FRAM - Bernard OBRINGER (1889-1977)
Mon grand-père, Bernard Obringer, est issu d'une famille de laboureurs, anciennement établie dans le pays de Bitche à Reyersviller, en Lorraine Mosellane, depuis 1743. En 1911, comme beaucoup d'alsaciens-lorrains, il est incorporé malgré-lui dans l'armée allemande pour 3 ans de service militaire, puis mobilisé en 1914 dans le régiment des Uhlans pour 4 années. Il est envoyé en Russie sur le front de l'Est. Son régiment étant confronté au régiment russe des Cosaques, il endure des épreuves et traumatismes qui l'ont marqué sa vie durant (sur son lit de mort en 1977, il évoquait la cruauté de ces cavaliers cosaques qui terrifiaient l'adversaire par leurs comportements sauvages, allant jusqu'à tailler dans la croupe de leurs montures des lambeaux de chair pour se nourrir durant la bataille...).
Lors d'un recul de l'armée allemande, il se retrouve isolé avec son cheval et le canon dont il avait la garde. Il est fait prisonnier par les Russes et déporté en Sibérie avec d'autres prisonniers allemands. Libéré seulement en 1920 ou 1921, il revient dans son village de Lemberg où il se marie avec Marie Marc(k)us dont il a un fils unique, Albert Obringer, en avril 1923.
Photographie de Bernard Obringer en uniforme/tenue d'apparat de Uhlan vers 1913.
CONTRIBUTOR
Gabriel Obringer
DATE
/
LANGUAGE
deu
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Bernard OBRINGER | régiment des Uhlans | vers 1913
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Portrait photographique de Bernad OBRINGER, en uniforme/tenue d'apparat du régiment des Uhlans (armée allemande), effectué par le photographe E. Wagner, à Saarbruchen, vers 1913. || Front
FRAM - Carnet de guerre du capitaine Bernard Barbat du Closel
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Bernard Barbat du Closel, mon père, sortit en 1911 de l'Institut de chimie de Lyon, avec le diplôme d'ingénieur-chimiste. Il fit son service militaire au 23e régiment d'infanterie à Bourg en Bresse, de 1911 à 1913, puis entra le 10 novembre 1913 en qualité d'assistant au laboratoire du professeur Emile Noelting à Mulhouse. Mobilisé le 4 août 1914, comme sergent au 223e puis 230e régiment d'infanterie, il fit campagne en Lorraine et fut nommé successivement adjudant le 31 août 1914, sous lieutenant le 16 octobre 1914, lieutenant le 29 mai 1915, capitaine le 24 octobre 1915, titulaire de trois citations, il fut décoré de la croix de guerre et fait chevalier de la légion militaire en 1934. Grièvement atteint par les gaz asphyxiants, il fut soigné à l’hôpital de Bar -le-Duc, puis ayant été déclaré inapte à faire campagne, il fut affecté sur sa demande aux services chimiques de guerre , le 25 mars 1918. ...Démobilisé le 18 juillet 1919, il partit en voyage d'études aux Etats unis . Il faut mobilisé de nouveau le 10 septembre 1939, comme capitaine à l'inspection des Forges de Lyon. rendu à la vie civile le 22 juillet 1940, il rentra dans les affaires. Il était membre de la Société chimique de France. Bernard Barbat du Closel a écrit beaucoup de notes, de pensées et de réflexions dans de très intéressants carnets de Verdun ou quand il était au repos. Ce sont des observations très vivantes sur les horreurs de la guerre, sur les souffrances des combattants et sur ses prises de position, contre les états-majors, qui ont fait tuer de soldats pour rien. ce journal fut présenté à la mairie de Versailles, lors d'une exposition sur la Grande Guerre en 1998. || || Carnet de guerre de Bernard Barbat du Closel || Diary || Trench Life || || Trench Life || Diary || Carnet de guerre de Bernard Barbat du Closel || || Trench Life || Carnet de guerre de Bernard Barbat du Closel || Diary || || Diary || Carnet de guerre de Bernard Barbat du Closel || Trench Life || || Carnet de guerre de Bernard Barbat du Closel || Diary || Trench Life || || Carnet de guerre de Bernard Barbat du Closel || Trench Life || Diary
FRAM - Théophile Alphonse BERNARD | 367e RI | 18e compagnie
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M. Bernard est né le 26 octobre 1879 à Saint-Xandre (17). Il a été mobilisé durant toute la guerre jusqu'en 1919. Il a été sur le front de l'Est et a participé à la bataille de Verdun. Il a été blessé en 1917 et fut envoyé à l'hôpital de Belfort. Son arrière petite-fille nous a apporté sa correspondance avec sa femme et ses trois enfants, qui laisse entrevoir toute l'attention que portait M. Bernard à sa famille.