FRBNFM-095 Maurice Hérault | soldat durant toute la guerre
Maurice Hérault, caporal, a été sur le front occidental en France (69e RI), puis sur le front d'Orient (au 372e RI), de décembre 1917 à février 1919.
CONTRIBUTOR
Bibliothèque nationale de France François-Mitterrand 1
DATE
1917-12 - 1919-02
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
Un soldat qui a fait toute la guerre
32 Items
Un soldat a tenu un carnet de bord personnel et noté tous ses déplacements pendant la guerre de 14-18. Ce carnet a été conservé après la démobilisation du soldat et s'est transmis dans la famille. Le carnet a été apporté par une institutrice, l'arrière-petite-fille du soldat, pour recensement dans Europeana. || Carnet de bord portant mention manuscrite des déplacements du soldat dans toute la France. Ce carnet de comporte pas de commentaires personnels, seulement le relevé complet des déplacements.
FRAD008_32 Un soldat de Fumay jamais blessé durant la guerre
3 Items
Alcide Pérignon est né en 1891 à Fumay (Ardennes). Il effectue son service militaire de 1911 à 1913 au 3e régiment de cuirassiers de Vouziers (Ardennes) et reste sous l'uniforme au déclenchement de la guerre. Combattant dans la Somme, dans la Marne, sur de nombreux champs de bataille du front occidental, il n'a jamais été blessé durant toute la durée des hostilités. Démobilisé en 1919, il se marie à Rocroi (Ardennes) en 1920. Il a deux enfants, Robert et Maurice, auxquels il raconte peu de choses sur les combats mais décrit les conditions de vie des tranchées : la boue, la pluie, les rats. Les documents concernant Alcide nous sont parvenus grâce à son fils Maurice aujourd'hui âgé de 86 ans. Il s'agit de cartes postales écrites par Alcide entre 1912 et 1919 à sa sœur et à sa nièce alors évacuées à Mâcon (Saône-et-Loire) et de deux citations à l'ordre du régiment. || 7 cartes postales écrites entre 1912 et 1919 par Alcide Pérignon. 2 citations à l'ordre du régiment de 1914 et 1917 || || Citation à l'ordre du régiment || Alcide Pérignon || Distinction concernant Alcide Pérignon dont le motif est : a dans la nuit du 8 au 9 janvier 1916, été recherché près des fils de fer allemands le corps d'un soldat français. || Guerre mondiale (1914-1918) -- Guerre de tranchées || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Guerre mondiale (1914-1918) || Official document || || Carte postale de voeux pour les fêtes de fin d'année 1914 || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Guerre mondiale (1914-1918) || Postcard || Lucette Thiry || Guerre mondiale (1914-1918) -- Guerre de tranchées || || Carte postale de voeux pour les fêtes de fin d'année 1914 || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- Guerre de tranchées || Postcard || Lucette Thiry || Guerre mondiale (1914-1918) -- France
FRAD043_042 Henry-Maurice Régent | soldat de la Grande guerre
3 Items
Denise Regent raconte l’histoire de son grand-père Henry-Maurice Regent. Maurice Regent est né le 10 décembre 1887 dans le XIVème arrondissement de Paris. Il exerce la profession de verrier à Pantin jusqu'à sa mobilisation en 1914. Maurice devient sergent-major-tambour-major au 251ème régiment d’infanterie. Tout au long de la guerre, Maurice Regent échange des cartes postales avec sa femme et avec son fils Gaston né le 13 avril 1909, qui est le père de Denise. On remarque l'évolution de l'écriture de son enfant, mal assurée en 1914, plus affirmée en 1917. Au fil de la lecture, le lecteur est submergé par l’émotion de cette conversation suivie entre le père et son enfant. Dans une carte postale du 18 avril 1915 (voir carte 1), Maurice s’enquit de l’appétit de son fils et par un moyen adapté à son âge lui fait comprendre que depuis le champ de bataille, il le surveille : « Tâche de bien manger ta soupe. L’autre jour mon petit doigt m’avait dit que tu ne voulais pas la manger. Je sais bien que ce n’est pas vrai que tu la manges bien. Fais attention, tu sais, il me dit tout ce que tu fais. Ton papa qui t’embrasse bien fort ». Peu de temps avant Noël, Gaston demande à son père de lui rapporter un clairon de l’armée comme cadeau car il souhaite en jouer tout comme lui. Dans sa réponse (voir carte 2), Maurice répond : « J’avais regardé si je le voyais le père Noël mais de notre côté il ne vient pas, il a peur de se faire tuer ». Dans le fonds Maurice Regent, déposé par Denise Regent aux Archives départementales de la Haute-Loire à l’occasion de la Grande collecte, parmi les différents courriers et objets du front conservés, on trouve notamment une embouchure de clairon que Maurice avait ramené à son fils. Gaston attend le retour de son père avec impatience : « Mon papa chéri. Je vais à l’école et je suis bien sage, j’écoute bien Maman, je voudrais te voir revenir. Je t’embrasse de tout mon cœur. » (voir carte 3). Mais Gaston ne reverra pas son père. Sans nouvelle depuis un certain temps, la femme de Maurice Regent écrit le 24 avril 1917 au capitaine du 251ème régiment d’infanterie. Dans sa réponse datée du 7 mai, celui-ci lui explique que son mari a été « grièvement blessé » le 16 avril mais qu’il n’a pas d’information sur son lieu d’hospitalisation depuis et précise que « cette absence de nouvelle est malheureusement de nature à justifier toutes les craintes ». Maurice Regent est effectivement mort le jour même de ses blessures. C’est ce qu’indique la citation à l’ordre du régiment n° 373, datée du 4 mars 1919, Maurice Regent « est décédé à la cote 108 près de Berry-au-Bac dans l’Aisne, le 16 avril 1917 au cours d’un ravitaillement en munitions ». Le document officiel évoque Maurice Regent en ces termes : « Maurice Regent a toujours fait preuve de zèle et d’activité dans l’accomplissement des différentes missions qui lui ont été confiées. » Maurice Regent reçoit, également à titre posthume, la Croix de guerre 1914-1918 et la Croix du combattant. Suite au courrier du capitaine du 251ème régiment d’infanterie, la famille Regent et son fils en particulier effectuent des démarches pour retrouver la tombe de Maurice et s’y recueillir. En réponse l'administration militaire fait savoir à sa femme que le corps de Maurice n'a pas été retrouvé et qu'il repose sans doute dans l'ossuaire de Cormicy, proche de la zone de Berry-au-Bac. Entre-temps, ses camarades de régiment adressent une photographie de groupe à sa femme, la dédicacent et signent au verso : « À Madame Régent, en souvenir de notre très regretté camarade » (voir photographie). Maurice y est repéré d’une croix de stylo. || 1/ et 2/ Deux cartes postales de Maurice Regent à son fils Gaston, la première datée du 18 avril 1915 (modèle A' pour les troupes en opération), la seconde avec photographie de la course à motos du circuit de l'Eure du 3 mai 1914. 3/ Une carte postale de Gaston Regent à son père (Patrie 18). 4/ Une photographie d'un groupe de onze soldats dont Maurice Regent, dédicacée à sa femme au verso. || || Carte postale de Pierre Regent à son fils du 18 avril 1915 (modèle A' pour les troupes en opération).. || Guerre mondiale (1914-1918) || Pierre Regent || Postcard || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Pierre Regent || Carte postale de Pierre Regent à son fils (carte 2).. || Postcard || Guerre mondiale (1914-1918) || || Guerre mondiale (1914-1918) || Postcard || Pierre et Gaston Regent || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Carte postale de Gaston Regent à son père (carte 3).