Henri BREVET | l'armistice sur un lit d'hôpital
Groupe de soldats blessés dans un hôpital de Menton, portant la mention souvenir de la Côte d'Azur, Menton, 1918. Henri Brevet est signalé par une croix.
Henri Brevet naît à Beausse (Maine-et-Loire) le 26 décembre 1897, et réside jusqu'à la guerre à Saint-Laurent-du-Mottay (Maine-et-Loire), où il est domestique agricole. Henri Brevet est incorporé au 135e régiment d'infanterie le 6 septembre 1916. Il part pour le front le 21 février 1917. En septembre 1917, il passe au 335e RI. Blessé par balle, le 29 août 1918 à Crécy-au-Mont (Aisne) lors de la contre-offensive alliée en direction de Laon, il est soigné à l’ambulance 517 puis évacué vers l'hôpital militaire d'Issy-les-Moulineaux. Il est transféré à l'hôpital franco-britannique de Menton le 13 septembre 1918, puis sur celui de Marseille le 8 novembre 1918. Un congé de convalescence de 15 jours lui est accordé la veille de l’Armistice. Il passe brièvement à la 7e section d'infirmiers militaires, puis au 86e régiment d'infanterie en occupation en Allemagne. Il est démobilisé le 20 novembre 1919.
CONTRIBUTOR
Joseph Brevet
DATE
1916-09-06 - 1919-11-20
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
Discover Similar Stories
01 Photographie de Jean-Marie Berganton sur son lit d'hôpital
1 Item
Front || Une photographie de Jean-Marie Berganton sur son lit d'hôpital
04-Jules Marest dans son lit d'hôpital | 4 août 1918 | Cognac
2 Items
Jules Marest allongé dans son lit d'hôpital (malade de droite), parmi d'autres blessés et les infirmières. Hopital auxiliaire numéro 5, salle 6 de Cognac.
Le jour de l'armistice à Lyon | un peu avant | un peu après aussi
12 Items
Lucie NOIRCLERC (1895-1962) est d'ascendance alsacienne et lorraine mais elle est née et a vécu à Lyon (France). C'est ma grand tante (une des sœurs de mon grand-père maternel Pierre NOIRCLERC). Elle a 23 ans en novembre 1918. Elle écrit très régulièrement à son père malade, alors en cure à Nice. Ma famille a conservé trois de ses lettres qui racontent les prémices (vendredi 8 novembre), le jour de l'armistice (lundi 11 novembre) et le premier dimanche suivant (dimanche 17 novembre). Le 8 novembre, elle rapporte notamment être allée au Progrès, le quotidien lyonnais, où règne l'effervescence. Elle parle aussi de son frère Jean, brigadier au front, et de l'un des camarades de celui-ci, Caron, savoyard et simple canonnier. Le 11 novembre, c'est l'Alsacienne qui parle Moser ! c'est fait !. A Lyon les cloches et le canon ont sonné, les bureaux de poste sont pris d'assaut. Le 17 novembre est le 1er dimanche de paix depuis 4 ans. L'appartement de la rue Vauban est pavoisé aux couleurs de l'Alsace, le déjeuner, les visiteurs et le costume que porte Lucie sont alsaciens. || Lettre manuscrite du 8 novembre 1918. Lucie NOIRCLERC (Lyon) à son père Amédée NOIRCLERC (Nice) Lettre manuscrite du 11 novembre 1918. Lucie NOIRCLERC (Lyon) à son père Amédée NOIRCLERC (Nice) Lettre manuscrite du 17 novembre 1918. Lucie NOIRCLERC (Lyon) à son père Amédée NOIRCLERC (Nice)