photos de la captivité de mon Grand-père en Allemagne durant la guerre 1914 - 1918 || Mon Grand-père Louis (1890 - 1945) a été fait prisonnier en Allemagne durant la Grande Guerre. Il était marié et avait 2 enfants. Lorsqu'il est revenu de captivité, son épouse, qui avait eu une aventure avec un autre homme (un Allemand ?) durant son absence, s'est suicidée avec ses enfants en se jetant dans un canal. Elle et sa petite fille sont décédées. Le garçon a survécu. Mon grand-père s'est alors remarié avec ma grand-mère Marie et a eu 5 autres enfants (dont ma mère).

2 Cannes sculptées par mon grand père Horace Calais pendant sa captivité à Mannheim(Allemagne) où est gravé: « Agir vaut mieux que gémir » Le 24 9 1916 Horace Calais (1894-1968) prisonnier à Mannheim(Allemagne) tenue de zouave. (Photo familiale de mon grand père maternel) En 1915 Horace Calais (1894-1968) et Germaine Dinouart, sa future épouse, (1901-1967) mes grands parents maternels (photo familiale) || A la vue de cette photo familiale datant du 24-9-1916 à Mannheim(Allemagne) où mon grand père était prisonnier (3éme à partir de la gauche) pendant la guerre de 14-18, appelée : « La grande Guerre » j’ai effectué des recherches sur ce qu’il avait pu vivre et endurer et la signification d’objets rapportés (cannes, boite, dictionnaire). La devise des zouaves français : « Etre zouave est un honneur, le rester est un devoir » Mon grand-père Horace Calais habitait Paris lorsqu’il est parti à la guerre. Il est inscrit sur la liste des prisonniers au camp de Mannheim, liste parue dans La Gazette d’Alsace le 16 9 1916. Sur la photo, lorsqu’il est prisonnier le nom «de la Butte » signifiait que ces prisonniers habitaient Paris en référence à la Butte Montmartre. Mon grand père habitait boulevard de la Villette Paris 10 ème. Mon grand père avait 20 ans le 1 9 1914 quand il a été incorporé (né le 03 /03/ 1894) Pour éviter l’ennui, les prisonniers essayaient de travailler tout en se divertissant, dans les camps toute une légion de sculpteur sur bois, des graveurs…Il faut dire que le bois était un des matériaux facile à façonner ou à sculpter. Copie du dossier militaire d’Horace Calais, obtenu à Méaulte (Somme) lieu de naissance.-Numéro matricule du recrutement : 1021 Détails des services et mutations diverses -Incorporé au 72 ème régiment d’infanterie à compter du 1e septembre 1914, arrivé au corps et soldat de 2ème classe le 5 septembre 1914, services comptant du26 août 1914, date du télégramme manuel de convocation de la classe 1914. -Passé au 4 ème régiment de zouaves le 4 juin 1915 aux armées. -Passé au 3 ème régiment de zouaves le 17 novembre 1915 par décision du général commandant le 36 ème C Q du 6 décembre 1915. -Prisonnier le 25 février 1916 à Verdun (interné au camp de Mannheim), avis officiel du 29 juin 1916. -Rapatrié d’Allemagne et arrivé au centre de rapatriement de Lyon le 10 décembre 1918. -Rejoindra le 4 ème régiment de zouaves à Rosny (avis du C.R de Lyon) -Passé au 4 ème régiment de zouaves le 17 février 1919. -Envoyé en congé illimité de démobilisation le 16 août 1919(18 ème échelon n°4391) en exécution du 7 décembre 1918, se retire à Paris 79 Bd de la Villette. Dépôt démobilisateur. Campagnes -Intérieure sous les commandements du Général et Commandant la région CS du 5.9.1914 au 3.6.1915. -Deux armées sous les commandements du Général et Commandant en chef CD du 4.6.1915 au 24.2.1916. En captivité du 25.2.1916 au 9.12.1918 à Mannheim(Allemagne)

Photographie de François Durchon en tenue d'infirmier militaire en 1916. Photographie des conscrits de l'année 1912 à Lessay (Manche). Carte postale photo de groupe, souvenir de ma dernière année de service militaire, Lavergne (Tarn)le 15 mai 1914. Y figure sans doute Bernard Joseph Bord (brigadier au 7e régiment de dragons) A Chuignes (Somme), La Bertha abandonnée par les Allemands. Entrée du 94e régiment d'infanterie à Deux-Ponts. || Bernard Joseph Bord était le grand-père maternel de mon mari Jérôme Lacampagne, il était viticulteur. Il a eu le grade de brigadier dans le 7e Dragon et affecté à l'annexe de remonte de Lavergne près de Nègrepelisse (Tarn-et-Garonne). François Durchon était mon grand-père, Il a été infirmier militaire et médaillé. On le voit sur la photographie des conscrits de l'année 1912 à Lessay (Manche). Figure sans doute aussi le cousin de François, Pierre Joseph Durchon, né le 15 août 1892 et décédé le 15 novembre à l'hôpital de Morlaix.