FRAD037_047 Henri HYM
Photographies ; correspondance (carte postale).
Henri HYM, né le 6 avril 1883 et décédé le 3 mars 1987 à Paris. Marié le 25 juillet 1914, il part le 3 août 1914. Il est fait prisonnier le 30 septembre 1914 et est interné à Meersburg (Allemagne) à partir de 1915.
Photographie de groupe au camp de Meersburg (Henri Hym est assis à gauche) adressée à son épouse et à sa fille.
Photograph
Photographie prise lors de la visite d'une délégation de la Croix-Rouge au camp de Meersburg (Henri Hym est au fond, devant un panneau blanc).
Guerre mondiale (1914-1918) -- Prisonniers et prisons
Front
Carte postale adressé à Henri Hym par son épouse.
Guerre mondiale (1914-1918) -- Femmes
Postcard
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CONTRIBUTOR
Hélène WILLIAMS
DATE
1914 - 1918
LANGUAGE
fra
ITEMS
4
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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01-Journal de prisonnier de guerre de Henri Hym
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Journal de prisonnier de guerre de Henri Hym (page du 30 septembre 1914)
FRBNFM-270 Histoire du soldat Henri Hym | prisonnier de guerre
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4 documents : un poème, un journal de prisonnier de guerre, un document dactylographié daté du 25 décembre, un jeu de l'oie patriotique || Mon grand-père paternel, Henri Hym, a été prisonnier de guerre dès le mois d'août 1914, durant tout le conflit. Il a notamment été interné au camp de Merseburg en Allemagne. Il a écrit un journal de guerre d'août 1914 à décembre 1918 dans lequel il témoigne de sa vie quotidienne de prisonnier. Il s'est marié le 14 juillet 1914.
FRAD077-034 | Henri Hym | prisonnier dans le camp de Merseburg
1 Item
Au moment de la déclaration de la guerre, le grand-père du contributeur, Henri Hym, habite à Saint-Maur-des-Fossés (France, Val de Marne), il est marié à Thérèse, qu'il surnomme Tété, depuis le 25 juillet 1914. Il est mobilisé au 26e Régiment d'Infanterie 32e Compagnie 3e section 9e escouade. Dès les premiers jours de sa mobilisation, Henri Hym écrit quasiment quotidiennement à sa femme. Les lettres qu'il lui envoie sont conservées par cette dernière dans une chemise cartonnée achetée à cet effet sur laquelle il est imprimé Guerre 1914-1915-1916. Album de ses lettres. Cette pochette a été conservée par la famille. Il est ainsi possible de reconstituer son parcours. Le régiment part de Paris pour l'Est de la France : Brienne-le-Château dans l'Aube (du 3 au 7 août 1914, Henri Hym est cantonné à Sainte-Savine (Aube), dans une ferme), puis il se trouve à Toul en Meurthe-et-Moselle jusqu'au 5 août 1914, puis à Troyes (France, Marne) à compter du 6 août. Il voit sa femme à Troyes du 11 au 14 août 1914. Son régiment y reste jusqu'au 5 septembre, puis il part pour Mâcon jusqu'au 17 septembre environ. Le régiment est à nouveau déplacé, le 25 septembre il se trouve près de Dompierre (Somme), à proximité de la ligne de feu. Il combat à Méaulte (Somme) où sa compagnie compte 15 à 20 blessés. Le 29 septembre, il retourne à Dompierre. Le 30 septembre, il est fait prisonnier. Emmené vers Cambrai (Nord) où il arrive le 2 octobre matin, il en part en train pour le camp de Zossen (Allemagne) où il reste les 6 et 7 octobre, puis il part pour le camp de Havelberg et à partir du 12 novembre il se trouve au camp de Salzwedel en Allemagne (Gefangenen n° 96, Lager I). C'est dans une lettre du 27 octobre 1914 qu'Henri Hym apprend à sa femme qu'il a été fait prisonnier par les allemands. Il y reste dans ce camp pendant environ un an. Ensuite, il part au camp de Merseburg (à compter d'octobre 1915) où il reste jusqu’à la fin de l'année 1918 ou le début de 1919 avec un séjour au camp plus sévère d'Alten Grabow de mars au 19 avril 1916. Ce changement de camp s'est fait en représailles du gouvernement allemand pour répondre aux mauvais traitements fait aux prisonniers allemands au camp de Biessard (Seine-Maritime) ainsi que l'écrit Henri Hym dans une de ses lettres. Dans le camp d'Alten Grabow il fait des travaux de terrassement pour la construction de canaux. Dans une lettre en date du 7 décembre 1918 Henri Hym annonce son retour prochain à sa femme, mais il est toujours au camp le 29 décembre car il aide la Croix Rouge. Dans ses lettres, Henri Hym donne de ses nouvelles et demande à sa femme de les transmettre à la famille et aux amis, il en demande de ses connaissances. Les courriers sont également l'occasion pour lui de demander certaines denrées à sa femme notamment du savon pour le corps et pour le linge, du thé de chez Félix Potin, des biscuits, du corned-beef etc., voire de l'argent. Il comptabilise les colis reçus et informe sa femme de leur réception. Henri Hym a également conservé les programmes des spectacles auxquels il a assisté durant la durée du conflit. Après son retour, sa femme donne naissance à deux enfants le 16 novembre 1919, Louis et Marguerite (cette dernière décède le 21 novembre). || 1- Photographie d'Henri Hym, 2- Lettre d'Henri Hym à sa femme Thérèse en date du 12 septembre 1915, 3- Lettre d'Henri Hym à sa femme Thérèse en date du 26 septembre 1915, 4- Programme du Théâtre aux Armées de la République, 30-31 octobre et 1er novembre 1917.