Deux photographies de Alain GARIN et une photographie de Marie CAPITAINE. || Arrière grand-père du contributeur, il a été le premier mari de Marie CAPITAINE. Mort pour la France quinze jours après son mariage à Nouvron-Vingré (Aisne).

Henri de BOISBOISSEL, oncle du contributeur, est né le 30 janvier 1876. Il participe à la Première Guerre mondiale en qualité d'adjudant, puis de sous-lieutenant dans le 21e Régiment d'Infanterie Coloniale. Blessé en octobre 1915 en Artois, il meurt sur le champ de bataille. Il recevra à titre posthume la croix de guerre avec étoile de bronze, une citation et la Légion d'honneur. Alain de KERANFLEC'H KERNEZNE, neveu d'Henri De BOISBOISSEL, est né le 6 mai 1893. D'après le texte accompagnant sa photographie, il aurait fait partie du 41e Régiment d'Infanterie et serait mort au champ de bataille en 1915. Pierre de KERANFLEC'H KERNEZNE, frère d'Alain KERANFLEC'H KERNEZNE, est né le 13 janvier 1898. Selon le texte joint à sa photographie, il se serait engagé dans le 28e bataillon des chasseurs alpins et aurait été tué au combat le jour de ses vingt ans. || Une photographie d'infirmières de l'Hôpital de Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes-d'Armor). Un extrait de souvenirs de campagne. Un carnet répertoriant les dons en argent faits à l'Hôpital de Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes-d'Armor). Un portrait d'Henri de BOISBOISSEL avec deux médailles. Un portrait d'Alain de KERANFLEC'H KERNEZNE. Un portrait de Pierre de KERANFLEC'H KERNEZNE.

Ce tableau de médailles est longtemps resté dans l'atelier de mon père, avec son verre décollé et sa moulure fatiguée. Mon père me parlait très souvent de son grand-père et la seule représentation que j'en avais était cette image d'un homme jeune, en uniforme de soldat, entouré de médailles. Plus tard, lorsque je vins m'installer en Picardie, à Château-Thierry, je fis la visite du chemin des Dames avec mes élèves de CAP. Je savais que mon arrière grand-père était passé là, qu'il conduisait un attelage d'artillerie. Il parait que les paysans Bretons étaient réputés être de bon conducteurs de chevaux. Là, sur les hauteurs de Craonne, le guide nous indiqua un passage particulièrement dangereux pour les attelages. Il fallait manoeuvrer pour prendre le virage en épingle et ils faisaient une cible facile. je ne pus m'empêcher de repenser au portait d'Alain Bervas. Depuis, je n'ai eu de cesse de chercher à remonter ce fil de mon histoire, de celle de ma famille et qui est aussi l'histoire de tellement d'hommes et de femmes dans cette Europe tourmentée du début du Vingtième siècle. || Tableau de médailles