Le Contributeur Pierre PORRET BLANC possède un portrait dessiné au crayon d'un poilu avec lequel il n'a pas de lien de parenté. Ce portrait est encadré, et représente un homme barbu dessiné au crayon avec des traits précis au niveau du visage. Le contributeur a acheté ce portrait lors d'une brocante à Barjac en 2012. Même s'il n'a pas de lien avec ce poilu et qu'il ne connaît pas son identité, le contributeur trouve important de rendre hommage à cet homme. C'est pour cela qu'il a voulu récupérer ce portrait qui était souillé, pour lui rendre le respect qui lui est dû. || Portrait au crayon d'un poilu avec cadre en bois, réalisé le 2 janvier 1915 durant un tour de garde || || Drawing || Ce portrait d'un poilu a été réalisé le 2 Janvier 1915 durant un tour de garde. L'identité de l'homme représenté dessus reste inconnue. || 01 - Portrait d'un poilu dessiné au crayon || || 02 - Témoignage vidéo du propriétaire du portrait || Interview

Photographie de Laurent Tromeur et sa famille Mémoires de Laurent Tromeur || Mon père, Laurent Tromeur est né en 1885 à Lennon (Finistère). Professeur de mathématique à Valenciennes, il a été mobilisé en 1915, comme fantassin au 55è régiment d'infanterie. Il écrit ce manuscrit lors de sa retraite et le termine un an avant sa mort, le 2 juillet 1969. Ce récit parle de sa vie quotidienne en tant que soldat de 2è classe, de mai 1916 au 11 novembre 1918. Blessé le 26 mai 1916 pendant la 2è bataille de Verdun à Le Mort-Homme, Cumières, il est hospitalisé au Château de Faux-Miroir. En 1917, il est muté à la 3è compagnie de mitrailleurs et affecté au 3è bataillon du 42è régiment d'infanterie. Il était en première ligne, en qualité de télé-métreur. Il avait pour mission de faire le croquis des distances de chaque mitrailleuse aux poitns dangereux du secteur. Dans ce récit, il ressort que mon père n'aimait pas beacoup la hiérarchie. Il refusa les décorations qui lui furent décernées et ne participa à aucunes célébrations du 11 novembre. Nous n'oublierons jamais ces soirées où notre père captivait notre attention pendant des heures par des récits de guerre. En tant que professeur, il n'a jamais refusé de raconter son histoire à ses élèves. Il à rédigé ses mémoires sur un cahier d'écolier de 73 pages.

Portrait d'un zouave, appuyé sur une chaise, un stylet à ses côté. Les zouaves sont des soldats appartenant a l'unité française, dans un régiment léger, qui font parti de l'armée Africaine