FRBNFM-303 André Rapegno et Hubert Le Guern | mes arrière-grands-pères
des photos et un napperon souvenir
C'est notre fille Noémie qui réunit ses deux arrière-grands-pères : c'est elle qui nous a fortement demandé de déposer les documents provenant de nos deux familles.
André Rapegno (son métier : porteur aux Halles) a été incorporé le 16 avril 1917, blessé en 1918 dans la Somme.
Hubert Le Guern (son métier : cheminot) a fait son service militaire en Algérie. Il a fait la campagne des Dardanelles dans un service de santé.
Western Front
01- carte postale photo d'André Rapegno en militaire
Photograph
3 photographie et une carte photographie
African Wars
02- photos d'Hubert Le Guern en Orient
Balkans
Other
03- napperon souvenir de salonique 1916
représentation de l'église Sainte-Sophie
CONTRIBUTOR
Nicole et Patrice Rapegno
DATE
-
LANGUAGE
fra
ITEMS
8
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Mes arrières grands-pères
13 Items
Photographies de mon arrière grand-père, Nestor Lesur et de mon arrière grand père, Charles Louis Surleau et autres. || Photographies de mon arrière grand-père par alliance, Nestor Lesur, sous forme de cartes postales sauf celle en noir et blanc de format plus petit et prise dans l'action; les autres en posture, et avec ses compagnons. Je n'ai pas d'autres informations pas de dates, pas de lieu. Il était brigadier au 16e Régiment de dragons et a eu la croix de guerre (en pièce jointe les citations 63X46cm et la médaille 14/18 avec l'ordre du mérite). Il a épousé mon arrière grand-mère en 1920 : Juliette Lina Maillot veuve de Charles Louis Surleau (mon arrière grand père aussi, horloger de son état)décédé le 20/09/1914 à Chevillecourt (Oise 60), qui lui avait été incorporé comme 2eme classe au 35e RI de Belfort (il est le 3eme en partant de la gauche sur la photo, assis à table). Charles est représenté sur le monuments aux morts de la ville de Raynans (Doubs), à ma connaissance son régiment était basé a Autrêches(Oise)et son groupe a été entièrement tué par l'ennemi le 20/09/1914, d'ailleurs un de ses compagnons figure aussi sur le monuments aux morts, le corps de Charles n'a pas de sépulture, peut-être repose t-il dans un ossuaire et il a lui aussi été attributaire de la croix de guerre(jointe 14/18) avec l'ordre du mérite. Nestor lui était originaire du Nord et était cheminot. Je l'ai connu jusqu'à l'âge de trois ans. C'était une grande carcasse. La photo de famille prise dans le Doubs, je pense datant de 1915/16 représente mon arrère grand mère debout à droite avec sa fille devant elle : Henriette née en 1911 (ma grand-mère), elle a eu un fils avec Nestor en 1922 : Raymond.
Trois grands-pères et trois André
1 Item
Le père de ma mère, mon grand-père, André Loignon, le premier de mes deux grands-pères que je n’ai pas connus et le premier des « André », était le petit-fils d'Antoine Loignon, né en 1819, ancien élève de l'Académie des beaux-arts de Valenciennes puis de l’Ecole des beaux-arts de Paris qui aurait été au nombre des praticiens employés par Carpeaux, autre Valenciennois, pour la réalisation de son groupe de la danse à l’Opéra de Paris. Le père d’André Loignon, Prosper, Edouard, installé à L’Aigle en Normandie y dirigea les usines Bohin. Sa mère, Marie Delaunay était normande, pharmacienne, fille et petite-fille de pharmacien. André Loignon était promis à poursuivre cette lignée. Lui-même diplômé de pharmacie avait épousé ma grand-mère, Marthe Degrave, originaire d’Aubervilliers en 1912. Ma mère, Marthe, Marie, Laurence Loignon était née en 1913 et le couple venait d'acquérir une officine à Troyes pour s'y établir quand en 1914 la guerre a éclaté. Mobilisé mon grand-père, servit dans un corps sanitaire et fut ainsi de ceux qui, comme infirmier, rechercha et secourut les blessés entre les lignes à Verdun. Epuisé par plusieurs jours sans sommeil, il fut longuement hospitalisé à l’arrière au Mans avant d’être reformé et renvoyé dans ses foyers en février 1917. Il resta souffrir de troubles neuropsychologiques, ne retrouva jamais son équilibre, ne put reprendre son activité et décéda très peu de temps après la fin de la guerre en 1919 à Pantin où le couple s’était installé à proximité de la famille de ma grand-mère maternelle. Celle-ci, Marthe Loignon, née Degrave, ne fit jamais complètement son deuil d’André Loignon. Ainsi, néanmoins rapidement remariée à Gaston Schomblond, beau-père de ma mère et ainsi mon grand-beau-père, elle en eut dès 1922 une seconde fille, leur seul enfant qu’en mémoire de son premier et regretté mari elle prénomma Andrée, la seconde des « André », ce qui m’a toujours paru un peu « dur » pour son mari, Gaston, le seul de mes trois grands-pères que j’ai connu, qui fut un « vrai » grand-père pour moi, que j’ai apprécié et aimé. Ce « vrai » grand-père avait lui-même fait la guerre de 1914-1918 mais dans l’armée Belge puisqu’il était originaire d’une modeste famille de Verviers dans la province de Liège. Simple soldat que sa conduite avait fait remarquer par ses supérieurs, il aurait néanmoins refusé de devenir officier ne se sentant pas appartenir à la même classe sociale que celle de laquelle il supposait la majeure partie de ceux-ci provenir. Ce qui lui aurait valu de terminer le conflit, vivant, mais toujours au plus bas niveau de la hiérarchie militaire. Ce grand-père, pour moi le seul authentique, aurait d’ailleurs encore éprouvé quelques déboires dus à son fort caractère durant le second conflit où il perdit un emploi bien rémunéré pour avoir refusé par conviction politique de continuer de travailler pour l’entreprise « Tito-Landi ». Quant à mon troisième grand-père et le second de ceux que je n’ai pas connus, Victor Krafft, père de mon père, Roger Krafft, il était né allemand en 1874 à Etzling, près de Forbach dans une famille de souche germanique. Pourquoi l’avoir alors nommé Victor quand l’Alsace et cette partie de la Lorraine venaient d’être annexées par l’Allemagne suite au conflit de 1870 ? C’est pour le moins ambigu et la question est d’autant plus pertinente que, si les Krafft comme la plupart de leurs parents et alliés étaient d’origine germanique et plus ou moins récemment émigrés en Lorraine, dès 1876, les parents de Victor, mes arrières-grands-parents, Jacques Krafft et Catherine Collewald (apparentée au curé de Speicheren qui en 1870 recueillit et soigna dans son presbytère les blessés des deux camps de la bataille qui s’y déroulait) furent au nombre de ceux qu’on a nommés les optants et qui vinrent alors grossir les rangs à Paris des alsaciens-lorrains du faubourg Saint-Antoine. Victor y fut comme beaucoup de ses compatriotes, ébéniste, il fit son service militaire dans l’armée française, tandis que d’autres cousins Krafft demeurés au pays y furent Uhlans mais il fut le seul de mes trois grands-pères à ne pas faire la guerre de 14-18 au contraire de ses beaux-frères Demuth, fils de l’ancien légionnaire Jean-Baptiste Demuth (né luxembourgeois en 1831 peu d’années avant Hélène Demuth, gouvernante et amie de Karl Marx elle-même née dans la Sarre voisine), dont l’un, Charlie, ne se remit jamais complètement d’une trépanation qu’il eut alors à subir dans un hôpital militaire où une photographie le montre parmi d’autres blessés et convalescents. En effet, l’âge et la charge de famille de Victor lui épargnèrent d’être mobilisé. Il était, en 1914, âgé de 40 ans et père de 7 enfants déjà dont mon père, Roger, le dernier d’entre eux, né en 1913. Ainsi, si, comme mon grand-père Loignon je ne l’ai pas connu, ce n’est pas que lui aussi soit mort à ou des suites de la grande guerre mais c’est que, comme beaucoup d’ouvriers du bois peu fortunés, il décéda d’une maladie respiratoire en 1930 bien longtemps avant que je ne naisse puisque je ne suis moi-même né qu’en 1946 après la seconde guerre mondiale et le retour de mon père de Silésie où il était resté emprisonné jusqu’à la fin de cette dernière. Pour terminer la boucle, compléter la série des André et perpétuer le souvenir de mon grand-père André Loignon, je fus moi-même alors baptisé Gérald, Georges, André Krafft, recevant ainsi en second et troisième prénoms ceux de mon parrain, Georges Dubuisson, et de ma marraine, Andrée Schomblond, demi-sœur de ma mère, fille en seconde noce de l’épouse d’André Loignon, laquelle avait attendu pour épouser elle-même en l’église Saint-Paul Saint-Louis à Paris, Wilfrid Courchesnes, ancien soldat canadien ayant participé à la prise du Monte Cassino en 1944, qu’on ait pu aussi m’y baptiser du nom de mon grand-père « inconnu » qu’elle me transmettait ainsi indirectement. Ce qui remettait aussi ce prénom à sa juste place, la troisième, puisqu’en fait, connu sous le nom d’André, mon grand-père, André Loignon, avait été baptisé Louis, Joseph, André. || Courriers, papiers officiels, photographies.
FRBNFM-268 Huit ans de guerre pour mes grands-pères !
1 Item
Les documents proviennent de mese deux grands-pères : - Monsieur Edouard Ferdinand Argenti, grand-père paternel - François Louis Pichon, grand-père maternel Edouard Ferdinand Argenti, né en 1891, s'est engagé 15 jours avant ses 20 ans, en juin 1911, pour une durée de 4 ans. Il a appartenu au 3e et au 8e régiments de zouaves et a participé à la bataille de Davel Hadi au Maroc dans les années 1912-1913. Il sert ensuite en Algérie puis est mobilisé en décembre 1914. Anne-Marie Argenti a connu ce grand-père mais celui-ci ne parlait pas de la guerre. D'après son livret militaire, il a combattu sur différents champs de bataille, notamment à Carency (Pas-de-Calais) et fut blessé trois fois, mais légèrement, dont une fois à Lignicourt. A la suite d'une de ses blessures, Edouard Argenti a eu une permission de 25 jours en 1917, mais dut rester en quarantaine aux portes de Bastia en raison de la grippe espagnole. Ses proches vinrent le ravitailler jusqu'à ce qu'il puisse rejoindre son foyer. Il fut démobilisé en octobre 1919. Il s'est marié peu après la guerre et a eu 2 enfants. Il exerçait le métier de cheminot. François Pichon était cultivateur en Bretagne, dans la région de Chateaulin. Il a été blessé et soigné pendant une longue période à Perpignan. Après cette blessure, il est envoyé à Thessalonique, d'où il ne rentre qu'en 1921 ou 1922. Il avait 2 enfants, un garçon né en 1913 et une fille née en février 1915. Dans une des lettres conservées par la famille datant du 25 août 1917, François Louis Pichon, alors au front après une période d'instruction, dit avoir reçu d'un coup 6 lettres de sa femme Marie-Jeanne, qui lui écrivait tous les jours mais dont les lettres avaient mis du temps à arriver. Il explique n'avoir lui-même pas écrit pendant 15 jours faute de papier. Attends moi avec patience, que Dieu nous unisse bientôt et pour toujours dans notre sainte famille, conclut-il. Dans une autre lettre du 28 juin 1918, étant peut-être à Thessalonique, il se plaint de ne pas avoir reçu de lettres et évoque une sécheresse et forte chaleur.