Lettre du 18 avril 1915 d’Henri LORTON à sa sœur Valentine signée « Ton frère oublié ».
Extrait « Tu me dis toujours de pas me faire du mauvais sang, je crois que vous vous en fêtes pas beaucoup vous autres, je crois que la guere vous gêne pas beaucoup, depuis plus d’un mois que je t’avais écris tu n’avais pas pu trouvais 5 minutes pour m’écrire, et à la maison c’est encore pire … après vous me disez que vous pensez à moi, c’est pas la peine de me montrer le bateau, toujours bon courage et patience, surement c’ets facile de causer, tu sais bien que j’aime pas qu’on me plotte … je vais finir pour ne plus écrire, si vous pouvez faire sans moi moi je peus faire sans vous, car je me fiche de la tout maintenans, aussi bien de la vie que du reste … Ton frère oublié »
CONTRIBUTOR
Archives départementales de Saône-et-Loire 1
DATE
1915-04-18
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Extrait « Tu me demande si j’ai bien maigri, je peut te dire carrément que oui et j’ai beaucoup changé de figure et de carractère, avant la guerre j’était mal graçieux mai maintenant c’est encore pire, je me semande comment que je vais devenirs Et tu me demande toujours si je pensse que cette guerre va durée et si je sais quelque chose moi je te dis que je sais rien et jamais ont saura rien, parce que il nous disent rien, et quand ils nous disent quelques choses, cest des mensonges. Et ne m’en parle plus car tu sais je la vois trop la guerre pour en discuter. A l’heure actuelle ou je fait cette lettre tu peux croire que je suis mal tourné, car toute la nuie ont nous a embêtés, heureusement que j’ai reçu ta letre qui ma remie le cœur en place. »
du 16 mars 1915 d’Henri LORTON à sa sœur Valentine.
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Extrait « Chère Valentine, je fais réponsse a ta lettre que je viens de recevoirs, et ou tu me dit qu’il y a que moi qui me plaind et bien je te le repette encore que j’en ai assez de cette vie de malheur cette vie de tôpe, de Bohémiens, et je pensse qu’elle finira bientôt car si elle fini pas, je la ferai finir moi ; parce qu’il y a trop longtemps, que j’en ai mare de souffir et je m’occupe pas des autres s’est facile de causer ) l’arrière et puis ne me parle plus de la guerre, car moi j’en entend pas parler, je la voie et elle me fait souffrir. » En annexe à la lettre « Je te tiens qu’après ma mort le reste de mes économies soient partagées entre mes frères et sœurs. Fait le 16 mars 1915. Lorton Henri »
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Double feuillet écrit au crayon à papier, accompagné d'une photographie représentant Georges Nourry devant un bâtiment en ruine, photographie sur laquelle subsiste les restes d'un trèfle à quatre feuilles qui y était collé (et auquel la lettre fait allusion).