Carnet de travail de Pierre Bastier - 1
Carnet de sabotier tenu par Pierre Bastier pour consigner des informations concernant son travail. Il s'est servi de ce carnet pour livrer son état d'esprit lors de la mobilisation et préciser ses dispositions testamentaires et ce qu'il adviendrait de ses biens s'il disparaissait durant la guerre. Ces quelques pages étaient cachetées ensemble avec une indication manuscrite indiquant qu'il ne faudrait les ouvrir qu'après la guerre, sans savoir s'il en reviendrait sain et sauf. Cette illustration présente les deux premières pages de ces dispositions. Elles sont empreintes d'un certain désenchantement car espérant une nouvelle situation professionnelle meilleure, Pierre se rend compte que le conflit vient mettre à bas ce projet à peine lancé et dresse un bilan assez amer de sa jeune vie (j'ai manqué ma vie note-t-il).
CONTRIBUTOR
Archives départementales de la Haute-Vienne
1
DATE
1914-08
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Carnet de travail de Pierre Bastier - 2
1 Item
Carnet de sabotier tenu par Pierre Bastier pour consigner des informations concernant son travail. Il s'est servi de ce carnet pour livrer son état d'esprit lors de la mobilisation et préciser ses dispositions testamentaires et ce qu'il adviendrait de ses biens s'il disparaissait durant la guerre. Ces quelques pages étaient cachetées ensemble avec une indication manuscrite indiquant qu'il ne faudrait les ouvrir qu'après la guerre, sans savoir s'il en reviendrait sain et sauf. Cette illustration présente les deux pages suivantes de ces dispositions. Il laisse quasiment toutes ses économies à son père et emporte le reste avec lui. Il laisse également tous ses livres à son frère René, également mobilisé, si ce dernier revient en vie du conflit.
Carnet de tranchées de Pierre Bastier - 1
1 Item
Ce carnet d'une cinquantaine de pages est tenu au jour le jour par Pierre Bastier entre le 25 février et le 25 mai 1917. Les lieux mentionnés se situent majoritairement au nord de Reims (Loivre, Merfy, Berry-au-Bac, Courcy notamment). Pierre note évidemment dans ce carnet les combats auxquels il a pu participer, mais aussi les courriers qu'il a pu envoyer et recevoir ou les camarades (notamment haut-viennois) qu'il a pu croiser lors de ses déplacements, ce qui lui permet d'obtenir des nouvelles de sa famille ou de ses amis. Il nous livre également ses impressions personnelles quant au déroulement de la guerre, aux prises de positions de certains et aux ravages que les combats entraînent inévitablement (des morts par milliers, des paysages bouleversés par les trous d'obus, des champs de ruines). Il décrit aussi avec un certain talent les scènes auxquelles il assiste ou les déplacements qu'il effectue y décelant un esthétisme tragique (lueurs des bombardements intenses, marche sur le champ de bataille dévasté dans la brume matinale). Il s'interroge également sur la condition humaine et la capacité des hommes à se détruire mutuellement et à détruire leur monde. La première page reproduite de ce carnet (la page 3) correspond au retour au front après une permission (achevée le 25 février) où Pierre a appris qu'une de ses tantes était atteinte d'un mal incurable.
Carnet de tranchées de Pierre Bastier - 2
1 Item
Ce carnet d'une cinquantaine de pages est tenu au jour le jour par Pierre Bastier entre le 25 février et le 25 mai 1917. Les lieux mentionnés se situent majoritairement au nord de Reims (Loivre, Merfy, Berry-au-Bac, Courcy notamment). Pierre note évidemment dans ce carnet les combats auxquels il a pu participer, mais aussi les courriers qu'il a pu envoyer et recevoir ou les camarades (notamment haut-viennois) qu'il a pu croiser lors de ses déplacements, ce qui lui permet d'obtenir des nouvelles de sa famille ou de ses amis. Il nous livre également ses impressions personnelles quant au déroulement de la guerre, aux prises de positions de certains et aux ravages que les combats entraînent inévitablement (des morts par milliers, des paysages bouleversés par les trous d'obus, des champs de ruines). Il décrit aussi avec un certain talent les scènes auxquelles il assiste ou les déplacements qu'il effectue y décelant un esthétisme tragique (lueurs des bombardements intenses, marche sur le champ de bataille dévasté dans la brume matinale). Il s'interroge également sur la condition humaine et la capacité des hommes à se détruire mutuellement et à détruire leur monde. Les pages reproduites ici (pages 14-15) correspondent au début d'une canonnade à proximité de Reims le 18 mars 1917. La nuit qui avait débuté avec les chants militaires de la section s'achève dans un déluge d'obus provoquant une vingtaine de foyers d'incendie. C'est également le jour de la fête d'un camarade de régiment, bref moment convivial avant de remonter en ligne.