Transcribe

FRBNFM-083 Correspondance relative au décès du soldat Jean-Jules Philippon

Jean-Jules Philippon (dit Julien) né le 22/01/1895 à Vazeilles-Limandre(43), décédé le 15/10/1918 à Nanteuil sur Aisne était agriculteur en Haute-Loire. Lettres d'un copain de régiment, Joseph Bony (séminariste), 21e régiment de Tirailleurs. Il écrit de Salettes (43) au père de Julien Philippon, l'informant du lieu de sépulture. Il écrit également au curé de Fis Saint-Genest (43) pour l'informer qu'un de ses paroissiens est décédé et lui envoie l'argent trouvé sur le corps. Une dernière lettre du même auteur en réponse au père du soldat lui décrivant les circonstances du décès.

03 Lettre de Joseph Bony au père de Jean Jules Philippon
Letter
44.8628746,3.9645861000000195
Home Front
Lettre de Joseph Bony au père de Jean Jules Philippon lui indiquant son lieu de sépulture, datée de Salettes, le 19 novembre 1918
Jean Jules Philippon
Lettre de Joseph Bony au curé de Fix-Saint-Geneys annonçant le décès de Jean Jules Philippon et envoyant l'argent retrouvé sur lui
01 Lettre de Joseph Bony au curé de Fix-Saint-Geneys annonçant le décès de Jean Jules Philippon
Lettre de Joseph Bony à Henri Philippon donnant les circonstances du décès de son fils, et faisant l'éloge de son camarade et de son courage
02 Lettre de Joseph Bony à Henri Philippon donnant les criconstances du décès de son fils
04 Livret militaire de Jean Jules Philippon
Official document
Deux photo-cartes : portrait de Jean Jules Philippon et photo de tranchée Souvenir du Mort-Homme
Remembrance
Trench Life
Photograph
05 Deux photo-cartes de Jean Jules Philippon

Show More
 
 
 
 

CONTRIBUTOR

Brouchiquan Marie-Claude

DATE

/

LANGUAGE

fra

ITEMS

11

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

Generating story statistics and calculating story completion status!

METADATA

Creator

Joseph Bony

Source

UGC
Folio
Leaf
Book
Postcard

Contributor

europeana19141918:agent/56df89e48c4a2c33813337e1682e554e

Date

1918-10-15

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1918-10-15

End

1918-10-15

Language

mul

Agent

Bony Joseph | europeana19141918:agent/1782d6b1fe7fa0585cda0bfde6f38aa5
Brouchiquan Marie-Claude | europeana19141918:agent/56df89e48c4a2c33813337e1682e554e
Jean-Jules Philippon | europeana19141918:agent/c96922fa7994468a51f47c2464d8ce02

Created

2019-09-11T08:06:04.077Z
2020-02-25T08:00:29.378Z
2020-02-25T08:00:29.379Z
2013-11-14 17:12:33 UTC
1918-11-19
2013-11-14 17:17:23 UTC
2013-11-14 17:19:42 UTC
1918-10-22
1918-10-31
2013-11-14 17:22:27 UTC
2013-11-14 17:25:17 UTC
1914-12-16
2013-11-14 17:27:13 UTC

Provenance

FRBNFM

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_8795

Discover Similar Stories

 
 
 
 

correspondance relative au décès d'Albert Alexandre

1 Item

Correspondance adressée à l'épouse d'Albert Alexandre par le soldat Escoffier du même régiment de zouaves, lui apprenant le décès de son mari tué à l'ennemi. Il lui explique avec beaucoup de délicatesse les circonstances de sa mort. Cette lettre est datée du 23 septembre 1916.

Go to:
 
 
 
 

Correspondance relative au décès d'Albert Alexandre

1 Item

Correspondance adressée à l'épouse d'Albert Alexandre par le soldat Escoffier du même régiment de zouaves, lui apprenant le décès de son mari tué à l'ennemi. Il lui explique avec beaucoup de délicatesse les circonstances de sa mort. Cette lettre est datée du 23 septembre 1916.

Go to:
 
 
 
 

Décès au combat du soldat CHEVALIER en Octobre 1914

1 Item

Ainsi parlait ma mère qui s'estimait lésée de n'avoir jamais été informée sur les circonstances du décès de CHEVALIER Maurice son père. J'avais 7 ans quand la nouvelle est tombée avec si peu de renseignements pour expliquer le pourquoi et le comment d'une telle tragédie. Mon père qui combattait dans les Vosges est mort faute d'avoir été secouru rapidement. Ces quelques mots suffisent à résumer l'horreur de la guerre et ses conséquences. Pour calmer mes angoisses devant une mort aussi injuste, l'entourage familial répétait : Maurice a donné sa vie pour que la France ne connaisse plus d'autres guerres ... Une certaine amertume filtrait toujours dans les explications de ma mère sur l'attitude des anciens qui avaient cru à cette époque,au bien-fondé de quelques phrases patriotiques en guise de baume. Je partage son sentiment de frustration. Mais à vrai dire, pourquoi aurait-on détaillé à une enfant de 7 ans, l'agonie du soldat blessé? A mon tour, je me suis posée des questions sur le dernier combat de mon grand-père. Toutes mes lectures sur les récits de la Grande Guerre 14-18 n'apportaient pas la réponse souhaitée. Et puis un jour, j'ai lu Trente mille jours de Maurice GENEVOIX. Je tenais le témoin tant recherché : l'auteur lui-même qui combattait quelque part entre St-MIHIEL et NEUFCHATEAU en septembre et octobre 1914. Ce quelque part où le régiment de mon grand-père s'élançait à l'assaut. Parce qu'il a vu, entendu et raconté plus tard, j'emprunte à l'écrivain ce paragraphe : je continue d'entendre les gémissements, les plaintes, les blasphèmes de leur agonie ... A chaque fois qu'une fusée éclairante vibre au bord de l'énorme trou, elle révèle sur la pente ruisselante, des boursouflures qui sont des hommes recroquevillés, étalés sur le dos, agenouillés la tête penchée à cause de leur sang qui goutelle ... Ils toussent par quintes exténuées. Ils font tout haut le compte de leurs plaies. Et l'un deux brusquement, pousse un long cri farouche qui libère un à un d'autres cris. Tout l'entonnoir gémit sous le ciel et la nuit ne finira pas. Brancardiers ! brancardiers ! ... A bout de force depuis deux jours et deux nuits, les brancardiers ne viendront pas. Ou s'ils viennent, ce sera pour de nouveaux gisants. Pour le soldat CHEVALIER, l'attente fut de trois jours et trois nuits. Les brancardiers sont venus et l'ont étendu exsangue sur la civière. Dans le véhicule qui l'emmenait vers l'hopital militaire avec d'autres compagnons d'armes, tous grièvement atteints, ... La mort était du voyage ... Quelques instants de silence remplaceront ici ma conclusion. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ce texte est extrait du JOURNAL GENEALOGIQUE que j'ai rédigé en tant que petite-fille du soldat CHEVALIER Paul-Maurice et destiné à mes petits-enfants afin qu'un jour ils y trouvent la réponse qu'ils se poseront sur certains de leurs ancêtres Gisèle THOMAS-LAFOND || || acte de décès rempli par le corps du soldat chevalier Paul || paul Chevalier || Publication

Go to: