A la recherche d'un soldat
Les frères Delemarle : Georges (célibataire, né en 1885) est artilleur de forteresse, affecté au Fort de Marre (secteur de Verdun), Jean-Baptiste (né en 1887) fantassin au 365e régiment d'infanterie. Le plus jeune n'a plus donné de nouvelles après une dernière lettre du 5 septembre 1914, en témoigne le courrier de leur soeur Marthe adressée au premier (c'est le 15ème courrier...) dans l'espoir qu'il ait reçu des nouvelles de son côté. La lettre, sur papier pelure est de petites dimensions, sans doute a-t-elle été glissée dans un colis pour ne pas attirer l'attention et parvenir à son destinataire.
Jean-Baptiste a été déclaré Mort pour la France le 6 septembre 1914, à Ville-sur-Cousances (selon sa fiche Mémoire des Hommes sur le site du Ministère français de la Défense) ; selon l'historique du 365e régiment d'infanterie, beaucoup de soldats furent grièvement blessés ce jour-là ou auraient disparu en traversant la Cousances.
Georges est revenu de la guerre ; il écrit le 7 mars 1919 à Sidonie, sa future épouse, pour annoncer son prochain retour (encore 4 jours demain matin); mais il ne retrouvera que sa mère, sa belle-soeur et les enfants de celle-ci, mentionnés dans le courrier de Marthe(son père et sa soeur, auteure de la lettre ci-dessus mentionnée, sont décédés de la grippe espagnole).
Photo de Jean-Baptiste Delemarle, frère de Georges
Lettre de Marthe, soeur de Georges et Jean-Baptiste
carte-photo recto / verso, annonçant l'affectation de Georges au Fort de Marre
Lettre de Georges à Sidonie (sur papier du Foyer du Soldat)
CONTRIBUTOR
DELEMARLE
DATE
1914-09-05 - 1919-03-07
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Recherche désespérée d'un soldat disparu ...
104 Items
C'est la quête inlassable d'un père dont le fils est disparu sur le front , ainsi que toute sa section , le 12 novembre 1914 ... et qui s'est acharné à faire des recherches pendant plus de 4 ans en envoyant environ 66 courriers à tous les organismes ou individus susceptibles de lui fournir des renseignements sur son fils ... Ces courriers s'adressent : --- à l'armée --- aux services des prisonniers de guerre , y compris en Allemagne --- à la Croix Rouge internationale --- aux soldats ayant évolué dans les mêmes secteurs --- aux aumôniers de l'armée --- aux hôpitaux --- et même au général Foch ainsi qu'au roi d'Espagne Alphonse 13 !!! Et ce , jusqu'en 1919 , quand son fils a officiellement été déclaré mort pour la France , avec attribution de la Médaille militaire - Croix de guerre le 4 décembre 1920 ... || --- le cahier contenant tous les brouillons des courriers envoyés par son père (Pierre Gendrault) lors de ses recherches --- quelques lettres de réponses obtenues , y compris la réponse du roi d'Espagne ... mais hélas cette réponse a été égarée lors d'un déménagement : peut-être allons-nous la retrouver ! --- les courriers envoyés par le disparu (Henri Gendrault) à sa famille avant le 12 novembre 1914 --- les courriers envoyés par sa soeur (Henriette Gendreau) à son frère avant sa disparition --- les distinctions décernées à Henri Gendreau
FRAD071-097 Jean-Marie LAROCHE : à la recherche d’un grand-père instituteur Mort pour la France.
1 Item
Récit de Jean-Patrick Laroche sur son grand-père paternel, Jean-Marie Laroche. Le contributeur n’a que très peu de choses transmises par son père notamment sur son aïeul. Il rassemble donc des objets et documents familiaux et réalise des recherches sur lui et ses camarades. Il trouve trois photos de son grand-père et ses médailles, la Croix de guerre et la Légion d’honneur. Il sait qu’il était instituteur ainsi que sa femme, Marie-Caroline Scheiblin, avec qui il se marie le 16 novembre 1899. Il trouve trace de son parcours dans le Livre d’or de l’Ecole Normale de la Seine : « Laroche Jean-Marie (1875-1914), 20ème promotion est né le 28 septembre 1875 à Azé (Saône-et-Loire). Il était instituteur à l’Ecole, 7 rue Ferdinand (17ème), au moment de la déclaration de guerre. Il fut mobilisé le 14 août comme sergent au 20ème territorial d’infanterie de Vierzon. Le 19 octobre 1914, il était nommé sous-lieutenant au 119ème RI active. Le 25 octobre 1914, il partait pour le front comme volontaire. Il disparut au combat du Bois du Luxembourg près de Berry-au-Bac (Marne) dans la nuit du 28 au 29 octobre 1914. Laroche était d’une grande affabilité. Enclin à la gaité, ayant le caractère facile, toujours prêt à rendre service, Laroche était un bon camarade. C’était aussi un aimable collègue, un maître s’occupant activement de ses élèves auxquels il était très dévoué ». Il recherche sa fiche sur le site internet « Mémoire des Hommes » et trouve son numéro matricule : 318, classe 1895, du 2ème bureau de recrutement de la Seine, la date et le lieu de son décès : le 29 octobre 1914 à la Ferme de Luxembourg dans la Marne ainsi que la date du jugement de déclaration de « Mort pour la France » par le tribunal de la Seine le 22 octobre 1920. Aussi, le contributeur a retrouvé sa transcription sur les registres de décès de la Mairie du 17ème arrondissement de Paris. Ici, est présentée une photographie-carte postale où figure Jean-Marie Laroche. Son petit-fils en fait le commentaire suivant : « 20ème RI Territoriale de Vierzon, août 1914. Sergent JM Laroche, premier assis à gauche, dernière photo avant sa disparition. Probablement, le sergent Julien Lambert (1877-1918), deuxième assis à droite ». Le fusil qu’il tient en main est un Lebel et peut être un Kropatschek. Si on agrandit la photo, on peut voir que Jean-Marie Laroche porte un bracelet montre, chose inattendue pour l’époque. Jean-Marie Laroche se porte volontaire pour le front. Le 19 octobre 1914 il est promu sous-lieutenant et le 24 octobre 1914, il est affecté au 119ème RI. En fait ce régiment s’est fait décimé en septembre pendant la bataille de la Marne et il ne restait plus que le quart des effectifs et 7 officiers…. Le régiment passe le 25 octobre 1914 à Paris avant de rejoindre Reims où se déroulent les combats du Godât et de Loivre (première bataille de la Marne). Il est porté disparu dans la nuit du 28 au 29 octobre 1914 au lieu-dit de la Ferme du Luxembourg (Marne) ou Bois du Luxembourg selon les termes du jugement de disparition et aujourd’hui la Vendangerie du Luxembourg des Champagnes Raymond Boulard (2/8/2001) situé à Cauroy-lès-Hermonville, secteur de Reims. C’était pendant une attaque de nuit. (cf. Journal de Marche du 119ème RI) » Le père du contributeur né en 1904, Pierre-Auguste Laroche, avait 10 ans au décès de son père. Le 15 novembre 1940, ce dernier s’engage dans les Forces Françaises Libres et commande la 102e Cie de trains-autos, 2ème brigade, 1ère DFL. Il a participé à la libération de Mâcon en septembre 1944.Son petit-fils Jean-Patrick Laroche qui témoigne aujourd'hui est Premier Maître et a servi 17 ans dans la Marine Nationale.
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