FRBMLY1-76 Armand Costabel : un mathématicien courageux-
Armand Costabel, né à Milhaud (Gard) le 2 octobre 1884 de souche paysanne très modeste, est professeur agrégé de mathématiques au lycée de Draguignan dans le Var, au moment de la déclaration de guerre. Marié avec Marie-louise Guérin, ils ont un fils Pierre. Le père de Marie-Louise est professeur de lettres claissiques au lycée de Nimes et écrit parfois à son gendre ; Costabel rejoint l'armée dès les premiers jours de la guerre. Sa qualification de mathématicien le designe comme officier observateur, poste de responsabilité, mais où le danger est présent sans cesse.
Grièvement blessé en 1915, il est soigné dans un hôpital de Contrexeville et vu la gravité de ses blessures, sa femme a l'autorisation de venir le voir. Puis, il peut enfin partir en permission pour achever sa guérison mais cette permission est écourtée. L'armée a besoin de tous pour livrer la bataille de Verdun. Armand ne peut pas mettre ses chaussures mais il doit repartir se battre.
Envoyé en reconnaissance avec un groupe de soldats sous ses ordres, il doit vérifier les positions allemandes. Il porte avec lui le plan des tranchées françaises. Ce jour-là, le brouillard est épais et il s'avance trop loin vers les lignes ennemies. Il comprend le danger mais son premier souci est de détruire les plans qu'il a sur lui. Il veut les brûler, se dépêche et fait sauter son alliance que les troupes françaises retrouveront dans la boue. Quant à lui, il est introuvable et donc porté disparu.
Marie-Louise, sa femme, est avisée de sa disparition. Elle ne veut pas y croire et entreprend, avec son père, des démarches, une recherche de la vérité. Ils rentrent alors en relation avec le lieutenant Oury, officier sous les ordres duquel se trouvait Armand Costabel. Mais Oury a été blessé dans le même combat et il écrit une lettre détaillée dans laquelle il ne peut rien dire sur le sort d'Armand. Ensuite, une seconde lettre du lieutenant Oury confirmera qu'Armand est prisonnier en Allemagne à Neuburg und Kammel. Il y restera jusqu'à la fin de la guerre en 1918.
Photographie d'un cours de maths dans un camp de prisonnier en Allemagne
Lettre du lieutenat Oury, du 10 juillet 1916
Carte postale du lieutenant Oury du 28 juillet 1916
Caret ureau de secours aux prisonniers de guerre\n Lette d'Armand Costabel à sa femme - 10 mzi 1915
Photo 1915 sur le front
Lettre du beau-père Pierre Guerin, octobre 1918
CONTRIBUTOR
GOBILLOT Lucie
DATE
1914 - 1918
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918