Pasquot Faytout est né le 17 avril 1892 à Horable, commune de Castillon. Il est mobilisé le 2 août 1914 comme brancardier-infirmier dans la 4e compagnie du 57e régiment d'infanterie surnommé Le terrible que rien n'arrête\n Il reçoit au cours de la Grande Guerre deux citations à l'ordre du régiment pour avoir sauvé des blessés et les avoir acheminés sous le feu de l'ennemi au poste de secours. Le 13 janvier 1917, il reçoit une carte d'autorisation pour photographier les évènements et les combats situés dans la zone de la Xe Armée. Il est démobilisé le 28 juin 1919. Marc Faytout épouse le 13 février 1920 Jeanne, Yvette Balence. Il est rappelé par l'ordre de mobilisation générale le 2 septembre 1939 dans les compagnies de renforcement et affecté à la poudrerie nationale de Saint-Médard-en-Jalles le 9 septembre suivant. Marc Faytout décède le 10 janvier 1961. Anecdote : L’étrange prénom Pasquot provient du patois local et signifie Pascal ou Pâques. Après avoir arrosé la naissance de son fils, Etienne Faytout déclara par erreur le prénom Pascal en patois. Furieuse, son épouse Marguerite décide de rebaptiser son fils Marc.
Livret militaire. Ouvrages imprimés dont un dont la couverture est aquarellée sur l’histoire du 57e régiment d’infanterie « le terrible que rien n’arrête. Documents militaires : carte d’autorisation de port et d’usage d’un appareil photographique par l’état-major (13 janvier 1917) ; certificat de visite et histoire manuscrite de la maladie de Pasquot Faytout ; certificat médical transmis par l’hôpital complémentaire HS à Cognac (30 juin 1918) ; carnet de notes du soldat Faytout (29 novembre-31 décembre 1916) ; citations à l’ordre du 57e régiment d’infanterie n° 129 (21 mai 1917) ; n° 163 (20 avril 1918) ; imprimé de démobilisation du 57e régiment d’infanterie (29 juillet 1919). Journal de sa femme Yvette deux cahiers contenant des copies manuscrites d’ordre du jour, des articles de journaux retraçant les déplacements de son époux, textes et des chansons (6 janvier 1918 – 18 juillet 1919). Imprimé annonçant la fin des hostilités (11 novembre 1918). Imprimé d’appel pour organiser des retrouvailles entre les anciens du 57e régiment d’infanterie. Album photographique illustrant le quotidien. 33 plaques de verres réalisées par Pasquot Faytout frères d’armes, infirmiers dans les ruines, etc.(1914-1918). 71 cartes postales de propagande éditées durant la Première Guerre mondiale. Correspondance : 4 lettres (1918).