Arthur Marion s'est porté au secours du lieutenant Marcaggi pendant la Guerre. Ils sont restés en contact par la suite. Pendant la Guerre, Marcaggi, blessé, immobilisé à Marseille, a envoyé un courrier à Marion.

Histoire d'Arthur Marion, caporal : sa vie dans les tranchées. Il a été mobilisé au printemps 1915. D'origine ardéchoise, menuisier, il a d'abord été mobilisé à Nice. Il a fait deux mois de classes à Nice et est parti ensuite sur le front. A la fin de la Guerre, dans un élan d'enthousiasme, il a décidé d'envoyer une missive au maréchal Foch pour le remercier de les avoir conduits à la victoire. Mais la censure était encore en place et un simple poilu n'avait pas le droit de s'adresser directement à un maréchal. Il aurait fallu demander l'autorisation d'écrire à un grand chef. Le caporal Marion n'avait pas fait cette demande. Il fut donc convoqué par ses supérieurs et menacé de Conseil de Guerre. Sa lettre était cependant déjà partie. Quelle ne fut pas la surprise du caporal Marion lorsqu'il reçu une carte de visite du maréchal Foch, avec ses sincères remerciements. Dès lors il ne fut plus question pour ses supérieurs d'oser parler de Conseil de guerre. || Une carte de visite du maréchal Foch. Une photo d'Arthur Marion prise pendant la Guerre. Citation à l'Ordre. Lettre de l'officier blessé Marcaggi, sauvé par Arthur Marion. Photo d'Arthur Marion prise en 1917.

Photographie de groupe, 19ème régiment d’artillerie de campagne, Jacques Marion est debout au centre. Billet d’admission à l’hôpital de Montredon, 9 mai 1918. || Jacques Marion est né à Saint-Jean-Roure (Ardèche) dans le canton de Saint-Martin-de-Valamas le 6 mai 1888 où ses parents sont cultivateurs. Il y exerce la profession de voiturier lorsqu’il est incorporé en octobre 1909 pour accomplir ses deux années d’active. Jacques travaille à la scierie de M. Astier au Cheylard (Ardèche) lorsqu’il rejoint, le 3 août 1914, le 19ème régiment d’artillerie de campagne comme soldat de 1ère classe. En novembre 1914, il contracte une fièvre typhoïde doublée d’une pneumonie. Le 27 janvier 1917, Jacques embarque à Marseille à bord du Calédonien pour rejoindre l’Armée d’Orient et débarque à Salonique le 11 février. Quelques mois plus tard, il est gravement atteint de paludisme. Il est démobilisé en 1919 et déclaré invalide à 100 %. Jacques Marion s’éteint à Tournon-sur-Rhône des suites d’une tuberculose pulmonaire sévère le 7 septembre 1924, laissant une jeune veuve, Marie-Louise, née Debard, épousée à Saint-Prix (Ardèche) en 1921, et une petite fille de 2 ans, Lucienne. Il est déclaré « mort pour la France » en octobre 1925. || || Artillery || Recruitment and Conscription || Jacques Marion, 19ème RA || Nîmes (Gard) || Jacques Marion || Photograph || || Medical || Billet d’admission à l’hôpital de Montredon, 9 mai 1918 (portant tampon de l’hôpital auxiliaire n°109). || Billet d’admission à l’hôpital de Montredon, 9 mai 1918. || Autograph