Claude Vannier, grand-père maternel de la contributrice, Béatrice Koskas, né le 23 décembre 1885 à Manziat dans l'Ain, a fait son service militaire de 1905 à 1908 (classe 1905) au 23e régiment d'infanterie. Il était fermier à Fargès-les-Mâcon (Saône et Loire). Mobilisé en août 1914, il entre au 252e régiment d'infanterie (matricule 018658). Il participe aux batailles de Verdun (3 juin 1916 à 7 mars 1917). Pour sa bravoure en tant qu'agent de liaison, il est cité trois fois à l'ordre de son régiment: le 18 mars 1918 (front de la Marne), le 27 mai 1918 (bataille de l'Aisne); la troisième citation a été subtilisée vers 1938 par un individu qui disait écrire un ouvrage sur la Grande Guerre, sans doute pour se créer un passé glorieux qu'il n'avait pas. Claude Vannier est resté sous les armes jusqu'en mars 1919. || 1- diplôme des batailles de Verdun 37 x 29 cm du soldat Claude Vannier du 13 août 1917 2- citation à l'ordre du régiment 20x 29 cm de Claude Vannier du 2 avril 1918 3- citation à l'ordre du régiment 20x 29 cm de Claude Vannier du 9 juin 1918

Mon oncle paternel, Fernand Amandio, appartenait au 87è Régiment d'Infanterie. Il a été mobilisé le 2 août 1914 à Soissons et il fut agent de liaison cycliste. Il a participé à toutes les campagnes (Somme, Argonne) et à la bataille de Verdun. Il fut démobilisé le 17 juillet 1919. || - 2 pages en vis-à-vis d'un album de photos - Photos et dessins ou caricatures collées sur un cahier d'écolier : 2 caricatures en couleurs du colonel Armand Cour ; 1 double page de photos et 1 photo (23/07/18). - Carte de cycliste : recto-verso

Photographies réalisées par Alfred Besnard à l'aide de son propre appareil de prise de vues. || Alfred Besnard, grand-père paternel de Josselyne Besnard, a été mobilisé le 15 décembre 1914 à Nantes. Il nait à Nantes le 15 mai 1895 où il y exerce le métier de mécanicien vélo jusqu'à ce qu'il soit mobilisé le 15 Décembre 1914 à l'âge de 19ans pour être engagé dans le 19e RI de Brest du jusqu'au 15 septembre 1915, puis dans le 70e RI de ligne de Vitré (35) jusqu'au mois de mai 1918. Il combat à Argonne et Verdun (1915-1917) puis en Champagne. Agent de liaison cycliste sous les ordres du capitaine de Compagnie Gilbert, Alfred Besnard est chargé de porter les ordres, sous les tirs de barrage, à l'Etat-major du régiment. Peu avant la fin de la guerre, il est évacué pour cause de rhumatismes. En mai 1918 il entre à l'école d'aviation militaire de Longvie (Côte d'Or) puis étudie à Istres. Il obtient son brevet de pilote le 25 octobre 1918. Après la guerre, Alfred Besnard s'installe à Olonzac et exerce la profession de négociant en vins. Il rencontre sa future épouse par le biais de sa belle-mère, infirmière à l'hôpital d'Olonzac pendant la guerre. Alfred Besnard est décoré de la croix de Verdun en 1978. Il disparait en 1978