Gabriel Fert | maréchal des logis | blessé à Verdun en août 1916.
Papiers de Gabriel Fert mobilisé le 2 août 1914, blessé par éclat d'obus le 15 août 1916 à la côte 304 durant la bataille de Verdun et démobilisé le 26 février 1916. Ces papiers sont de nature varié puisqu'on y trouve la correspondance qu'il a envoyé à sa femme, Henriette née Varnerot, ainsi qu'à ses parents et ses oncles et tantes. Certains de ces courriers sont écrits sur des cartes postales le représentatn, seul ou avec des camarades. On y trouve également quelques lettres qui lui ont été adressées par son ami, M. Grosjean. Gabriel Fert a également conservé, avec son livret militaire, l'ensemble des documents administratifs et médicaux concernant la guerre. On y trouve les traces de ses passages dans les différents hôpitaux suite à sa blessure ainsi que les séquelles indélébiles de celle-ci sur son corps. On y voit aussi les laissez-passer qu'il a obtenu ce qui permet de voir que ce cultivateur a obtenu plusieurs permissions pour travaux agricoles. Enfin, une partie de cette documentation concerne la reconnaissance de son statut d'ancien combattant. Le maréchal des logis qui a servi dans des régiments de dragons, de chasseurs et d'infanterie a aussi laissé son carnet dans lequel il écrivait sa correspondance et où il notait certaines informations d'ordre militaire comme l'état des effectifs, l'état du matériel équestre... Enfin, il a aussi légué à sa famille son portefeuille qui lui aurait sauvé la vie. Sa fille a en effet noté sur le papier servant d'emballage à cet objet qu'une balle aurait ricoché sur le bouton du portefeuille, déviant ainsi sa trajectoire. De fait, les papiers, photographies de famille et billets qui s'y trouvaient portent la trace du choc et certains sont même tâchés de son sang.
CONTRIBUTOR
Archives départementales de la Meuse
DATE
1914-08-02 - 1930-12-09
LANGUAGE
fra
ITEMS
57
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD034-225_Raoul Atger | maréchal des logis
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Raoul Atger est le grand-père maternel de la contributrice Elisabeth Jeannet. Raoul naît en Lozère, à Saint-Frézal-de-Ventalon, en 1887. Il est engagé dans l'armée en 1913, au sein du 19e Régiment d'artillerie de Nîmes. Lors de la mobilisation de 1914, il est marié à Blanche Martin qui porte leur enfant et réside rue Fulton, à Nîmes. D'après sa correspondance, Raoul est mobilisé en tant que Maréchal des logis, instructeur d'artillerie sur le front de la Marne, à Epernay, Sézanne, ainsi qu'à Souain. Entre 1914 et 1918, Raoul est blessé. Il rentre chez lui avant de repartir au camp d'instruction d'artillerie de Sézanne. Son niveau d'instruction l'empêche d'évoluer dans sa carrière militaire, ce qui semble beaucoup le peiner d'après les lettres qu'il adresse à son épouse. Raoul décède en 1918 au front de Souain. Suite au décès de Raoul, le silence prend place dans la famille jusqu'à la 3e génération représentée par Elisabeth Jeannet, sa petite fille, qui décide, à sa retraite d'entreprendre des recherches sur ce grand-père inconnu. Elisabeth parvient alors à retrouver sa tombe au cimetière militaire de Suippes dans la Marne, numéro 2621. Elle s'y rend en 2001 après une année de recherches difficiles dues au mauvais orthographe de son nom, aujourd'hui rectifié. Elle entreprend ensuite des recherches dans la maison familiale où elle découvre une abondante correspondance, environ 60 lettres écrites par Raoul et envoyées à Blanche, ses sœurs et ses cousines. Elisabeth retranscrit les lettres qu'elle assemble dans un cahier illustré par les photographies de famille correspondant aux protagonistes. Elisabeth partage ses recherches avec sa mère qui découvre ainsi qui était son père dont la mémoire avait été occultée par Blanche. Raoul a été décoré de la croix de guerre. Citons également les frères de Raoul : Francis, mort aux Dardanelles et Julien, qui fut prisonnier en Allemagne puis réfugié sanitaire en Suisse. || 60 lettres écrites entre 1914 et 1918 par Raoul Atger et envoyées à son épouse Blanche et ses soeurs et cousines depuis le front sur sa position d'artillerie, au repos ou au camp d'instruction de Sézanne. Album constitué de retranscriptions de lettres par Elisabeth Jeannet et illustré de photographies de Raoul, Blanche et Colette, leur fille. Ce sont des photos de groupe prises en studio à Nîmes lors de permissions. Coupe-papier, encrier || || Official document || Remembrance || 01 - Ordre de la division n° 59 || || 02 - Certificat médical du poilu || Official document || Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux || Remembrance || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || || 03 - Avis de décès du poilu Raoul Atger || Remembrance || Women || Official document || Valence || || Valence || 05 - Médaille militaire décernée à Raoul Atger || Guerre mondiale (1914-1918) || Official document || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || Remembrance || || Guerre mondiale (1914-1918) -- France || 06 - Portrait de Raoul Atger || Guerre mondiale (1914-1918) || Remembrance
FRBMLI-024 André VAN EYCKE | Maréchal des Logis | tué en 1916 à Maurepas
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Dernière lettre d'André Van Eycke du 20 09 1916. Lettre officielle du 16-10-1916 annonçant sa mort. Photographie d'André Van Eycke en tenue militaire (1913). Citation d'André Van Eycke à l'Ordre du corps d'armée. || André Van Eycke, notre oncle maternel, a été tué le 21 septembre 1916 à Maurepas dans la Somme, à l'âge de 24 ans. Il appartenait au 27e Régiment d'artillerie et y servait comme Maréchal des Logis : il commandait une batterie de 75. Avant la guerre, il était étudiant et faisait des études techniques. Il écrivait à sa tante, Sidonie Van Eycke, la soeur de son père, dont il était très proche, car elle était en zone libre (elle travaillait comme préceptrice dans une riche famille et résida, entre autres, en Suisse). Notre mère, qui est restée pendant toute la guerre à Mons-en-Baroeul, avait une douzaine d'années à cette époque et se souvient de l'annonce de la mort d'André et nous racontait combien le père d'André était effondré (il n'avait que ce fils, enfant d'un premier mariage). Elle avait accompagné sa mère pour aller rechercher le corps en 1921 (on ne rendait pas les corps tout de suite) et en avait été marquée.
FRAM - Charles FRANÇOIS | Maréchal des logis
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J'ai reçu de mon grand-père paternel, Charles FRANÇOIS 168 cartes et lettres écrites pendant la guerre à sa femme, Marie (ma grand-mère). Mon grand-père est né à Neuvelle-lès-Champlitte en Haute Saonne. Il habitait avec sa femme à Neuvelle où résidaient également son père Eugène FRANÇOIS et sa mère. Il était viticulteur et directeur d'une coopérative laitière de Neuvelle. En 1913, ils eurent un fils. Au moment de la mobilisation, il appartenait au 83ème régiment de la 6ème compagnie. Il était maréchal des logis. Puis il intégra le train d'équipage n°19. Son frère Auguste FRANÇOIS, Caporal était aussi au front au sein de la 222-21ème. Charles FRANÇOIS survécut à la guerre et rentra en 1919. Après la guerre, il reprit son métier de viticuleur. Je l'ai bien connu. C'était un notable de province, un personnage dans le village. Il parlait de la guerre: des bombardements, ... || Lettres et cartes de Charles FRANÇOIS à sa femme Marie, 1914-1918. Lettres-cartes d'Auguste FRANÇOIS à ses parents, 1915.