrite de Madame Brasseur permet d'avoir un éclairage sur le parcours de son papa.

Télégramme du refus du colonel || C'est par ma mère que j'ai eu connaissance de cette histoire et j'ai hérité de ce télégramme, qui concerne mes grands-parents maternels. Dans ce petit village de La Meuse, Chaumont sur Aire, en 1914 tous les hommes valides étaient mobilisés. Donc mon grand-père, qui avait laissé sa femme seule pour s'occuper de la ferme, et ses trois jeunes enfants, se trouvait à Verdun, à35 kilomètres de chez lui . Ma grand-mère contacte une méningite, et devant la gravité de la situation le maire envoie un télégramme pour que le soldat Shermann ait une permission qui est refusée. Ma grand-mère va décéder, son époux ne la reverra pas, et ne sera pas non plus autorisé à venir aux obsèques. Il a été libéré par la suite. || || télégramme || Official document || grand-père maternel || Le télégramme qui a près de 99ans n'est plus en très bon état. Les écritures manuscrites ne sont pas toutes lisibles. Depuis ce temps il a très souvent été montré à nos familles et l'histoire racontée. Je l'ai donc souvent entendue, elle me touchait, c'est pourquoi, à la mort de ma mère en 2004, j'ai tenu à garder ce document. || || Official document || réponse du colonel || grand-père maternel

extrait de l'ordre du régiment n°61 courrier réponse à la demande de Médaille Militaire certificat blessé de guerre congé de réforme définitive (en deux parties : document en A2, très abimé) || Mon arrière-grand-père, père de ma grand-mère paternelle, a été amputé des 5 orteils du pied droit suite à des gelure en décembre 1914. Il avait été rapellé à l'activité millitaire par décret de mobilisation en date du 1er aout 1914 et a rejoint le 24 aout 1914 le 120° régiment d'infanterie. Il quitta l'armée le 18 juin 1915 pour se retirer à Pantin.