Carnet de notes de Paul Blancherie | ajusteur électricien
Carnet de 118 p,10 x 15 cm, papier quadrillé, couverture noire. Rempli par thèmes avec dégagement de pages blanches. Certaines pages coupées après coup. Panneaux indicatifs. Morse, signes conventionnels, ponctuation. Avions. Signaux d'aviation. Conventions secrètes. Pionniers 19 compagnie (y compris les tués et blessés avec dates). Equipe agricole CID 74e division. Adresses. Parc n°114. Section des projecteurs. Etat-major ID5. Campagnes. Affectations. Permissions et convalescences. Grades anglaises. Métros parisiens. Géométrie. Caractéristiques de moteurs Clerget. Notes littéraires, poétiques, chansons. Fêtes des saints.
CONTRIBUTOR
Archives départementales de la Haute-Loire
3
DATE
1914 - 1919
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD043-003 Paul Blancherie | mécanicien de l'aviation
1 Item
Carnet de guerre de Paul Blancherie. Carte postale, Paul Blancherie en uniforme. Photographie de mariage. Album de cartes postales de la guerre. Tableau encadré sous verres de décorations. Actes de naissance et de décès. || Paul Blancherie est né à Rouen le 29 novembre 1891, d'un père militaire ancien de 1870, survivant de la Dernière Cartouche, Médaille coloniale et ancien garde républicain et gendarme. Conscrit au 74e d'infanterie 12e compagnie le 10 octobre 1912. Puis il repartit dans la Grande Guerre. D'esprit scientifique et mécanicien de formation, il avait le goût de la notation précise ; il était disposé à tirer parti de toutes les occasions de formation que lui ouvrirait la guerre. Parti de Rouen le lundi 22 septembre 1914, en chemin de fer. Intégré au 274e RI. Il nota sur son carnet de façon détaillée, même avec les heures et circonstances (train, ambulance, marche à pied) tous les lieux où il faisait même un court passage, avec souvent des détails (27 septembre 1914, attaque à la bayonnette à Saint-Thierry). Ce document mériterait une exploitation particulière. En revanche dans ses cartes postales adressées à sa famille, irrégulières,32 au total pour toute la guerre, tout va toujours bien. Le 18 mai 1914 il se trouvait près d'Arras à 4 km de son frère Lucien (qui survivra). Puis en Champagne. Le 10 mars 1915 il demande à ses parents de lui envoyer des plaques de verre à photos. Puis Somme de mai 1915 à mars 1916. Téléphoniste du 2 juillet 1915 au 30 avril 1916. Réaffecté à cette date à la 19e compagnie. Sur la Marne à partir de mars 1916. Permission en mai 1916. Puis blessé à la jambe au Ravin de la Mort à Douaumont le 22 mai 1916. Hospitalisé à Vittel, puis permission. Repart en Champagne en août 1916 jusqu'en 1917. Affecté au CID 874 RI le 2 août 1916 jusqu'au 30 septembre suivant. Le 11 janvier 1917 blessé aux Eparges au dos par éclat de torpille, soigné à l'hôpital canadien de Troyes du 14 janvier jusqu'au 28. Permissions à Paris et Rouen en juillet 1917, et nouvelle hospitalisation à Rouen de suites de la blessure précédente. Oise en septembre 1917, dans la Somme le 18, puis dans l'Aisne. Très souvent dans les tranchées, il n'en raconte rien à sa famille. 10 octobre 1917 en subsistance au 26e territorial en équipe agricole. 8 novembre 1917 accepté dans l'aviation à Dijon : refusé comme navigant à cause de ses yeux et de sa blessure, mais affecté au 1er groupe d'aviation à Lyon le 6 décembre jusqu'au 10 décembre. Avril 1918 hospitalisé à l'Hôtel-Dieu de Lyon, puis séjour à Saint-Symphorien-sur-Coise, résidence de sa future femme, Marie Poméon, chapelière lyonnaise, fin avril 1918. Début août stage de formation sur moteur Fiat appareil Bréguet. Se marie à Saint-Symphorien du 15 au 17 septembre, permission de 3 jours. Passé au DCTA en septembre 1918. Octobre 1918 affecté à l'état-major GC 14 en substance à l'escadrille 75 à Lamotte-Breuil, Compiègne, Trécon. Stage de motocycliste à Villemaur DPTA en mars-avril 1919. Commission de réforme à Troyes 11 mai 1919. Ecole de pilote division Voisin 3e compagnie le 25 mai 1919 à Avords. Porteur d'un groupe sanguin rare, donneur de sang au corps-à-corps, en récolte une artériosclérose qui le suivit jusqu'à sa mort et y contribua. Sa femme attrapa la grippe espagnole, ses cheveux blanchirent d'un coup. Son beau-frère Joannès Gontard se maria le 12 avril 1914 avec Marie-Antoinette Poméon, chapelière comme sa soeur. Il mourut pour la France à Salonique, soldat de 2e classe au régiment d'artillerie de campagne 42e, le 6 septembre 1917.Sa veuve mourut elle même presque en même temps, le 18 septembre 1917, en couches, à Saint-Symphorien. Libéré, Paul Blancherie devint surveillant dans l'industrie à Paris, 18e, fut réformé définitivement en juillet 1931 et le 16 juillet 1932, et vécut en région parisienne jusqu'à sa mort le 7 janvier 1959. Il restait passionné de moto et transmit à son unique fille des activités masculines,comme sa pratique du bricolage en électricité. Sa petite-fille, témoin, ne l'a pas rencontré, ayant 7 ans à sa mort. Sa femme mourut un an après lui.
Carnet de notes de Paul Mermet
1 Item
C'est un extrait de la liste des colis reçus, écrite dans le carnet
Portrait photographique de Paul Blancherie | debout | en uniforme
1 Item
Carte postale. Paul Blancherie debout appuyé contre une chaise cannée, devant une toile peinte de parc.