FRAD034-126 Famille Morez | un père se sépare de ses enfants pour les protéger
Hector Morez est l'arrière grand-père paternel de la contributrice. Celui-ci nait vers 1880 à Furnes en Belgique. Imprimeur à son compte, Hector Morez donne naissance en 1900 à Robert Morez, son fils. Ce dernier se mariera à Antoinette Delomel, née à Calais en 1905. Robert Morez et Antoinette Delomel sont tout deux les grands-parents paternels de la contributrice Martine Morez.
La famille subit des bombardements dans la ville de Furnes durant la guerre, Hector Morez décide donc d'envoyer son fils, Robert, à Saint Omer pour le protéger. Sa sœur, quant à elle, est envoyée à Londres. Durant ce temps, Hector Morez reste à Furnes durant toute la guerre et tient son journal de guerre recensant les bombardements.
Robert ne racontait pas son histoire à sa famille, il restait très vague dans ses explications sur son vécu. Robert Morez faisait de la généalogie et a laissé à son décès certains de ses documents, dont le journal de l'arrière grand-père ainsi que sa correspondance avec le brigadier René Neudet de 1915 à 1918. La famille n'avait pas connaissance de ces documents.
Motivations du contributeur : faire connaître ses documents.
Document de la grand-mère (Antoinette Delomel) :
- Emprunt souscrit au ministère de la Défense
Document de l'arrière grand-père (Hector Morez) :
- Journal sur les bombardements sur Furnes (Belgique), tenu sur toute la durée de la guerre.
Document du grand père (Robert Morez) :
- Correspondance d'Hector entretenue avec le brigadier René Neudet de 1915 à 1918
CONTRIBUTOR
Archives départementales de l'Hérault
1
DATE
1914 - 1918
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
FRAD048_039 Un père de famille
1 Item
Amédée LAPEYRE (1872/1960) Comme les aveyronnais de l’arrondissement de Millau, Amédée faisait partie du centre de recrutement de Mende où il fit son régiment en 1893. Puis à 43 ans, et père de cinq enfants âgés de 6 mois à 11 ans, il fut mobilisé en 1915. Quatre de ses frères le furent également, et l’un d’eux fut tué en 1914 à Vigneules (Meuse). La lecture des ses carnets dits « de guerre » écrits dans des conditions extrêmes nous étonne car ils montrent du calme, du courage, et aucun esprit de révolte. Etonnement aussi du peu de fautes d’orthographe, alors que mon grand père avait quitté l’école vers 9 ans.
Auguste TURGIS | un père de famille au front
1 Item
3 photographies d’Auguste Turgis, 1914-1916 Correspondance avec son épouse Modeste, 1914-1916 Correspondance avec son fils Auguste et sa fille Simonne, 1915-1917 || Né le 23 octobre 1874 à Chemillé (Maine-et-Loire), Auguste Turgis effectue son service militaire au 77ème régiment d'infanterie de Cholet entre novembre 1895 et septembre 1896. A presque 40 ans, il est mobilisé en août 1914 au 72ème régiment territorial d'infanterie qui participe à la défense du camp retranché de Paris. Début janvier 1915, il écrit à son épouse d’Élincourt près de Cambrai (Nord) : « je suis rendu dans les tranchées du 3 au soir . Nous sommes auprès de boches à environ 400 mètres mais nous sommes assez bien abrités. C’est sale tant pis il y a de la boue et de l’eau mais l’on fait comme on peut ». Fin avril 1917, il change d'arme pour une compagnie du 4ème régiment du génie qui stationne à Vic-sur-Aisne et à Ribécourt (Oise). Il travaille dans une scierie mécanique chargée de fournir du bois aux armées. Le 16 août 1918, il est affecté au 1er génie. Il est démobilisé le 8 janvier 1919.
Mon arrière Grand père Joseph Alexandre Goeury et ses enfants
1 Item
Voici une photo de mon arrière grand-père Alexandre prise pendant la grande guerre. Il lui avait été accordé une permission (très exceptionnelle à cette époque) car son épouse ne pouvait plus s'occuper de ses trois enfants. Ces derniers ont donc été placés à l'assistance publique (les vêtements sur la seconde photo en témoignent). Lors de cette permission, il a ressenti, pressenti l'urgence de récupérer ses enfants à l'assistance publique puis d'aller chez un photographe et de prendre ce cliché pour que ses enfants puissent la conserver au cas où il serait blessé ou tué pendant la guerre. Sur son livret de famille, il y figure 3 tampons du Bureau de bienfaisance. A cette époque, ce bureau consistait à venir en aide aux familles des mobilisés sans ressources. Il a conservé sur lui son livret de famille pendant toute la guerre, et je le possède encore aujourd'hui (cf photo). Alexandre est revenu auprès de sa famille après la guerre, il n'a pas eu de blessures physiques graves, mais a très peu parlé de ce qu'il a vécu à son retour, sinon quelques phrases que m'a grand mère m'a raconté. Il lui avait simplement dit ces quelques mot j'ai vécu des moments terribles. Une petite anecdote aussi : Alexandre était un simple soldat mais très autoritaire. A l'occasion d'une intervention, il avait donné des ordres à ses camarades. Ils lui avaient alors répondu oui mon Capitaine. Cette petite anecdote faisait sourire ma grand-mère. Cette histoire est courte, il s'agit d'un petit témoignage mais si important pour que personne n'oublie ! (j'ai appelé mon fils Alexandre en mémoire de celui qui fut à mes yeux un véritable héros et un père exemplaire). || Photo prise pendant la guerre à l'occasion d'une permission