Edouard CASTEL s'est engagé avec trois autres jeunes gens. Il habitait Bayonne. Mais le bureau militaire le refusa deux fois. Il était trop jeune, trop maigre. La troisième fois, on s'adressa à lui en ces termes: Vous êtes à peine bon pour faire un cul de singe. Il répondit: Engagez moi pour ça! Les culs de singe désignaient les chasseurs d'Afrique. Il fut engagé dans la cavalerie car il était léger, il intégra le régiment de Spahis, troupe à cheval. Grâce aux courriers adressés à sa famille, on arrive à retraçer son parcours: -Tarascon 12 septembre 1916; -Tunisie septembre octobre 1916; Il a demandé à être maintenu dans la cavalerie 3ème Régiment des Hussards 6ème escadron. -Saumur 1916; -Salonique à partir de novembre 1916; -Tunisie, Monastir 17 décembre 1916. Il survécut à ce conflit( Toute la guerre sans attraper un rhume). Il fut cité pour la croix de guerre. Il parlait de la guerre à son fils, Jean-Claude lorsqu'il retrouvait ses anciens camarades. Il travaillait pour l'entreprise CASTEL de travaux publics créé par son père, Pierre CASTEL. Il se maria dans les années 20. Il eut trois enfants, un fils en 1928 qui devint architecte, un deuxième fils prénommé Jean-Claude né en 1931 et une fille en 1934. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, il fut en zone occupée. Edouard CASTEL était sévère, strict, respectant les règles, très aimant avec ses enfants. Représentant le milieu bourgeois. C'était un homme connu par l'entreprise de travaux publics Castel, construction de maison de qualité. Après la guerre, il devint le président de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne. En hommage pour son travail au sein de la fédération des sociétés de la région, un quai porte son nom à Bayonne. Edouard CASTEL était mon grand-père paternel. Je n'avais que deux ans lorsqu'il est décédé en 1958 à l'âge de 61 ans. || Lettres écrites par Edouard CASTEL à sa famille et aux autorités militaires, 1915-1917

Mon père s'est engagé à 18 ans en décembre 1916 pour la durée de la guerre. Après avoir fait ses classes à La Rochelle, où il a appris notamment à monter à cheval, il a été envoyé dans les tranchées. Il servait d'agent de liaison : la nuit il se déplaçait à cheval pour porter des messages, et il me racontait qu'il dormait souvent sur son cheval qui connaissait le chemin par coeur. Il a été démobilisé au bout de 3 ans. La seule blessure qu'il a eue a été de recevoir un éclat d'obus sur un doigt de pied. || - Un tract envoyé par les allemands par avion sur les lignes françaises - Quelques pages de son livret militaire - La caserne de La Rochelle - 2 cartes postales - 2 photos

Joseph CALVIAC s'engage en 1916 à 18 ans. En 1916, mon père, Joseph CALVIAC, résidait à Capdenac gare. Il décida de combattre pour la France. Il fit partie de la classe 1918 du 96ème régiment d'infanterie. En 1918, il appartenait au 162ème régiment d'infanterie qui combattit dans l'Aisne. A la sortie de la guerre, il est rentré aux Postes, Télégraphes et Téléphones (P.T.T.). à Nancy. Il rencontra sa femme Anne-Marie. Ils eurent ensemble 5 enfants. Il devint inspecteur principal des PTT. Lors de la constitution de la mutuelle générale des PTT en août 1945, il fut nommé président de la mutuelle générale des PTT. Il participa à l'élaboration de la sécurité sociale. Joseph Calviac était un homme dévoué aux autres, préoccupé par le sort des autres. || Journal de guerre(1918), carnet militaire, cartes postales.