Fotopostkarte mit Paul Bourgeois
Fotografie, die als Postkarte am 13. September 1918 von Paul Bourgeois benützt wurde, in seiner Korreponsenz mit seiner Frau, Augustine Bourgeois. Paul Bourgeois war ein französischer Winzer aus Cerdon, ein kleiner Weindorf in Ain (Frankreich). Er ist der zweite Mann ab rechts, der der über den Faß sitzt. Der Text der Postkarte lautet : Ma chère petite J’ai reçu tes bonnes lettres et j’y répondrai ce soir. Les correspondances sont assez bien pour venir mais tu en as eu des miennes qui se sont perdues. Donc à ce soir et c’est une photo qui t’envoie mon plus doux baisers. Paul
CONTRIBUTOR
COLLONGES
DATE
12. März 1918 - 1918-09-13
LANGUAGE
fra
ITEMS
2
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Feldbrief von Paul zu Augustine Bourgeois
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Der Brief wurde von Paul Bourgeois zu seiner Frau Augustine geschickt. Paul Bourgeois war ein französischer Winzer aus Cerdon, ein kleiner Weindorf in Ain (Frankreich). Der Text des Briefes lautet : Le 8 mai 1917 Ma très chérie Comme j’aime a recevoir de ces longues lettres, que tu l’écris le soir, dans la tranquillité de notre intérieur et ou toute ta pensée vient vers moi. Il me semble lorsque je lis tous tes mots que je suis avec toi et que nous causons comme si l’on ne s’était jamais quitté. Quand reviendra-t-elle cette tranquillité le jour ou l’on pourra se dire, enfin c’est fini, ou l’on ne discutera plus sur l’heure ou l’on part, ou l’on va, ce que l’on va faire. Véritable vie de bête humaine, pauvre et infime rouage d’une machine colossale qui marche encore sans savoir comment. Nous sommes encore dans la grotte, hier nous nous attendions à monter en ligne, mais je crois que c’est pour aujourd’hui, nous pensons retourner au même endroit que nous avons pris la dernière fois. Mais cela, c’est comme toujours l’on dit et l’on ne sait pas. C’est vrai que nous avons un bataillon en ligne depuis deux jours. Je joins a lettre une carte postale d’un prisonnier d’il y a quatre jours. Tu verras qu’eux aussi sont bien jeunes comme chez nous. Je n’ai pas encore reçu le saucisson. Peut être a tu mis l’adresse comme sur le tabac. Fais y bien attention car tu vois ce que ça crée d’inconvénients et même que ça peut se perdre. Quant à ta voisine tu sais ce que je l’ai dit a son sujet et aussi je ne veux pas y revenir. La Grosse a été bien éprouvée, surtout chez elle ou ses deux garçons travaillaient et lorsque l’on y pense bien. N’y a-t-il pas de quoi décourager les plus courageux et faire perdre confiance au plus convaincu. Et d’après les journaux, demande un peu à Marie qui je crois le reçois, demande lui, le journal du 7 mai ou du 6. Tu verras l’article de Ch. Humbert sur la main d’œuvre agricole ou il dit que nous sommes menacés de la famine et que on ne l’a pas plus écouté, lorsqu’ils demandaient des agriculteurs il y a plus d’un an, que lorsqu’il réclamait des canons et des munitions. Bref, j’en ai assez et tu ne me trouveras plus avec la belle confiance que j’avais à ma dernière permission. Je suis quand même convaincu que nous les aurons mais encore avec combien de sacrifices. Tu me dis que le beau temps est revenu tant mieux ici nous avons de nouveau la pluie depuis hier au soir et la boue commence à coller après les souliers. On va encore bien s’arranger dans les tranchées. Le grand-père fera bien de laisser les vignes à piocher, si il ne va pas mieux et avec un bon binage ça vaudra autant car a ce moment la il ira peut être mieux et Marie Louise sera complètement rétablie. Je n’écris pas la grand-mère parce que comme tu le dis elle ne doit pas tarder à aller vous trouver et le temps doit commencer à lui durer toute seule a Lyon. Et notre Maly sera bien contente de revoir sa grand-mère. J’écrirai un de ces jours à Rosalie. Mais en attendant dis-lui bien des choses de ma part et que je participe a sa douleur. Tu diras a Pierre que je suis content de lui parce qu’il aide bien à son grand-père. Ce que tu me dis de la mère Henrion ne m’étonne pas, car il y a longtemps qu’elle fait le métier et une bonne leçon lui aurait fait du bien. Bons baisers au tout petit Duduce, à Maly et à Pierre ainsi qu’au grand-père et toi, ma toute jolie, reçois de ton Paul ses meilleures caresses. Paul Vergleiche auch / Also compare: http://www.europeana1914-1918.eu/de/admin/contributions/search?utf8=%E2%9C%93&q=Paul+Bourgeois
Feldbrief von Paul zu Augustine Bourgeois
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Der Brief wurde von Paul Bourgeois zu seiner Frau Augustine geschickt. Paul Bourgeois war ein französischer Winzer aus Cerdon, ein kleiner Weindorf in Ain (Frankreich). Der Text des Briefes lautet : Le 11 octobre 1915 Ma chère petite J’ai reçu hier 10 ta lettre et comme je n’avais reçu de roi qu’une carte j’en ai été très content. Je l’ai reçu dans un endroit que tu ne croirais jamais. J’étais au petit poste avec six hommes de mon escouade en face de ces messieurs les boches. Ils étaient a vingt mètres de nous dans un petit poste aussi le soir ils d’approchent à la faveur de la nuit et vlan dans le poste à coup de grenades, j’en ai reçu la première sur le pied elle n’a fait que me couper mon lacet de soulier. J’ai eu un homme de tué et quatre de blessés. Encore une fois je l’ai échappé belle. Le soir les Allemands avaient tenté une attaque et ont été repoussés avec lourdes pertes c’était magnifique car du poste ou j’étais sur un crassier de mine de charbon. J’ai vu les Allemands sortir et se faire démolir par les 75 et les mitrailleuses et les poilus qui étaient dans les tranchées. Nous autres nous n’avons reçus que quelques balles qui n’on fait que de nous effleurer. Je t’écris ces quelques mots au repos car après ces péripéties nous l’avons bien gagné. Nous sommes dans un pays de mineurs un village ou il y a beaucoup de cités ouvrières et logés chez l’habitant. Tous ces mineurs sont très chics et l’on voit que l’on est mieux reçu chez eux que dans une population bourgeoise. Je suis très content que vous ayez fini de vendanger et que la quantité si elle est inférieure est bonne j’espère que bientôt j’irai gouter ce vin nouveau et m’en mettre un peu pour quelque temps. Tu me dis aussi que Lipette et Jacquard sont partis au front. Ce n’est pas trop tôt et ils verront ce que c’est aussi aux zouaves. Car ce sont eux qui nous ont relevés et le poste ou j’étais et que j’ai laissé aux zouaves. Ces derniers ont été dans le même cas que moi. Ils en ont eu 3 de blessés et un de tué. Berardet aussi est venu faire la relève avec son bataillon je lui envoie une carte aujourd’hui. J’ai vu comme tu le dis que le général Marchand a été blessé. J’ai su aussi que le Capitaine qui nous commandait à la Valbonne, ainsi que le sergent Laloi qui commandait mon peloton avaient été tué ainsi que mon camarade le comte de la Tour d’Auvergne dont je t’avais parlé. Tous ont été tué dans l’Argonne et tu vois par là que de partir avant les autres ne t’attirent pas plus de misères. Tu diras à Chambellan que ces jours que nous sommes au repos je penserai à sa bague ainsi qu’a celle de Rose et celles des petits. Je ne t’en mets pas plus long pour aujourd’hui car le vaguemestre va ramasser les lettres et je termine en te chargeant d’embrasser tous le monde pour moi. Toi, ma chérie c’est sur tes lèvres que j’appuie les miennes dans le meilleur des baisers. Paul P.S. : Tu me diras l’adresse de Lipette. P.P.S. : Les crassiers de charbons sont des tas de débris de terre de la mine qui forment de petites montagnes.
Fotopostkarte eines Soldatenbegräbnisses
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Feldpostkarte eines Soldaten an seine Schwester in Oberergoldsbach, Krs. Landshut, Niederbayern. Stempel: S. B. Bayer. Inf.-Regiment Nr. 24, 111. Bataillon, 11. Kompagnie. Bildtitel: Und wer den Tod im heiligen Kampfe fand, ruht auch in fremder Erde im Vaterland.