Félix LAVIE dit Albert est né le 11 octobre 1896 à Amou (maison Joualanne) commune des Landes (40) dans le Sud Ouest de la France. Il est le second d'une famille de cultivateurs de 5 enfants et est le premier fils promu à la gestion de la ferme familiale. Il a été appelé pour le service armé le 10 avril 1915 pour participer à la guerre contre l'Allemagne. Il a 19 ans. Albert appartient à la 6ème compagnie du 418ème régiment d'infanterie. Dans une tranchée, près du front, Albert déjeune avec quelques compagnons lorsqu'un obus explose à côté d'eux. Le bas du ventre arraché par un éclat d'obus Albert est transporté à l'hôpital militaire à Amiens. Il y meurt à 6 heures du matin le 3 août 1916. Il est enterré au cimetière de Saint-Acheul à Amiens. Son père Jean LAVIE décède 2 mois plus tard. Mon arrière grand père paternel, Joseph LAVIE, frère de Félix LAVIE dit Albert, se retrouve alors chef de famille à la tête de la ferme à l'age de 17 ans. || Photographie encadrée de grande taille: représentant Félix Lavie dit Albert en entier et qui pose en tenue militaire (manteau, bottes, képi,...). Médaille militaire Livret individuel militaire qui fait état de: - son signalement (cheveux châtains, yeux bleus, front vertical, nez rectiligne, visage ovale, taille 1 mètre 65 centimètres) - N° au registre matricule du recrutement 1534 - Jeune soldat appelé bon pour le service armé de la classe 1916 de la subdivision de Mont-de-Marsan (40 Landes - France) - Campagne contre l'Allemagne du 10 avril 1915 - Instruction générale : sait lire et écrire, ne sais pas nager - Carne de vaccinations - Mesures de l'homme et types d'effets correspondant (manteau, veste, pantalon, képi) - Nomenclature alphabétique des crimes et délits militaires et peines y attachées.

Carte postale envoyée à la famille

Courriers annonçant et expliquant les circonstances du décès. Document de remise de la médaille militaire. Document du Consulat général de France à Londres Certificat d'enregistrement d'un étranger à Portsmouth. Correspondances depuis le Front. || Depuis toute petite je suis bercée par l'histoire de cette oncle, oui je dis bien mon oncle Antoine, dit Henri, frère de mon père, qui est mort le 11 août 1918 à l'âge de 22 ans. Récemment, j'ai retrouvé le dossier où mon père rangeait précieusement le témoignage de cette histoire, avec des lettres écrites à sa soeur depuis le front et quelques photos. Je pense important de pouvoir partager ce témoignage, et surtout de permettre que son sacrifice ne disparaisse pas avec le temps. Cruel destin de ce jeune homme qui n'avait que 22 ans, la vie devant lui et qui été tué quelques semaines avant l'armistice laissant une mère et une soeur éplorées de chagrin, et un petit frère qui l'aura à peine connu.