Portrait de Auguste Denozi | encadré dans un cadre de métal travaillé
Portrait photographique en médaillon, entouré d'un liséré de cuivre jaune ; dans un cadre de métal blanc en forme d'écusson, bombé, décoré de deux palmes en cuivre rouge incrusté ; inscription 1917 ; trou de préhension ; au dos, traces de mécanisme d'attache.
CONTRIBUTOR
Archives départementales de la Haute-Loire
3
DATE
1917
LANGUAGE
und
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD043 Auguste Denozi | un menuisier aux tranchées
1 Item
Auguste Michel Denozi, de Bellevue-la-Montagne, canton d'Allègre, Haute-Loire, classe 1906, sapeur. Sait lire et écrire, ne sait pas nager. Menuisier ébéniste professionnel, marié avant 1914. Matricule 018374. Rejoint la 17e division du 158e régiment d'infanterie, puis la 71e compagnie du 358e régiment d'infanterie. Cité 3 fois : le 4 mars 1916, au Gros-Hêtre près Badonviller, blessé à la cuisse avec éclat demeuré dans le corps, soldat très courageux, plein d'entrain et de bravoure, s'est particulièrement distingué à l'attaque du 4 mars et a été blessé ; le 3 ou 9 avril 1916, rillamment entrainé par ses chefs dans un terrain difficile et couvert d'obstacles de toute nature, a bravement abordé la position ennemie qu'elle a été enlevée d'un seul élan ; cité à l'ordre de la brigade le 6 juillet 1916. Blessé au poignet gauche le 6 octobre 1918. Libéré, reprend son activité professionnelle à Bellevue-la Montagne jusque dans les années 1970. Boite. Conserve de la considération pour Pétain et la conviction que la Der des Der devait être la dernière. Pensionné en 1923, 1925. Croix de guerre, médaille militaire en 1933.Perd un doigt dans sa pratique professionnelle de menuisier. A la fin de sa vie, apprend à compter à son petit-fils âgé de moins de 10 ans et lui raconte partie de ses souvenirs : que le liquide le plus salubre dont ils disposaient pour se laver avant de manger était leur propre urine fraiche. Qu'ils se reposaient à quelque distance de la tranchée dans des casemates, où les Allemands creusaient des sapes pour y disposer des explosifs et les faire sauter ; ils entendaient le bruit du creusement, sachant qu'ils ne risquaient rien tant que le bruit durait, et que quand il s'arrêtait l'explosion était proche, mais leurs chefs ne leur permettaient pas de sortir si ce n'était pas l'heure, ou de ne pas entrer, de sorte que beaucoup sont morts explosés à cause de la dureté et de la bêtise de la discipline. Que les soldats pissaient sur eux de peur, sans oser désobéir. Qu'ils avaient des masques à gaz et que les Allemands tiraient des obus contenant du gaz moutarde. Que le seul échappatoire imaginable était la maladie, comme dans la chanson Soldat lève-toi, soldat lève toi bien vite ... si tu ne veux pas te lever, fais toi porter malade... mais lui-même n'en avait pas abusé. || Canne sculptée. Deux cadres sculptés, un en bois, Souvenir 1917, un en métal avec photo insérée de Auguste Michel Denozi. Deux photographies encadrées. Une photographie de groupe encadrée. Trois diplômes encadrés. Un sous-verre contenant 7 médailles et décorations. Papiers militaires. Casque avec le bandeau en laiton Soldat de la Grande Guerre 14-18. Guêtres.
Cadre pour portrait photographique
1 Item
Cadre de bois pour portrait photographique (non utilisé), en bois de fruitier, en forme d'écu, 11 x 9 cm, décor en relief : souvenir / 1917 autour d'un cuir découpé orné de chevrons, fonds piqueté. Signé au dos Denozi, et petit crochet d'accrochage. Trace d'un ancienne photo.
Portrait de Auguste et Désiré Letrésor.
1 Item
Portrait des frères Letrésor. L'un est assis est l'autre est débout à ses côtés. Désiré est à gauche et Auguste à droite.