Agent-voyer auxiliaire, fils de Jean COUCHARD et Marie POUZADOUX. Ecole militaire préparatoire de l'artillerie de Billom le 01/10/1910. Recruté à Riom (département du Puy-de-Dôme, France), classe 1908, matricule 250. Mobilisé le 03/08/1914 au 7e régiment du génie. Blessé le 16/09/1914 à Elincourt-Sainte-Marguerite(département de l'Oise, France) et décédé à la suite de ses blessures le 18/09/1914, à Compiègne (département de l'Oise, France). || Une photographie de sa tombe, un coeur gravé et une plaque de cercueil.

Une photo de groupe de soldats (dont M. Couchard) ; 2 citations pour faits de guerre ; 1 médaille nominative de l'UNC ; 1 plan recto verso ; 1 tableau avec carte et médaille. || Mon père Jacques Couchard était boulanger rue Garibaldi à Lyon. Il a fait sept ans de service miliatire en Tunisie au début du XXe siècle. Il s'est marié en 1912 et a été mobilisé au début de la guerre au 158e régiment d'infanterie. Il a participé à toute la guerre et a reçu plusieurs citations pour ses faits de guerre, notamment au Chemin des Dames et à Verdun. Il a été gazé et est revenu malade (ce fait n'a pas été reconnu par les autorités). Ma mère m'a raconté que mon père est revenu complètement changé, que ce n'était plus le même homme. Ma mère a travaillé deux ans (de 1917 à 1918) à l'arsenal de Lyon (probablement dans le quartier de Perrache). || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Guerre de tranchées || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Photograph || Jacques Couchard || Trench Life || 01- Photographie du sergent Couchard avec ses hommes || || Jacques Couchard || Letter || Remembrance || 02- Citation à l'ordre du Sergent Couchard || || Jacques Couchard || 03- Citation pour faits d'armes de Jacques Couchard || Official document || || Map || Home Front || 49.44315899999999,3.7697560000000294 || Trench Life || Guerre mondiale (1914-1918) -- Guerre de tranchées || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Chemin des Dames || Au recto, une carte manuscrite. Au verso un questionnaire et des mentions manuscrites signées par M. Jacques Couchard || 04- Carte manuscrite du Chemin des Dames || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Histoire des unités || Trench Life || Map || Chemin des Dames || 05-Carte imprimée et encadrée, avec médaille || Guerre mondiale (1914-1918) -- Guerre de tranchées || 49.44315899999999,3.7697560000000294 || Home Front || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Carte du chemin des Dames, avec une croix de guerre. || || Medal || 06- Médaille militaire nominative || Remembrance || Jacques Couchard || Guerre mondiale (1914-1918) || Sur l'avers, sigle de l'UNC, bandeau tricolore. Sur l'avers, nom de Jacques Couchard (A bien mérité de l'UNC)

Croix du Combattant volontaire. Croix de guerre. Croix de guerre avec palme. Médaille commémorative de l'Armistice du 11 Novembre 1918. Mémoires d'Alexis ROUDET. || Alexis ROUDET a 19 ans lorsque la guerre éclate. L’âge de mobilisation obligatoire étant 20 ans, désireux de s'engager, sa mère lui donne l'autorisation de partir le 24 août 1914. Il combat dans les Vosges puis dans la Somme. Il est blessé en novembre 1914 lors d’une attaque visant à la prise de Fay près d’Amiens. Nommé Sergent en décembre 1914, il prend le commandement d’un groupe franc appartenant à la 1ère Compagnie de la 27ème Division d’infanterie en 1915 et participe par la suite à diverses opérations dans la Somme. L’activité intensive de ces corps francs l‘amène à être rapatrié pour suspicion de maladie de cœur et de phtisie le 20 septembre 1915. Il est nommé sous-lieutenant le 1er mai 1916 et prend la tête d’une section de tirailleurs au 2ème Régiment de marche des Zouaves, stationné dans la Marne. En 1916 et 1917, il participe aux combats de Verdun. En 1918, il passe commandant de compagnie (fonction de capitaine mais sans le grade) et prend part aux nombreuses opérations dans la Marne et dans la Somme du côté d’Amiens (notamment à l’attaque du 8 août 1918, couronnée par une victoire sur l’armée allemande). Atteint de la grippe espagnole, maladie dont il parviendra à guérir, il est évacué du front le 3 octobre 1918. Il est rapatrié sur Paris le 11 novembre 1918 et assiste aux festivités de l’Armistice. Il est décoré plusieurs fois pour ces faits de guerre. Convalescent, Alexis ROUDET reste marqué par la cruauté des combats. Après la Première Guerre mondiale, il continue sa carrière dans l’armée.