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Mon arrière-grand-père Jean Louis Camille BEC | soldat cycliste (1917)

Photographie de Camille BEC en 1917. On peut remarquer son insigne de cycliste sur sa manche gauche, sous ses chevrons de présence au front. Nous pouvons aussi voir sa médaille de la Croix de Guerre.

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Kevin Porcher

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fra

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1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/f8d9ecbc2111c18dab86580c9d3ff4ae

Date

1917

Type

Photograph

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1917

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1917

End

1917

Language

mul

Agent

Kevin Porcher | europeana19141918:agent/f8d9ecbc2111c18dab86580c9d3ff4ae

Created

2019-09-11T08:09:17.136Z
2020-02-25T08:03:37.155Z
2020-02-25T08:03:37.156Z
2013-10-25 22:05:43 UTC

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_7003_attachments_72822

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Mon arrière-grand-père Jean Louis Camille BEC | soldat cycliste (1918)

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Photographie de Camille BEC après la fin de la guerre, en 1918. Il pose ici avec ses deux médailles : Médaille Militaire et Croix de Guerre.

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Jean Louis Camille BEC | soldat cycliste au 416e régiment d'infanterie

1 Item

Mon arrière-grand-père, Jean Louis Camille BEC, est né le 22 septembre 1895 à Montauban (Tarn-et-Garonne) dans une famille protestante. Son père, Adam BEC, était huissier, issu d'une famille de la région, tandis que sa mère, Eugénie GIRARD, venait d'une famille protestante de Besançon et avait de lointaines origines allemandes. Camille BEC est parti vivre avec ses parents à Paris dans les années 1900. Après avoir reçu une solide éducation protestante, il entre dans la société Castanon en 1912. Il part alors quelques mois en Côte d'Ivoire pour y chercher des essences de bois rares. Le 19 décembre 1914, Camille BEC reçoit son ordre de mobilisation : il a alors 19 ans et n'a pas encore fait son service militaire. Il part alors dans le sud de la France et fait ses classes au dépôt du 142e régiment d'infanterie. Il y passe son brevet de soldat-cycliste (estafette). Le 1er avril 1915, son entrainement est terminé et il passe alors au 416e régiment d'infanterie, une unité nouvellement créée, sous les ordres du lieutenant-colonel AUDEMA. Il est dans la 3e compagnie de mitrailleuses, dans le 3e bataillon du 416e régiment d'infanterie. Camille BEC connaît son baptême du feu en étant envoyé dans la Somme, à Cappy, le 17 avril 1915. Il y reste jusqu'au 28 juillet 1915. Après un mois de repos, il part en Champagne pour occuper le secteur de la Maison Forestière. Il participe plus tard à la bataille de Champagne du 25 au 27 septembre 1915. Après avoir passé quelques semaines dans un secteur plus calme (la région fortifiée de Belfort), Camille BEC est envoyé avec son régiment sur le front de Verdun le 28 février 1916. La bataille de Verdun venait de débuter le 21 février. Camille BEC y reste un an, jusqu'au 22 février 1917. Il y fréquente les secteurs d'Haudiomont, de Ronvaux, de la ferme de Thiaumont, de la Cote du Poivre, du Ravin de la Dame, de la tranchée des Caurettes, du Mardi-Gras, de Moulainville-Eix, de Chena-Montricelle, du Bois des Caurrières et de Chilly-Maucourt. Peu avant de quitter Verdun, Camille BEC reçoit la Croix de Guerre avec Etoile de Bronze le 17 janvier 1917 (« D’un dévouement inlassable et d’un courage à toute épreuve. Le 28 décembre 1916 au cours d’une attaque allemande a fait une fois de plus l’admiration de tous en assurant des liaisons excessivement difficiles dans un terrain déformé par un temps défavorable et sous un bombardement violent »). Le 7 mai 1917, Camille BEC remonte au front dans le secteur de Craonne et du Chemin des Dames, essentiellement dans les environs de la tranchée du Balcon. Il y reste jusqu'au 6 juillet 1917. Du 21 août au 5 octobre 1917, Camille BEC est de retour dans la Somme, dans les secteurs de Vauxaillon et Vuillery. Son ami, le commandant Joseph COTTAZ, y est grièvement blessé et évacué. Après un bref retour en ligne du 10 au 26 janvier 1918, à Essigny-le-Grand, Camille BEC participe à la bataille du Mont Kemmel du 21 au 29 avril 1918 : le 29 avril, il ne reste plus que 755 soldats sur 2550 dans le 416e régiment d'infanterie, soit 70 % de pertes. L'Etat-Major entier du régiment est décimé ou capturé. Le plus haut gradé survivant est le capitaine PRATX, commandant le 3e bataillon, qui prend temporairement la tête du régiment avant d'être évacué, les jambes brulées par les gaz. Pour s'être porté volontaire dans une mission de contre-infiltration durant cette bataille, alors que les survivants du régiment subissent des attaques au gaz, Camille BEC reçoit la Médaille Militaire le 22 mai 1918 (« Soldat d’une bravoure extraordinaire et d’un dévouement admirable. A assuré pendant cinq jours la plupart des liaisons avec les unités voisines et les éléments avancés sous des bombardements d’une violence inouïe. S’est présenté volontairement pour guider de nuit une section de cavalerie chargée d’une mission particulièrement dangereuse. Au cours de cette mission a fait l’admiration de tous, par son audace et son sang-froid »). Mais quelques jours plus tard, le 29 mai 1918, Camille BEC est porté disparu près du village de Dravegny (Aisne) alors que son bataillon est encerclé par l'armée allemande. Son chef, le commandant ALLIER, et son meilleur ami, l'adjudant SALES, y sont tués. Les parents de Camille BEC n'obtiennent aucun renseignement malgré leurs différentes démarches : demandes de renseignements aux soldats et officiers du 416e régiment d'infanterie, demandes de renseignements au service des prisonniers de guerre, à la Croix Rouge... Le commandant COTTAZ est lui-aussi désespéré de ne pas avoir de nouvelles. Finalement, tous sont rassurés en recevant une lettre de Camille BEC au début du mois d'août 1918. Camille BEC avait en fait été blessé au genou en revenant de l'Etat-Major du régiment vers Dravegny. Il a alors été capturé par l'armée allemande qui avançait. Après un rapide interrogatoire, il a été envoyé dans le camp de prisonniers de Gardelegen (Saxe-Anhalt), dirigé par le colonel GRÜNER. Il y est alors employé dans un commando de travail, agricole ou forestier. Camille BEC finit par rentrer en France le 20 novembre 1918, après la fin de la guerre. Il reste encore quelques temps dans l'armée : jusqu'au 13 janvier 1919, il est soldat dans le premier groupe d'aviation de Nanterre. Après la guerre, Camille BEC poursuit ses projets personnels : mariage en 1920 et propriétaire d'une entreprise de crédit jusqu'en 1939. Durant la Seconde Guerre Mondiale, en 1941, il intègre le mouvement de Résistance Vengeance en tant que chef de groupe des Corps Francs de Dourdan. Après ce second conflit, il devient maire de la commune de Boissy-sous-Saint-Yon jusqu'en 1977. Camille BEC décède finalement à Tunis en 1982. || Photographie de Camille BEC en 1917. On peut remarquer son insigne de cycliste sur sa manche gauche, sous ses chevrons de présence au front. Nous pouvons aussi voir sa médaille de la Croix de Guerre. Photographie d'un groupe de soldats du 416e régiment d'infanterie : Camille BEC est debout, à droite. L'homme en uniforme plus sombre assis près de lui est le sergent-major MULARD, de la 11e compagnie. Photographie de Camille BEC après la fin de la guerre, en 1918. Il pose ici avec ses deux médailles : Médaille Militaire et Croix de Guerre. Carte récapitulant les déplacements et les secteurs fréquentés par Camille BEC durant la première guerre mondiale.

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Mon arrière-Grand-père Guerre d'Orient 1917

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Photos cartes-postales (contextes et écrits à son épouse et à ses parents lors de l'embarquement et de la campagne d'Orient) nom du navire civile réquisitionné par la Marine lors de son embarquement jusqu'au Monténegro ?

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