FRBNFM-179 Carnet de souvenirs de guerre d'une petite fille | Denise Dupont
Carnet de guerre de Denise Dupont, petite fille de 12 ans en 1914 qui a tenu son journal, tous les jours durant la guerre. Elle y relate l'histoire de sa famille mais également les événements militaires et politiques.
Elle a été marraine de guerre de plusieurs soldats, dont elle a conservé les lettres.
carnets manuscrits contenants également des lettres, coupures de journaux, images etc.
CONTRIBUTOR
Ruellan Marie-Charlotte
DATE
1914-08-01 - 1919
LANGUAGE
fra
ITEMS
3
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Histoire de Camille RICHARD par sa fille et sa petite fille
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Camille Richard a 28 ans en 1914. Il est marié, a deux enfants et est professeur d’histoire-géographie. Adjudant de réserve, il rejoint, le 4 août, le 327ème RI qui s’est constitué à Valenciennes. Le 23 août, à la tête de sa section, il est grièvement blessé et fait prisonnier à Anthée, près de Dinant(Belgique), lors de la bataille dite de Charleroi. Pour « sa belle conduite au feu »,il sera ultérieurement cité à l’ordre du corps d’armée et recevra la croix de guerre avec palme. Il est soigné jusqu’en août 1915 au lazaret de Jemelle (village rattaché maintenant à la commune de Rochefort) établi dans l’école des filles. Il est ensuite transféré en Allemagne au camp de Sennelager(I puis II), près de Paderborn, Westphalie où il reste jusqu’en décembre 1916. A la suite sans doute d’une visite du camp par la Croix Rouge, il est transféré en Suisse à Lausanne puis à Glion sur Montreux à l’hôtel Placida, transformé en lieu d’internement. Sa femme et ses enfants viennent l’y rejoindre en 1917. Il est rapatrié en France en mai 1918. Il reprend ensuite ses activités universitaires et d’enseignement à Poitiers puis Paris mais décède en 1929 des séquelles de la guerre, laissant une veuve et quatre enfants. Il est reconnu « Mort pour la France » || Photographie de blessés soignés au lazaret de Jemelle (Belgique) Cartes postales /photographies représentant des prisonniers du camp de Sennelager (photos de groupe ou individuelles)(Westphalie Allemagne) Photographies et carte postale de l’hôtel Placida à Glion sur Montreux (Canton de Vaud Suisse)
FRBMLI_036 Histoires de Léon Druelle et de sa fille Denise Druelle
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- 036-01 : 5 carnets manuscrits écrits par Coralie, l'épouse de Léon, entre 1914 et 1918. Elle vivait à Loos ; le 5è carnet retrace la libération et le voyage de retour de Léon. Dans les petits carnets, il y a des récits de l'arrière-grand-mère sur les Allemands qu'elle était obligée de loger (les logeants). - 036_02 : photo de Denise en communiante on avait dû m'acheter des chaussures neuves à 4 francs ; elle est envoyée par Denise à son papa, datée du 25/7/1916. - 036_03 : photo de la salle du courrier dans le camp de prisonniers ; Léon est identifié par une croix - 036_04 : vue de l'intérieur du baraquement. Léon visible. - 036_05 : photo du groupe des sous-officiers de la baraque 6b, avec tous les noms au verso. Léon identifié par une croix. Date : 18/10/1915 - 036_06 : carnet manuscrit, contenant la liste et le descriptif des cartes et lettres adressées, des colis reçus. A noter : tous les 15 jours, Léon recevait un colis de son employeur, Thiriez, à Loos, où il a travaillé pendant 60 ans (de l'âge de 15 ans à 75 ans). - 036_07 : photo de Léon datée de 1917. || Histoires de Léon Druelle et de sa fille Denise, rapportée par Madame Virginie Hullaert, petite-fille de Denise. Léon Druelle, sergent-major, a été fait prisonnier le 7/9/1914 à Maubeuge au moment de la capitulation de la place. Il est resté dans le camp de Friedrichsfeld-bei-Wesel pendant toute la durée la guerre ; il est rentré en France le 10/12/1918. Denise a été traumatisée par la longue absence de son père et par le fait qu'il n'ait pas pu assister à sa première communion le 18/6/1916. Le retour de son père a été le grand bonheur de sa vie. Son gendre disait qu'elle parlait davantage du retour de son père plutôt de sa vie avec son propre mari. Elle a raconté beaucoup de choses à sa petite-fille. Elle avait été témoin d'une exécution sommaire : un homme avait crié sale boche ! à un Allemand dans la rue, et on l'a mis sur une chaise et fusillé ! Dans la mémoire de Denise, les prénoms Guillaume et Frédéric étaient associés aux Allemands, et Denise n'aurait pas aimé que sa fille donne ces prénoms à ses enfants. La guerre 14-18 était très présente dans ses souvenirs, et influençait sa vie quotidienne. Elle a gardé une sorte de haine envers les Allemands jusqu'à son décès en 1980.
Journal de guerre de Marthe Dupont
1 Item
Première page du Journal de guerre de Marthe Dupont (1er août 1914)