001 : Livret militaire Léon Jules Delacroix, Etat-civil éléments matricule 1007 Partie de la liste recrutement cantonal 1er N° de liste matricule 01225. 002 : le 20 juin 1915, avis d'un médecin chef sur l'aptitude du soldat Léon Delacroix à reprendre du service en précisant que les désordres cardiaques nécessitent une autre affectation moins exposée (la 14ème compagnie). || L'histoire nous est rapportée par son petit-fils qui l'a peu connu, son grand-père étant décédé quand il avait 8 ans. Son grand-père était Chasseur dans le 25ème bataillon de Chasseur à pied et en 1918 il était au 18ème bataillon de Chasseur à pied. Le livret militaire indique qu'il a été mobilisé le 2 août 1914 et démobilisé le 4 février 1919. Son petit-fils nous fait part d'un souvenir familial (raconté par sa grand-mère): lors de son départ à la gare sa fille née en 1913 a fait ses premiers pas sur le quai de la Gare. Le livret fait état de plusieurs blessures, croix de guerre (à la division) et médaille militaire. Ce document a été conservé dans la famille. Le petit-fils possède des documents d'hospitalisation qui font état en 1916 d'un éclat d'obus qui reste incrusté dans sa jambe gauche.

Georges Debert est un grand oncle du contributeur, issu d'une famille de 3 enfants. Son frère Joseph, séminariste, a rassemblé les correspondances (lettres aux marraines de guerre, cousines), les a dactylographiées et réunies dans un document relié, non daté. La collecte Européana a été l'occasion de mettre en valeur la mémoire de cette histoire familiale. Des éléments postérieurs au décès en juillet 1915 sont inclus dans le recueil (jusqu'en 1919 échanges entre les parents et la marraine de guerre qui était de Lens). Georges Debert était sergent du 16eme bataillon des chasseurs à pied. || -27,5 cm x 21,5cm livre dactylographié qui reprend les lettres envoyées au cours de la guerre du 29 août 1914 au 21 juillet 1915. 103 lettres et courriers rassemblés dans 81 pages, 4 courriers complémentaires, une allocution prononcée lors d'une messe commémorative.

Correspondance hebdomadaire avec son épouse, Louise Nicolle classée en 1919. || Alphonse Roland est originaire de Franche-Comté. Né en 1877, il épouse Louise Nicolle le 6 juin 1905 à Gray (Haute-Saône). Ils tiennent une épicerie à Gray lorsque la Grande Guerre est déclarée. Adjudant de réserve, il raconte dans sa correspondance les villages traversés de Gray à Montbéliard. Il est en poste au fort de Lomont sur les communes de Chamesol, Montécheroux et de Pierrefontaine-lès-Blamont (Doubs), sans doute comme secrétaire du gouverneur du fort.