La fin de la guerre en Allemagne
Une photo-carte représentant le soldat parmi un groupe d'hommes. Sont en Allemagne dans l'armée d'occupation. La carte est signée au verso par les personnes présentes sur la photo.
CONTRIBUTOR
Bibliothèque municipale de Lyon 4
DATE
1919-01
LANGUAGE
und
ITEMS
2
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Fin de la guerre
1 Item
L'armistice a été signé le 11 Novembre 1918 pour 36 jours mais sera régulièrement renouvelé jusqu'au traité de paix du 28 juin 1919 signé à Versailles. Or, des soldats français sont encore mobilisés en Allemagne en juin 1919 et attendent avec impatience la signature de ce traité pour être démobilisés. || Lettre d'un jeune français écrivant une lettre datée du 25 Juin 1919 à son cousin encore mobilisé en Allemagne : Mon cher S...... C'est avec joie que l'on a appris la fin de la guerre, et c'est aussi avec joie que l'on a appris la fin de ce long armistice ; enfin, cette fois c'est bien fini alors vivement la démobilisation, mon vieux S......, que tu sois parmi nous le 19 juillet car je tiens que tu sois avec moi ce jour-là car après la vie ne sera plus la même. Je ne serai plus garçon pour courir les fêtes et les bals, comme nous l'avons fait, à te dire vrai, je n'y ai plus le caractère, l'on change à vieillir et l'on pense plutôt à se faire une situation et à vivre tranquille avec sa petite femme, je crois même que ça doit être tout à fait agréable.Je ne vois rien de plus...... || || Letter || Lettre d'un jeune français à son cousin encore mobilisé en Allemagne au moment du traité de paix à Versailles le 28 juin 1919. (correspondance familiale). || Fin de la guerre (traité de Versailles juin 1919)
Alphonse Constant vient d'apprendre la fin de la guerre
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Alphonse Constant et un, de ses collaborateurs directs viennent d'apprendre la fin de la Grande Guerre sur une tourelle de Froideterre
FRAD034-057_Augustin GIRAUD | mort en captivité 10 jours avant la fin de la guerre
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Augustin GIRAUD est le grand-père paternel de la contributrice, Françoise Jouvert. Né à Marseille, il est abandonné à la naissance par sa mère et recueilli à 9 mois par une famille d'agriculteurs, les Mercier, en Ardèche, à Saint-Etienne-de-Lugdarès. La famille n'ayant pas d'enfant, elle le considère comme son propre fils et il hérite de leurs biens. A la mort de sa mère adoptive, lorsqu'il a 20 ans, Augustin Giraud cherche sa mère biologique et la retrouve. Ils correspondent et se voient en cachette car elle s'est remariée. Au moment de la mobilisation, Augustin Giraud habite à Saint-Etienne-de-Lugdarès (Ardèche), où il est paysan. Il part pour la caserne de Pons-Saint-Esprit (Gard), dans le 55e régiment. Il est alors marié, a deux enfants, et sa femme est enceinte d'un troisième. Il est fait prisonnier dès la première bataille en août 1914, mais la famille n'en connaît pas le lieu ni les circonstances. Il passe toute la guerre en captivité en Allemagne, dans le camp de Grafenwöhr, à côté de Bayreuth, en Bavière. De temps en temps, il change de camp, mais dans ses courriers il dit d'écrire toujours à la même adresse car il dépend du camp de Grafenwöhr. Il meurt dans ce camp en octobre 1918, dix jours avant fin de la guerre, officiellement, à cause de blessures de guerre. Mais personne ne sait vraiment ce qui s'est passé. Augustin Giraud est enterré au cimetière militaire de Sarrebourg en Moselle. Par un hasard de la vie, il a commencé sa vie sous un matricule, et l'a fini de même. Sa femme n'a pas récupéré d'effets personnels après sa mort, ni la correspondance qu'elle lui a envoyée. Dans une de ses lettres, Augustin Giraud dit qu'avant de partir à la guerre, il a déposé ses affaires dans le café de Paris à Pont-Saint-Esprit (30), mais sa femme ne s'est pas déplacée pour les récupérer. || La correspondance d'Augustin Giraud, faite de lettres et cartes postales, est adressé à sa femme et ses enfants. Il leur écrit tout au long de sa captivité à Grafenwöhr, d'août 1914 à octobre 1918. Il dit qu'il reçoit des lettres d'autres personnes, mais qu'il ne peut leur répondre et demande à sa femme de le faire pour lui. Il devait n'avoir droit qu'à un certain quota de lettres. Tout est écrit au crayon à papier, pour que la censure puisse éventuellement gommer. Il précise d'ailleurs à sa femme dans une de ses lettres qu'il lui tarde de lui parler de vive voix. Il lui demande aussi de ne pas détruire cette correspondance. Dans cette correspondance, ils parlent de leur quotidien. Augustin Giraud languit beaucoup que cette guerre soit finie. Il détaille le contenu des colis que sa femme lui envoie, dit que la Croix-Rouge leur envoie un colis de biscuits par mois. Il parle du travail qu'il effectue : travaux agricoles (les foins dans des fermes du coin, les labours), l'usine de tuiles, etc. Un des courriers est même accompagné d'une photographie le représentant en uniforme en train de labourer avec des bœufs aux côtés d'un paysan allemand. L'uniforme ne correspond pas à son régiment, il a dû le récupérer au camp. Ce qui a frappé Françoise Jouvert dans cette correspondance, c'est qu'il dise à sa femme : tu verras quand je reviendrais, j'ai changé. C'est un joueur et à son départ pour la guerre, elle se rend compte qu'il a tout hypothéqué. Il lui dit que le goût de boire lui a passé, qu'il ira moins au café, qu'il s'occupera plus d'elle et des enfants. L'existence de cette correspondance n'est connue de la famille qu'au décès de la femme d'Augustin Giraud, lorsqu'elle est trouvée dans un coffre en bois dans le grenier. Elle est alors détenue par une des filles d'Augustin Giraud, puis par un de ses enfants. C'est ce cousin qui a transmis la correspondance à Françoise Jouvert en 2005 à l'occasion de recherches généalogiques. Le père de Françoise Jouvert n'avait que 7 ans à la mort de son père Augustin Giraud, et il n'a gardé le souvenir que de dessins et de quelques lettres échangées. || || Letter || 01_Lettre du 10 mars 1915 || || 02_Lettre du 10 mars 1915 || Letter || || Letter || 03_Lettre du 10 mars 1915 || || Back || Postcard || 04_Carte postale du 17 avril 1917 || || 05_Carte postale du 17 avril 1917 || Front || Postcard || || 06_Photographie d'Augustin Giraud labourant avec un paysan allemand || La photographie était jointe avec un des courriers d'Augustin Giraud. || Photograph