Anicet Houlier | un poilu
Il s'agit de mon arrière grand-père. Je ne l'ai pas connu mais j'ai eu la chance de poser quelques questions à ma grand-mère avant qu'elle ne nous quitte. Mon arrière grand-père a donc fait la première guerre. Il a eu la malchance de se faire blesser à la tête. Des éclats d'obus ont percé son casque (que j'ai encore en ma possession). Il s'en est bien sorti mais n'a pas pu faire la seconde guerre mondiale à cause de ses anciennes blessures qui lui ont apparemment provoqué de profonds maux de têtes toute sa vie. Je n'ai pas beaucoup d'histoires de la première guerre donc, mais ces quelques photos que je trouve très belles.
CONTRIBUTOR
Camus
DATE
-
LANGUAGE
und
ITEMS
5
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Jean VINCENT | un poilu d’Orient
1 Item
Photographie du sergent Jean Vincent du 23ème RIC, 1916. Groupe de coloniaux auprès d'une mitrailleuse St Étienne 1907, Jean Vincent est le 2ème debout à gauche, 1916. Jean Vincent dans son abri sur le front d'Orient, 1917-1918. Premier carnet de guerre de Jean Vincent du 17 décembre 1914 au 18 février 1916. Les cinq autres carnets couvrent la période du 19 février 1916 au 20 décembre 1918. 4 cartes de piété appartenant à Jean Vincent, 1914-1915. Attestation d'attribution de l'insigne des blessés militaires à Jean Vincent, 1917. || Né le 31 octobre 1895 au Pin-en-Mauges (Maine-et-Loire), Jean Vincent est incorporé le 17 décembre 1914 au 23ème régiment d’infanterie coloniale (Paris). Il est nommé caporal le 21 avril 1915. Il part pour le front avec le 3ème RIC le 5 septembre 1915. La vie s’écoule entre exercices au camp de Mailly et garde dans les tranchées du secteur. Le 18 octobre 1915, il retrouve le 23ème RIC qui est en ligne dans le secteur de la Main de Massiges . Puis c’est Givry en Argonne début décembre 1915. De janvier à juillet 1916, le régiment occupe des tranchées dans la Somme secteur d’Aubercourt et l’est d’Amiens-Cappy-Méricourt. Le 8 juillet 1916, il est nommé sergent. Lors de la bataille de la Somme, il est blessé par éclat d’obus le 20 juillet 1916 à Barleux. Il est soigné à l’hôpital de Caen (Calvados). Il est affecté au 49ème bataillon de tirailleurs sénégalais le 3 avril 1917. Il embarque à Toulon pour l’armée d’Orient. Après un séjour en Grèce sur l’île de Corfou et près de Corinthe, le 25 juillet 1917 le bataillon est dirigé sur l’Albanie région de Koritza-Pogradec. Dans ce pays montagneux, le bataillon est chargé de surveiller et de parer à toute offensive ennemie. Le temps est occupé en déplacements fréquents, en aménagements de postes de combat et les accrochages ne sont pas fréquents. Mi-août 1918, départ d’Albanie direction la Macédoine dans les tranchées du secteur de Monastir-Orizari jusqu’au 21 septembre. Lors de l’offensive alliée, le bataillon prend les villages de Karamanay et Mogila. Pour Jean Vincent, la guerre se termine le 1er octobre près de Prilep après la demande d’armistice des Bulgares. Le 19 novembre 1918, il quitte Prilep et arrive le 8 décembre 1918 à Itéa (Grèce). Il embarque pour la France sur le croiseur cuirassé d’Entrecastaux. Il débarque à Gênes (Italie) et le 15 décembre, il franchit la frontière franco-italienne à Vintimille après 1442 jours de guerre. Il est démobilisé le 18 septembre 1919.
FRAD034-129 Charles Guiraudon | un poilu Garde-voies
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Charles Joseph Flour GUIRAUDON est le grand-père paternel de la contributrice Chantal FEDIERE. Père de trois enfants : 1906 (père de la contributrice) - 1894 (fille) - 1898), il n'a été mobilisé qu'en 1915. Plâtrier puis teinturier à Lodève, il est comptable à l'octroi de Lodève lors de sa mobilisation pour le 122e régiment de Montpellier avec lequel il part dans les Vosges exercer la fonction de Garde voies de chemins de fer. Le poilu revient ensuite chez lui en 1917 pour des travaux agricoles où il y travaillera jusqu'à sa retraite vers ses 70ans Charles Guiraudon ne parlait pas de la Grande Guerre car a été très affecté du décès de deux de ses frères cadets Eugène et Elisée, mobilisés dès 1914. Le poilu et sa famille avaient pour coutume de s'envoyer des lettres une fois par semaine, sa femme lui répondait le dimanche après-midi. Charles Guiraudon a laissé un souvenir de lui d'une personne très aimante envers sa famille et très actif. || - lettre de GUIRAUDON Charles Joseph Flour (16 février 1869 à Lodève – 14 avril 1955), époux en 1895 de BELUGOU Maria Anna Noémie, datée de 1915 : il y a dessiné la maison où il était. Seule lettre restante de la correspondance avec sa famille. - Reçu de versement d’or pour la Défense nationale (24 août 1915) par BELUGOU Maria Anna Noémie - Dissertation patriotique de HUETTER Marie-Jeanne (15 août 1906 - 1995) écrite en juin 1918 à l'école protestante de Montpellier (mère de la contributrice). - photo carte postale de Charles Guiraudon en uniforme.