Front || Photographie représentant un groupe de cavaliers du 20ème régiment de dragons, dont Théophile Deserces (2ème rang, 1er homme à droite). La photographie n'est pas datée ou légendée mais il est possible de la dater à une période après le 28 août 1914 (date à laquelle T. Deserces a obtenue la Croix de guerre qu'il porte sur cette photographie) et avant novembre 1915, date à laquelle il est passé au 112ème régiment d'artillerie lourde.

Photographie envoyée le 31/07/1916 à sa nièce et sa mère. Elle représente un groupe de soldats du 105ème régiment d'artillerie lourde dont Théophile Deserces (3ème homme assis en partant de la droite). Il les embrasse toute deux. || Front

Histoire de mon arrière grand père du coté maternel pendant la guerre de 1914 1918. Laforest jean est né le 02.10.1883 à Lyon. Son service militaire est ajourné en 1904 et débute en 1905. Il est remis dans la disponibilité le 12.07.1907. Lors de la mobilisation générale, il est appelé le 02.08.1914 au 238ème régiment d'infanterie de Saint-Etienne, il y arrive le 11.08.1914. Le 238ème régiment d'infanterie fait parti de la 125ème brigade, 63ème division, 13ème région militaire et 1er groupe de réserve. Il comprend 36 officiers, 172 sous officiers, 274 caporaux, 1761 hommes et 135 chevaux. Le 238ème est dans le secteur de Mulhouse en aout 1914. Il est transporté vers la Somme, il participe à la bataille de la Marne du 05 au 11.09.1914 puis à l'Aisne. Le 15.09.1914, le régiment est près de Fontenoy et de la ferme de Confrécourt. Le 16.09.1914, Laforest jean est fait prisonnier à Elincourt (ou Illincourt). Au recensement du 20.09.1914, le régiment ne compte plus que 600 hommes. L'histoire familiale fait état de gazage subi par mon arrière grand père. Laforest Jean est interné au camp d'Erfurt le 17.12.1914. Le camp d'Erfurt comprend des ateliers de désinfection où certains prisonniers mouraient par inhalation de produits toxiques. Il y a 14000 prisonniers dont 2400 meurent dans le camp. Il est ensuite transféré en Suisse à Leysin le 10.08.1917. Le 20.12.1917, il regagne la France et rentre à l'hôpital militaire de Toulouse jusqu'au 05.04.1918. Il est mis en sursis d'appel le 24.06.1918 et travaille aux mines de la haute cappe. On lui diagnostique une sclérose pulmonaire (emphysème) en 1924, il reçoit une pension de 30%. En 1930, la pension passe à 100 % pour tuberculose pulmonaire. Il décède le 11.11.1931 et son fils, mon grand père, devient pupille de la nation. || photos et livret militaire || || Prisoners of War || laforest jean au camp d'erfurt || Laforest jean || Photograph