FRBMLY-11 Histoire du caporal Lucien Thimonier
Une photographie de Lucien Thimonier, 3 cartes postales extraites d'une vaste correspondance, une autorisation au port du ruban constituant l'insigne spécial pour les blessés de guerre.
Lucien Thimonier semble avoir été mobilisé durant l'année 1917 lorsqu'il avait 19 ans. Une carte postale envoyée à ses parents le 24 avril 1917 de Gannat (Allier) fait état de sa visite médicale d'incorporation. La suite de sa correspondance a été envoyée depuis plusieurs lieux en France : Riom (Puy-de-Dôme) et Moulins (Allier). Il semble y avoir été formé avant l'obtention du concours de signaleur en avril 1918. En août 1918, il est gazé et évacué à Voiron puis à l'hôpital complémentaire de Grenoble. Son autorisation à porter le ruban fait état d'une nouvelle blessure le 6 novembre 1918 à Ville-en-Tardenois (Marne).
CONTRIBUTOR
Mme Claire Cellier
DATE
1917-04 - 1919-10
LANGUAGE
fra
ITEMS
2
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
Cartes postales de Lucien Thimonier
4 Items
Deux cartes postales. La première est datée du 22 août 1918 et adressée à ses parents. Le soldat est soigné à Voiron suite à sa blessure par gaz. Le recto représente la Grande Chartreuse. La seconde carte postale est datée du 23 août 1918 et adressée à un certain André. Le soldat y évoque sa future convalescence. Le recto représente Voiron où il a été hospitalisé.
Lucien Thimonier dans le 171e d'infanterie
2 Items
Front || Photographie du caporal Lucien Thimonier en compagnie de ses camarades. Le verso indique qu'il s'agit du 171e d'infanterie, 28e compagnie, 4e section à Gannat dans l'Allier en avril 1917.
FRBMLY-73 Histoire du soldat Jules Roguet
2 Items
Jules Roguet est issu d'une famille de 9 enfants. A 8 ans, il est placé dans une ferme. N'a jamais été à l'école et a donc appris à lire et à écrire seul. Lorsque la guerre éclate, il travaille comme jardinier dans une maison bourgeoise à Genève. Il rentre alors en France pour faire ses classes à Suze-la-Rousse (Drôme). Il est affecté au 14e bataillon de chasseurs alpins. Lors de la bataille de Verdun, alors qu'il se trouve au repos à Epinal, se souvient que les vitres de la caserne tremblaient malgré la distance qui le sépare du champ de bataille de Verdun. Il a combattu durant toute la guerre en France et en Italie où il voit des melons (ne savait pas comment les ouvrir) et la mer pour la première fois. Il a participé à la bataille de la Somme et a été blessé à plusieurs reprises. Une balle lui a traversé la joue et en octobre 1918, il est grièvement blessé au fémur gauche par un éclat d'obus. Il reste trois jours dans un trou d'eau avant d'être secouru et cette blessure le fera souffrir durant toute sa vie (ostéomyélite chronique). Hospitalisé à Château-Gontier, il est soigné par des religieuses qui font du chantage aux soldats. Ces dernières n'acceptent de donner du café aux soldats qu'à conditions qu'ils aillent à la messe. Jules Roguet garde de cette épisode une sainte horreur de la religion. Il sort de l'hôpital en février 1919 et est envoyé en rééducation à Annecy où il apprend le métier de tailleur. || Deux photo-cartes avec le soldat, son livret militaire, un document officiel attestant sa présence en Italie, un billet d'hôpital et un document concernant son hospitalisation, un certificat de bonne conduite. Une citation remise au soldat ainsi que ses médailles.