Certificat de bonne conduite décerné à Léon Depeix
Front
Certificat de bonne conduite décerné au soldat Léon Depeix, du 163e régiment d'infanterie, encadré. Le certificat a été délivré à Sarrelouis par le colonel commandant le 163e RI.
CONTRIBUTOR
Archives départementales de la Haute-Vienne
1
DATE
1920-05-14
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAD087_051-Certificat de bonne conduite décerné à Léon Depeix
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Histoire de Léon Depeix racontée par sa petite-fille. Né le 29 mai 1898, de parents cultivateurs-colons domiciliés à Tronche, hameau situé sur la commune de Châteauneuf-la-Forêt (Haute-Vienne), Léon Depeix est incorporé à l'âge de 19 ans (mai 1917). Blessé le 11 août 1918 au sud de Mirancourt (Marne), il est évacué sur ambulance à l'hôpital de la 17e armée à Mirecourt (Vosges) le 18 août 1918. Il est renvoyé dans ses foyers le 7 juin 1920 en attendant son passage dans la réserve de l'armée active (affectation au 63e RI stationné à Limoges). Il reçoit le ruban de la médaille de la Victoire et un certificat de bonne conduite (décerné le 14 mars 1920 à Sarrelouis). Durant sa vie, il aura été tour à tour majordome chez des ourgeois de Châteauroux, puis cantonnier et enfin, après la guerre, manœuvre B29 à l'Arsenal de Limoges (usine de construction aéronautique dépendant de l'Armée de l'Air et spécialisée dans la réparation des moteurs d'avion) et ce jusqu'à sa retraite. Il sera père de 4 enfants et grand-père de 7 petits-enfants. Il décède le 19 février 1982 et repose au cimetière de Panazol (Haute-Vienne) où son épouse, Céline, le rejoint 29 ans après (le 14 février 2011), à l'âge de 104 ans. || Certificat de bonne conduite décerné à Léon Depeix à Sarrelouis le 14 mai 1920.
Certificat de bonne conduite
1 Item
Un Certificat de bonne conduite lui a été délivré. || Mon grand père, monsieur Augustin BOURROUL, né à Vallauris en 1890, après 3 ans d'armée, a été mobilisé en 1914 et affecté au 173ième régiment d'infanterie. Engagé au combat au Fort de Doumont et sur différents fronts, il vécut la vie des tranchée très douloureusement par la proximité de la mort, des rats et des poux. Les attaques des tranchées ennemies étaient d'une extrême violence de part et d'autre ; les relèves des combattants étaient assurées lorsque 80% des pertes étaient enregistrées. Il dût son salut à une blessure grâce à laquelle il fut rapatrié à l'arrière des lignes. Grâce à ses origines, il se fit passer pour un Italien et de ce fait, il fut pris en charge par les services sanitaires. Suite à ses périodes extrêmement violentes et douloureuses, il garda toute sa vie durant, comme marquées au fer rouge, les scènes d'horreur. Sans cesse, à chaque réunion de famille, il nous racontait avec beaucoup de réalisme et de précision la vie des fantassins de base. Durant toute son existence, jusqu'à l'âge de 95 ans, il ne put faire l'impasse de cette période qu'il gardait toujours aussi vivace à l'esprit. Génération d'hommes meurtris dans leur chair, leur âme, avec l'impossible retour à une vie civile ormale, ils furent, malgré eux, l'enjeu géopolitique de cette période, hélas.