- Portrait d'Ernest Gaeremynck. || Témoignage recueilli auprès de Marie-Paule Bontems, dans le cadre de l'opération de la Grande collecte le 16 novembre 2013, au sujet de son grand-père maternel Ernest Joseph Gaeremynck. A su par son calme et son sang-froid assurer le ravitaillement en munitions de son équipe malgré les plus violents bombardements en obus asphyxiants et de gros calibre. S’est particulièrement distingué dans la nuit du 10 au 14 avril 1917 en assurant une mission périlleuse. » AD Nord, bureau de Lille, classe 1910, matricule 3218. Il a raconté à sa petite-fille un épisode qui l'avait particulièrement attristé : la mort de son cheval, auquel il était particulièrement attaché, suite au tir d'un obus à Verdun.

Témoignage recueilli auprès d'Annie Bisette, dans le cadre de la Grande collecte 2013, concernant son grand-père Charles Augustin Joseph Maniez qu'elle a connu de 1949 à 1972, année de son décès. Il lui a raconté la grande guerre, la vie difficile dans les tranchées, le devoir de partir au combat malgré la peur. Il participait aux commémorations et portait ses médailles militaires. Charles Augustin Joseph Maniez a été mobilisé le 1er août 1914 au 147e régiment d'infanterie. Il est muté par la suite au 362e régiment d'infanterie, et sera démobilisé le 25 mars 1919 avec le grade de sergent. Il a combattu à Verdun lors de la bataille de Haumont. || Documents et médailles de Charles Augustin Joseph Maniez : ordre général n°96, médaille de verdun, citation pour bravoure à Verdun, fiche récapitulative de son action à Hautmont, Croix de guerre avec trois citations, médaille attribuée à son épouse.

Témoignage recueilli auprès de Jean-Paul Delaval, dans le cadre de la Grande collecte, le 14 novembre 2013, au sujet de son grand-père paternel Joseph Delaval. Joseph Delaval a commencé son service militaire le 28 novembre 1913. Mobilisé dès le début des hostilités, il était soldat de 2e classe au 166e régiment d'infanterie, 6e compagnie. Il a participé à la bataille de Verdun. Pendant les deux permissions qu'il obtint entre 1914 et 1916, il déclara à sa femme : personne ne reviendra de cette guerre. Il fut tué lors d'un bombardement allemand à Bois-Crépey, près de Lihons (Somme), le 16 juillet 1916. Il fut inhumé en 1919 au cimetière de Lihons, puis sa veuve Germaine Delaval fit rapatrier son corps à Bourecq. || - Autorisation du 18 juin 1914 l'autorisant à se servir de sa bicyclette en dehors du service. - Carte postale représentant le colonel Jacquot, commandant du 166e RI. - Avis d'autorisation de mariage par procuration entre Joseph Delaval et Germaine Delbecq du 13 septembre 1915. - Avis de mariage par procuration entre Joseph Delaval et Germaine Delbecq du 2 octobre 1915. - Permission pour convalescence d'un mois datée du 30 mars 1916. - Certificat de service militaire pour demande d'allocations journalières à sa veuve Germaine Delaval. - Notification de pension du 7 mars 1917. - Lettre du 24 octobre 1919 informant la famille du transfert du corps de Joseph Delaval au cimetière militaire des poilus de Lihons.