L'adjudant Jean Marie Vachez a laissé des carnets de vols datant d'avril 1916 à juin 1918 : détail de ses vols et des lieux bombardés. || Jean Marie Vachez a fait la guerre en tant qu'aviateur militaire : il était adjudant dans l'escadrille VC 110. Après la guerre, il a continué sa carrière dans l'Armée de l'Air.

Journal de guerre d'Edmond Bourset, rédigé d'après ses notes, en 1920. || Edmond Bourset s'est engagé dans les chasseurs à pied à Bruyères (Vosges) où il était en garnison. Il a combattu en 1914 sur le front des Vosges. Un fils était né en 1911. Il était très courageux et a fini la guerre comme sous-lieutenant. Il a participé également à l'offensive du Chemin des Dames. Il a été blessé deux fois à Verdun, dont la seconde le 4 octobre 1918. La première fois, il a été blessé à la tête ; tous ses hommes ont alors été blessés, tués ou faits prisonniers. Au retour dans la vie civile, il a bénéficié d'un emploi réservé, comme buraliste puis précepteur.

Edmond Freye est né le 4 juillet 1880 à Saint-Martin-en-Ré. Peintre de profession, il est incorporé en août 1914 dans le 57e régiment d'infanterie comme soldat de 2e classe. Il meurt à Longueval (Ain) le 2 novembre 1914, peu après avoir été touché par un obus. La veille de sa mort, il écrit une dernière lettre à sa femme, qui reçoit par la suite une boîte contenant quelques effets conservés par son mari. Durant le conflit, Mme Freye perçoit des indemnités exceptionnelles de guerre et a droit à un travail : elle est affectée à la fabrication des pansements, sur les boulevards Bosc-Brienne à Bordeaux. || Boîte oblitérée transmise à la veuve d'Edmond Freye : lettre manuscrite (1er novembre 1914), briquet, plaque d'identification, cercle d’un médaillon en or, morceau du voile de mariée de sa femme ajout : deux papillons de rappel des indemnités exceptionnelles de guerre attribuées à sa veuve entre le 1er juillet et le 30 novembre 1918. Photographies : cliché représentant la compagnie Edmond Freye deuxième en partant de la droite ; cliché représentant la tombe d'Edmond Freye dans le cimetière de Longueval accompagnée d'une carte postale (20 octobre 1920). Cartes postales : cimetière de Longueval ; 11 cartes postales-correspondance transmises par Edmond Freye à sa famille ; 5 cartes postales manuscrites transmises à Madame Freye ; 7 cartes postales non manuscrites illustrant la ville de Verneuil et ses ruines ainsi que deux vues de Longueval.