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FRAD034-174 Benjamin Roger | traverse toute la guerre et devient un grand gendarme

Benjamin Roger est le grand-père maternel du contributeur Huguette Kaszluk Bourguignon. Benjamin naît le 30 janvier 1895 à Thézan-les-Béziers. Il est agriculteur lorsqu'il est mobilisé en 1915, dans le 97ème régiment d'infanterie. Il participe au Front de Champagne, Lorraine, Alsace et Verdun. Durant ses périples, Benjamin tient un carnet dans lequel il relate les réalités des combats et les illustre (en couleur). Il envoie également des cartes réalisées avec les moyens du bord. Il se blesse plusieurs fois au front. Une fois en 1918, il est laissé pour mort, lorsqu'un camarade le trouve et le transporte à l'infirmerie. Le poilu survit à la Grande guerre et revient en 1920 et s'installe à Sète. Il se marie, entre dans la gendarmerie de Sète et devient Caporal. Le 19 décembre 1941, Benjamin Roger se fait assassiné par des voleurs de poules. Le gendarme reçoit la légion d'honneur à titre posthume. En sa mémoire, son nom est donné à la gendarmerie de Béziers. Une stèle porte également son nom dans un quartier de Sète. Son nom a également été donné à une rue de Sète en 2010. Benjamin Roger été connu pour être quelqu'un de gentil et honnête. Il a commenté ses carnets à ses filles, il leur a notamment parlé d'une fusillade qu'il a dessinée. Motivations du contributeur : souvenir de mémoire, volonté de partager le carnet de souvenir à la nouvelle génération Les documents ont été transmis par la grand-mère du contributeur.
- Journal intime, de la mobilisation jusqu'au 28 juin 1919 (traité de Versailles). Sur cahier de classe

01 - Couverture du carnet de guerre de Benjamin Roger
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
Guerre mondiale (1914-1918) -- Art et guerre
Guerre mondiale (1914-1918)
Memoir
Remembrance
Drawing
Trench Life
02 - Page de couverture du carnet de guerre de Benjamin Roger
03 - Extrait du carnet de guerre de Benjamin Roger
04 - Extrait du carnet de guerre de Benjamin Roger
05 - Extrait du carnet de guerre de Benjamin Roger
06 - Extrait du carnet de guerre de Benjamin Roger

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CONTRIBUTOR

Huguette Kaszluk Bourguignon

DATE

/

LANGUAGE

fra

ITEMS

6

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

START DATE
TRANSCRIBERS
CHARACTERS
LOCATIONS
ENRICHMENTS

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METADATA

Creator

Benjamin Roger

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/53e2e0d32d7d9687d871339fbf5e3999

Date

1914
1920

Type

Story

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

Year

1914
1920

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1914

End

1920

Language

mul

Agent

Huguette Kaszluk Bourguignon | europeana19141918:agent/53e2e0d32d7d9687d871339fbf5e3999
Benjamin Roger | europeana19141918:agent/66db53eebf272cf4bb2430f3884b9da6

Created

2019-09-11T08:24:13.530Z
2020-02-25T08:25:49.260Z
2013-11-16 15:51:41 UTC
2016-06-30 08:23:14 UTC
2016-06-30 08:24:31 UTC
2016-06-30 08:25:48 UTC
2016-06-30 08:27:14 UTC
2016-06-30 08:28:08 UTC
2016-06-30 08:29:26 UTC

Provenance

FRAD034

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_9590

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FRAD034-100 Jean MAIROU | un homme droit et honnête | volontaire à la Grande guerre qu'il traverse

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Jean MAIROU est le grand-père maternel du contributeur Jean-Paul PETIT. Jean MAIROU nait le 26 Avril 1895 à Palau del Vidre, petit village catalan des Pyrénées-Orientales. Il s'engage volontairement dans l'armée avant ses 19ans, avant même qu'il ne reçoive d'appels. Sa démarche volontaire lui permet de choisir son arme : L'artillerie. Il appartient ainsi au 3ème régiment d'artillerie de campagne basé à Castres dans le Tarn, puis finit au 116e régiment d'artillerie lourde. Le poilu participe à la bataille de Morhange en Lorraine, puis en Belgique (décoré de la croix flamande), et enfin en Champagne. Le poilu traversa toute la guerre et vivra jusqu'en 1976, où il disparaît à l'âge de 81ans. Le contributeur Jean-Paul PETIT retient de son grand-père un homme honnête et droit, avec lequel il n'a, à son grand regret, jamais parlé de la guerre. Le poilu n'en parlait pas non plus de lui-même, tout comme sa femme. La guerre était un sujet tabou au sein de la famille. Les documents du poilu ont été trouvés un peu par hasard lorsque la grand-mère du contributeur décède en 1996. Les documents étaient enfouis sous la paille, dans un vieux pétrin au coin du grenier. La motivation de Jean-Paul PETIT à faire cette démarche de témoignage est la conservation de la mémoire des combattants de la grand guerre qui, comme son grand-père, n'ont pas eu de citations ni même blessure. Ce témoignage et cette démarche de numérisation permet à ces soldats ayant traversé tout la guerre de perdurer dans la mémoire collective. || - Sélection parmi plus de 300 lettres et cartes postales. Rencontre sa future épouse en 1915 lors d'une permission, date de la première lettre. - Photographies en uniforme et devant le canon. || || 01 - Portrait du poilu Jean MAIROU || Jean MAIROU || Photograph || || Photograph || 02 - Photographie de Jean MAIROU posant devant un canon || Jean MAIROU || || Letter || 03 - Extrait de la correspondance entre Jean MAIROU et sa femme Victoire || || Letter || 04 - Extrait de la correspondance entre Jean MAIROU et sa femme Victoire || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Guerre mondiale (1914-1918) -- Femmes || Guerre mondiale (1914-1918) -- Belgique || Mémoire collective -- 1900-1945

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Amédée BUREAU | un gendarme de la prévôté militaire

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Amédée Bureau naît le 20 janvier 1887 à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire). En septembre 1910, à la fin de son service militaire au 33ème régiment d’artillerie durant lequel il a obtenu le grade de maréchal des logis, il choisit la carrière militaire et se rengage pour 2 ans. Le 1er janvier 1911, il passe au 49ème RA et signe un second rengagement pour cinq ans en septembre 1912. Le 4 novembre 1912, il change d’armes et est nommé gendarme à cheval à la 3ème Légion de gendarmerie. Il prête serment devant le tribunal de Vire (Calvados) le 24 janvier 1913. A la mobilisation d’août 1914, il est détaché la prévôté du quartier général du 6ème corps d’armée. Sa citation à titre posthume relate les circonstances de sa mort : « le 17 novembre 1916, chargé du service de la circulation à un carrefour de routes a fait preuve de courage en continuant d’assurer son service avec sang-froid sous un violent bombardement de nuit par avions et a été mortellement blessé ». Il décède le 17 novembre 1916 à l’ambulance 12/6 à Morcourt (Somme). || Photographie d'Amédée Bureau avec son épouse et sa fille, 1914. Photographie d'un groupe de soldats et de gendarmes de la prévôté militaire, vers 1916. Livret militaire d'Amédée Bureau.

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