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LE PERE ET LE FILS TOUS LES DEUX MOBILISES EN 1917

Le grand-père de mon mari, Paul CHOISNET, né le 14 Mai 1874 à SAINTE-GEMMES-SUR-LOIRE (49) et décédé à ANGERS en 1948 a été mobilisé en 1917, la même année que son fils Henri CHOISNET, né le 22 Décembre 1899 à ANGERS et décédé en 1937. Le fils a été incorporé dans la marine tandis que le père dans l'armée de terre.
Photo du père Paul CHOISNET et de son fils Henri, mobilisés en 1917

Le Père et le fils tous deux mobilisés dans la guerre
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CONTRIBUTOR

CHOISNET

DATE

1917 - 1919

LANGUAGE

fra

ITEMS

1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/de0b9aa86327d135f4ec53a9c28cd350

Date

1917
1919

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1919
1917

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1917

End

1919

Language

mul

Agent

CHOISNET | europeana19141918:agent/de0b9aa86327d135f4ec53a9c28cd350

Created

2019-09-11T08:33:10.702Z
2020-02-25T08:33:32.422Z
2020-02-25T08:33:32.423Z
2013-11-14 15:51:16 UTC
2013-11-14 15:53:24 UTC
1917

Provenance

INTERNET

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_8752

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Antoine Fonck : le premier de tous !!

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http://frontsector.be/index.php/operaties/belgisch-leger/20-lansier-fonck https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine-Adolphe_Fonck || ANTOINE FONCK FUT LE PREMIER DE TOUS. Le mardi 4 août 1914, le petit village de Thimister est jeté dans le trouble d’un grand conflit qui durera 4 longues années. La première victime fut un vaillant cavalier : Antoine FONCK qui, alors qu’il se portait vers l’ennemi pour défendre sa patrie, fut malencontreusement touché et tomba, fidèle à sa devise « MORT PREMIER COMME DEVANT » au lieu-dit « La Croix-Polinard ». Quelques jours auparavant, le Roi Albert 1er avait rejeté l’ultimatum allemand et refusé le passage des Ulhans. L’armée du Kaiser viola donc la neutralité belge. La malchance de Thimister, c’est de se trouver au début de l’invasion. En effet, le 10ème corps d’armée, sous le commandement du général OTTO VON EMMICH, est concentré dans la région d’Aix-la-Chapelle. Son premier objectif est la prise de la position fortifiée de la ville de Liège. Dès lors, la voie la plus directe pour atteindre son but est la chaussée Aix-Liège. En face, un escadron du 2ème lancier part en reconnaissance vers la frontière sur la route qui traverse le pays de Herve afin de vérifier la réalité de l’invasion allemande. Le cavalier Antoine Fonck marche devant en éclaireur et se retrouve face à un groupe d’ennemis. Des coups de feu éclatent, Fonck sera retrouvé étendu non loin de son cheval mort. Pour la première fois, un soldat belge devenait un héros dans l’histoire de notre pays. Son nom ouvrait malheureusement une longue liste de braves qui allaient, pour l’éternité, être accompagnés de la mention « MORT POUR LA PATRIE ». Depuis ce 4 août, la commune de Thimister-Clermont considère Antoine FONCK comme un de ses enfants. Un monument a été érigé à sa mémoire en bordure de la chaussée Charlemagne le 25 juillet 1923 et, chaque année, un vibrant hommage est rendu par la population de Thimister-Clermont le 1er dimanche du mois d’août. || || Photograph || Le Lancier Fonck

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FRAD034-127 Gabriel et Albert Viguié | deux frères mobilisés ensemble au front

1 Item

- Gabriel Viguié est le grand-père maternel du contributeur Gabriel Lambert. Né en 1885 à Laguepi (Tarn-et-Garonne) dans une famille originaire de l'Aveyron. Marié, 2 enfants dont la mère du contributeur, il devient instituteur en Algérie dans l'école de son père. Mobilisé le 2 août 1914, il rejoint Alger le 3 août appartenant ainsi au 1er régiment de zouave où il y sera sergent. Il participe à la bataille de la Marne, monte sur le front belge puis sera tué à Steintadt (Belgique) le 7 juin 1915. La dépouille du soldat sera déplacée 2 fois pour finir dans le cimetière militaire de Notre Dame de Lorette (nord de la France). Le contributeur n'a pas parlé avec sa grand-mère des évènements, Jeanne Alphand. Motivations du contributeurs : partager la connaissance des documents familiaux. - Albert Viguié est le frère cadet de Gabriel, né en 1887 il est également instituteur. Les deux frères sont appelés dans le même régiment, même compagnie, mobilisés ensemble. A la bataille de la Marne, ils demandent à être séparés car s'inquiétaient trop l'un pour l'autre après chaque bataille. Albert est blessé à la bataille de la Marne à la fesse. Envoyé à Rosni sous bois, dans un centre d'instruction, il y reste 1 an en tant qu'instructeur. En janvier 1916, il est envoyé dans la Drôme pour faire les OR jusqu'en Mai. Il rejoint ensuite le 4e mixte (tirailleurs marocains et zouaves), puis est envoyé à Verdun comme sous-lieutenant. Il revient ensuite chez lui en 1916 en permission et rentre définitivement en 1919. Il devient par la suite Directeur de l'école de son père. Albert Viguié parlait peu de la guerre mais il a laissé à son neveu (contributeur) ses archives dont l'album des photos qu'ils prenaient lui même durant la guerre. - Saïd Chenickar est un kabyle né en 1879. Il était élève du père des frères Viguié. Il devient ensuite lui aussi instituteur et ami très proche des deux frères. Il enseigne dans la même école qu'Albert et Gabriel. Saïd n'est pas mobilisé par l'armée française mais celui-ci s’enrôle dans une compagnie de zouave. Caporal puis sergent, il passe avec le 11e tirailleur, au niveau d'adjudant-chef. Il sera tué en 1918 dans l'Oise, puis enterré dans le cimetière militaire de Rémy. || Gabriel Viguié - correspondance envoyée à sa femme jusqu'à sa mort. Pas de trace de réponse de sa femme. - photos envoyées à sa femme : lieux où il est passé. Albert Viguié - photographies faites par Albert Viguié, petits formats, contextuealisées par lui-même. Armements, sous-officiers, officiers de la compagnies pendant manoeuvres lors de moments de repos, tranchées, bombarbements. - texte décrivant la prise de Doumont - correspondance envoyée à ses parents Saïd Chenickar : - photographies - portrait fait par un artiste

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Père et fils à Verdun

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Texte manuscrit de Marcel Le Guernigou en 1938, suite et fin. Le texte retranscrit : Mes Chers Compagnons restés là-haut acceptez ce témoignage d’une pensée fidèle ; vous êtes tombés au long de nos étapes, celles que nous parcourions, dans la gloire de nos vingt ans !, et vous ne m’avez plus quitté, vos noms sont gravés dans mon cœur depuis Vauquois, Bouchavesnes, St Pierre Vaast, Craonne, l’Herochnoltz, le Cornillet et vous, les derniers, qui dormez vers St Quentin le Petit. Quand vous viviez, j’étais avec vous, dans les tranchées de guerre, ensevelis vivants dans un linceul de boue et nos lèvres terreuses savaient encore sourire parce que nos cœurs ne s’envasent jamais. J’étais des vôtres quand l’air déchiré par les obus de tous calibres résonnait de sifflements et de rugissements monstrueux, quand la terre gémissait sourdement et que l’horreur de la mort si proche nous serrait à la gorge. J’étais près de toi, ami Mallet, au fond de ce trou de « 210 » où, couché sur ton fusil comme sur une croix, tu agonisais, les veines déchirées, les os à nu, suant ton sang qui rougissait la boue. Près de vous, Kervédec, qui la poitrine trouée, appeliez « Maman, Maman » de votre voix d’enfant, et comme elle ne venait pas, votre pauvre mère, bercer votre dernier sommeil, je vous baisais au front, votre front d’enfant, vous aviez dix-huit ans et vous étiez si petit ! Près de vous surtout, Dechâtre, quand j’ai besoin d’espérer ; cher compagnon parmi tant d’autres, qui à la veille de l’attaque du 16 avril 1917 écriviez à votre Maman, « mère chérie, si je dois mourir demain, ne pleure pas, mon sacrifice est joyeux ; pense à la France, à toute notre France » ; et ce matin-là, à trente mètres d’une Maxim que nous allions réduire, vous fûtes couché par sa dernière rafale. Comment vous citer tous, mes camarades, qui vous évadèrent de ce monde, si magnifiquement, si douloureusement ; comme à votre exemple, sergent Labousse, instituteur breton, qui dans notre abri commun prolongiez votre prière, cet autre matin de juillet 1918 sur ce front de Champagne où nous allions reprendre le bois du Génie (rajouté : le Mont Cornillet), vous la prolongiez cette prière, souvenez-vous », à tel point, qu’impatient, j’éprouvais le besoin de vous dire, à vous, le brave parmi les braves, « eh bien Labousse, êtes-vous prêt ? ; dans quelques instants, nous y allons, allez en route ! Cela marchera comme les autres fois ». Votre bon et lumineux regard, seul, me répondit… et quelques heures plus tard, sur la position conquise, mes mains soutenaient votre tête où sur votre front une tache rouge, en forme d’étoile, allait, s’élargissant… Votre belle âme était déjà dans la lumière de Dieu, que sa miséricorde me permette de vous y rejoindre, vous et tous mes compagnons morts pour la patrie. Et toute votre multitude, morts de mes chemins de guerre, mes camarades ; j’ai gardé la mémoire de vos dernières pages de vie, elles sont belles, elles sont resplendissantes, je vous sais par cœur, que j’y joigne les pâles feuillets d’une vie qui continue du mieux possible pour rester digne de votre amitié. Après vingt ans, novembre 1938, Marcel Le Guernigou

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