FRAD034-047 Noël Destoumieux et Louis Chalot | deux soldats sur le front
Livret militaire, photographies, correspondance.
Noël DESTOUMIEUX (1882-1956) était le grand-père paternel du contributeur Pierre DESTOUMIEUX. Originaire de St-Hilaire-Bessonies dans le Lot, il a été mobilisé en 1914 à Gagnac et faisait partie du régiment de Cahors. Au moment de la mobilisation, il était agriculteur et père de deux enfants. Il revient du front en 1919, amputé de l'avant-bras gauche. Il reprend une activité de berger.
Louis CHALOT (1885-1914) était le grand-père maternel du contributeur. Il était mineur de fonds dans le Gard lors de la mobilisation. D'après sa correspondance, il fit preuve de camaraderie et portait de l'estime aux tirailleurs algériens. Blessé et porté disparu pendant la guerre, sa famille garde de lui le souvenir d'un homme très doux et aimant.
02-Photographie d'un groupe de soldats en uniforme
Photographie ayant appartenue à Noël Destoumieux
Photograph
03-Photographie d'un groupe de soldats pendant leur repas
04-Photographie d'un régiment de soldats en marche
Postcard
05-Portrait en pied de Noël Destoumieux
Front
Back
05-Carte postale envoyée par Noël Destoumieux
06-Lettre envoyée par Louis Chapot à son épouse (p.1)
Letter
Extrait
06-Lettre envoyée par Louis Chapot à son épouse (p.2)
Interview
Trench Life
07 - Témoignage du petit-fils des deux poilus Noël DESTOUMIEUX et Louis CHALOT
Mémoire collective -- 1900-1945
Remembrance
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
Official document
01-Livret militaire de Noël Destoumieux
CONTRIBUTOR
Louis DESTOUMIEUX
DATE
1914 - 1919
LANGUAGE
fra
ITEMS
8
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Marcel a neuf ans en décembre 1914. Il écrit à son père Louis Bourguignon, adjudant chef au 267e régiment d'infanterie, pour lui souhaiter de bons vœux et un retour rapide, et lui raconter ses vacances. Il a reçu pour Noël une panoplie complète de capitaine d'état major et visité Paris. Sa jeune sœur Hélène complète la lettre d'une main moins assurée. || Lettre envoyée par Marcel Bourguignon à son père, 28 décembre 1914. 4 p. || || Guerre mondiale (1914-1918) || Letter || Marcel Bourguignon || Lettre envoyée par Marcel Bourguignon à son père, 28 décembre 1914 || Lettre envoyée par Marcel Bourguignon à son père, 28 décembre 1914. 4 p.
FRBMTO-047 Jean Charles Edouard Lafitte sur le front oriental
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Jean Charles Edouard Lafitte est né le 19 octobre 1889 à Toulouse ; il est décédé le 28 novembre 1973 à Toulouse. Il exerce le métier de tailleur d'habits. Son père Pierre Charles Lafitte, né à Bayonne, exerce le métier de ferblantier. Sa mère Eulalie-Maria Batut, née à Toulouse en 1869, est giletière. Jean Charles Edouard Lafitte, classe 9, fait son service militaire de 1909 à 1911 au 20e Régiment d'infanterie, 4e Compagnie à Montauban. Après le service militaire, il reprend son métier. Il se marie le 30 novembre 1912 avec Philomène Anaïs Bouillères, née le 14 novembre 1892 et décédée le 14 mai 1981, passementière. Une fille Paule Charlotte naît le 5 septembre 1915 à Toulouse. Elle sera sténo-dactylographe-comptable. C'est la maman et la grand-mère des contributrices. Puis naît un fils, Raoul Louis, en 1920 ou 1921, il sera préparateur en pharmacie. A la déclaration de guerre, Jean Charles Edouard Lafitte est appelé le 11 décembre 1915 dans le 148e Régiment d'infanterie de l'armée d'Orient en tant que 2e classe. Il continue son métier à l'armée en faisant des uniformes. C'est par un courrier de Monsieur Robert, habitant Gardouch, qui est devenu son ami et qui a écrit à sa famille le 30 novembre 1979, que celle-ci a pu avoir des informations sur la guerre. Monsieur Robert raconte dans sa lettre : - « Je l'avais connu en décembre 1915, sur le paquebot « Le Provence » qui transportait, sans aucun confort plus d'un millier de soldats, des chevaux, des canons et des munitions. J'écris « aucun confort » mais je pourrais ajouter sans « aucune sécurité » car aucun torpilleur, comme il fut fait par la suite, n'assurait notre protection. Or, l'ennemi savait ce qu'était ce transport et surtout où il allait ; aussi fûmes-nous attaqués par 3 fois, heureusement sans succès ; d'où nos arrêts en Tunisie, à Malte, aux abords du Cap Matapan où le sous-marin pourchasseur devait nous apporter le coup de grâce ; mais il ne put nous toucher. Et cependant quelle proie ! La cale était pleine à craquer et sur le pont tous les militaires se touchaient couchés comme des sardines dans leur boîte. Le hasard voulut que nous étions côte à côte et de suite, par notre accent toulousain, nous sympathisâmes. Le danger, au-delà des plaisanteries et des fanfaronnades – nous avions 25 ans – nous avait, pour tout le séjour, en Macédoine, fortement assemblés. Dès que nous fûmes dirigés sur le front, dans une région à peu près déserte, les villages ayant été rasés par la guerre gréco-turque de 1912, nous eûmes la même impression de malheur que sur le pont de Provence ; des camarades du Nord, de l'Est, de l'Ouest nous étaient hostiles parce que nous venions du Midi ; il nous fallut du temps à l'un et à l'autre pour conquérir un peu de sympathie ; des chefs froids et peu bienveillants nous faisaient la grâce des plus dures corvées ; les montagnes abruptes, le climat désagréable, bref tout nous lia encore davantage. Mais il y avait pire : Jean était marié et il avait laissé sa jeune femme éplorée et son enfant à Toulouse ; cet éloignement lui valait de très gros soucis car il songeait à cause de cela même à un avenir qui lui paraissait très énigmatique... ». Ce récit contraste avec les cartes postales que Jean Lafitte va envoyer pendant toute la durée de la guerre : de Tunisie, de Malte, du cap Matapan (Grèce), des Dardanelles, de Salonique et même d'Italie à sa femme ou à sa fille, qu'il appelle Paulette et qui est née après son départ. Il se veut rassurant. En 1916, pour sa femme, « … J'ai du travail qu'il me faut finir, je l'accomplis en sécurité sous le bruit du canon qui gronde incessamment... ». Pour sa fille, « ...Sois sage, écoute bien ta maman... » ou bien « ...Un Papa qui ne t'oublie pas ». L'envoi des cartes postales se succède régulièrement pendant toute la durée de la guerre et en fonction de ses déplacements. Elles sont de plus en plus brèves comme un touriste qui visiterait des pays. En 1917, « Bonjour de... », « Baisers de... » ou juste un commentaire « ...C'est dépaysant... ». Problème de censure, de temps ou impossibilité de décrire ce qu'il voit ? Le 22 décembre 1918, de Constantinople, il écrit le même jour, une carte à sa femme et une carte à sa fille. Il attrape la typhoïde et comme soins, on le plonge dans un bain rempli de glaçons. Il en revient avec un emphysème. Il reçoit la médaille commémorative d'Orient du 11 décembre 1915 au 23 mars 1919. Jean Lafitte a eu deux frères qui sont morts à la guerre sur le front occidental. Paul Eugène Emmanuel Lafitte, né le 26 décembre 1890 à Toulouse, décédé le 17 septembre 1914 et enterré dans une tombe individuelle, N° 207, à Suippes-Ville (près de Courtemanche, dans la Marne). Louis Raoul André Lafitte, né le 15 novembre 1894, disparu dans la Marne (Ferme de Beauséjour) le 7 mars 1915, tué à l’ennemi. A son retour de guerre, il fait connaissance avec sa fille. Celle-ci a du mal à se soumettre à son autorité. Il reprend son métier, et travaille à l'atelier Abdon, rue Bayard à Toulouse où il dirige 20 ouvrières pour la fabrication de costumes pour hommes. Puis il se met à son compte, place Roland, à Toulouse jusque vers ses 70 ans. En 1940, il a été réquisitionné pour surveiller le Canal du Midi. A sa petite- fille et à son arrière-petite-fille (les contributrices) qui l'ont connu, il parle des voyages, de sa découverte de l'Orient mais jamais des combats. || 1 - Album de cartes postales, en noir et blanc ou en couleurs, années 1914-1915-1916-1917-1918 (11 cartes postales retenues sur une soixantaine) – Ecrites au crayon à papier ou au stylo-plume. 2 - Photo en noir et blanc, format paysage - Jean Charles Edouard Lafitte est représenté en plan rapproché poitrine, en tenue militaire et tête nue 1915 (?) - Dimensions 15 cm x 11,5 cm – Anonyme 3 - Photo de groupe en noir et blanc, format portrait - Jean Charles Edouard Lafitte est assis au milieu, la jambe gauche repliée sur la jambe droite, en tenue militaire avec képi - Campagne 1915 – Dimensions 8,5 cm x 14 cm – Photo fixée sur un support postal – Anonyme
FRAD034-178 Hector WARNERY | un montpelliérain sur le front
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Hector WARNERY naît à Montpellier. Après la guerre, il est administrateur du canal de Beaucaire, négociant en engrais et gestionnaire du domaine viticole de Rieutord à Aimargues (Gard). || L'ensemble comprend : un uniforme, un calot et des cartes postales reçues par la famille Warnery. || || Other || 01 - Uniforme du soldat Hector WARNERY, porté par son arrière-petit-fils || Hector WARNERY || || Other || 02 - Calot du soldat Hector WARNERY || Hector WARNERY || || 03 - Carte postale reçue par la famille WARNERY (25 octobre 1914) || Back || Postcard