FRAD077-065 la guerre d'Auguste Goisnard
1 carte du combattant n° 1436, avec photo d'identité, délivrée à Nantes pour 5 ans, 27 décembre 1933
2 photo : les élèves caporaux de la classe 17, lui debout à l'extrémité gauche ; au verso : 41eme d'Infrie 28eme Cgnie 3eme Escouade du Peloton / de gauche à droite premier rang debout / A. Goisnard, Joubert, Wlache, Le Nay, Gosslin caporal, Le Couzé, Salmon, Davy / de gauche à droite 2eme rang assis / D'Aranjo, Geffroy, Lechaut sergent, Rio sergent-major, Roussel, Geffriaud
3 photo : la préparation militaire à Rennes, lui au milieu entre 2 autres élèves caporaux (au verso début de lettre à sa cousine, Rennes 23 1 16)
4 photo : groupe avec casques et masques à gaz au côté, Auguste Goisnard à l'extrémité droite (au verso Souvenir de la Somme 6 / 8 /16 Auguste)
5 photo : à Lyon, avec d'autres blessés, Auguste Goisnard debout au dernier rang, avec le bras en écharpe
6 carnet de route d'un jeune soldat de la classe 17, avec 13469 en gros chiffres noirs au début, fini de recopier à Montrelais, le 26 août 1919 ; p.j. bout de papier glissée dans la pochette de la couverture : relevé rapide des lieux et faits du 5 mai au 13 août 1918
Auguste Goisnard, grand-père maternel du contributeur : ses parents, régisseurs du domaine de Beaubuisson, à Montrelais, refusent qu'il devance l'appel ; mobilisé le 28 mars 1915 comme élève caporal ; commence à Coëtquidan, puis à Plélan, ; versé dans le 41e RI, 28e Cie, 3e escouade
passe en 1917 dans le 94e RI, canonnier sur des mortiers Stokes, secteur 35 ; combat en Champagne ; blessé le 1er novembre 1918 près de Chestrées, vers Vouziers ; outre son portefeuille, le petit cadre métallique contenant la photo de sa fiancée, Marie-Louise Delaunay, qu'il appelle Lyse, porté sur son coeur, dévie la balle vers son coude gauche, dont il perd l'usage ; évacué, hospitalisé, en rééducation à Lyon, où il apprend le métier de cordonnier; réformé le 9 août 1919, il retourne à Montrelais, se marie avec sa fiancée, qui reprend le commerce de ses parents (vêtements et chaussures) et s'installe à Montrelais comme bureau de tabac-presse, cordonnier, coiffeur pour hommes, infirmier, faisant les toilettes mortuaires, aidant les gens pour leurs papiers et leurs démarches, etc, conseiller municipal ; il a beaucoup raconté sa guerre à sa petite-fille, les tranchées ennemies à 3 m : mais pourquoi ne tirais-tu pas ? : si j'avais tiré, j'aurais tué un Allemand, mais un autre aurait tiré et m'aurait tué ; c'étaient de pauvres bougres comme nous, alors on ne tirait pas. il n'était pas du tout anti-allemand, admirait Pétain et a souffert de son attitude en 1940, il en pleurait.
CONTRIBUTOR
Jacqueline Suire
petite-fille
DATE
/
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
FRAD055_104 La guerre d'Auguste et Charles Gaudey
50 Items
Journal de guerre d'Auguste Gaudey, photographies et lettres de Charles Gaudey || Madame Nathalie CHAUVET conserve le carnet de prise de notes de son grand oncle François Auguste Gaudey, né à Lubey le premier janvier 1885 et mort pour la France le 18 août 1916, de ses blessures, à l'hôpital militaire de Lunéville. Il était cantonnier à Lubey en Meurthe et Moselle. Etant de la classe 1909, il est mobilisé le premier août 1914 et affecté comme sapeur-mineur à la Compagnie 6/3 du 9ème Génie à Verdun. Le tout début de son carnet lui sert à noter des mesures, des dessins de bornes kilométriques notamment, pour son travail de cantonnier. Ce carnet devient ensuite son journal où il note, chaque jour, les événements de sa vie de poilu. Il y raconte par exemple la construction de fortifications près de Verdun, à Combres, Montblainville, Haudiomont, Herbeuville jusqu'à Piennes puis Nouillonpont ; à Azannes, la première ligne qui bat en retraite le 25 août 1914 ; le 29 août 14, il prend le train à la gare de Charny à destination de Reims. Il raconte ensuite les batailles de Choisy-aux-Bois (6 au 10 septembre 1914), de Baconnes fin septembre ; il défend le fort de la Pompelle dans la Marne début octobre. Son périple se poursuit à Calais, Dunkerque d'où il rejoint, par bateau, Adinkerke en Belgique, pays où il participe pendant plusieurs semaines aux combats. Le carnet continue ainsi jusqu'en avril 1915. Madame Nathalie CHAUVET détient aussi des lettres et des photographies de son grand-père, Victor Charles GAUDEY (1888-1967). Celui-ci a survécu à la Première Guerre mondiale mais n'a jamais voulu en parler. || || Charles GAUDEY || Photo de Charles GAUDEY || 49.244256,5.856955999999968 || Photograph || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Remembrance
Journal de la guerre 14-18 d'Auguste Emile Boucaud
60 Items
Journal de guerre Reproduction d'une photo d'Auguste en tenue de poilu Photo de mariage d'Auguste Boucaud et Jeanne Halgand || Mon aïeul Auguste Boucaud est né le 5 août 1883 à Savenay (44). Il était instituteur. Il a rédigé un journal durant toute la période où il a été mobilisé pendant la guerre entre 1915 et 1919. Il s'est marié le 5 août 1920, avec une jeune femme prénommée Jeanne Halgand. Ils ont eu 2 enfants. Auguste est décédé le 1er janvier 1976. || || Diary || Auguste Boucaud || C'est un témoignage émouvant de ce qu'a vécu mon aieul Auguste Boucaud durant toute sa période de mobilisation. Il était instituteur et le texte est très bien écrit et documenté. || Journal de guerre 1915-1919 - Auguste Boucaud || || Auguste Boucaud en tenue de poilu || Photo d'Auguste Boucaud - Tenue de poilu || Photograph || || Photo de mariage Auguste Boucaud - Jeanne Halgand || Mariage Auguste Boucaud -Jeanne Halgand || Photograph || savenay
FRAD018_3NUM0008_0011_0003.jpg. Portrait d'Auguste Rauzet | prisonnier de guerre
1 Item
Front || Carte postale portrait du sergent au 338°Auguste Rauzet (frère de Mme Jouannet) et prisonnier de guerre en Allemagne à Güstrow dans le Mecklembourg.