Lettre manuscrite du soldat Lucien Gauriau, écrite à sa femme le 5 décembre 1915, racontant la fraternisation qu'il a observée la veille entre soldats français et soldats allemands, 2 p.

Double feuillet écrit au crayon à papier, accompagné d'une photographie représentant Georges Nourry devant un bâtiment en ruine, photographie sur laquelle subsiste les restes d'un trèfle à quatre feuilles qui y était collé (et auquel la lettre fait allusion).

Lucien Guilhot était le grand-père de Jacques Tarallo. Il habitait à Saint-Etienne et a été instituteur puis directeur d'école après la Guerre. Il ne parlait jamais de la guerre. Il avait connu sa femme avant la guerre qui disait que lorsqu'il était revenu, il n'était plus le même homme. Il lui en est resté une grande haine des Allemands. Par ailleurs, il était un homme très intègre alliant la droiture et la modestie. Son fils s'est engagé pendant la Seconde Guerre dans la Résistance puis dans les Forces Françaises Libres et a été tué lors du débarquement à Toulon. Il était au 1er bataillon de choc.