Porte chaussée à Verdun après les bombardements.
La série de cartes postales à laquelle appartient celle-ci présente un certain nombre de vues de la ville de Verdun et de monuments de celle-ci avant et après les bombardements allemands. Cette photographie représente la porte Chaussée, monument incontournable du patrimoine local, durement éprouvée par les bombardements.
CONTRIBUTOR
Turmenko Maryline
DATE
1916
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Le beffroi d'Arras après les bombardements.
1 Item
Front || Peinture de la place des héros d'Arras représentant le beffroi détruit. La peinture est datée de 1915.
Vue des quais et de la ville de Verdun après les bombardements.
1 Item
La série de cartes postales à laquelle appartient celle-ci présente un certain nombre de vues de la ville de Verdun et de monuments de celle-ci avant et après les bombardements allemands. Ici apparaissent les quais et une partie de la ville suite aux destructions allemandes.
FRAD059-08 Porté disparu à Verdun
4 Items
Il s’agit d’un ensemble comprenant des photos, des dessins, du courrier, des articles de journaux réunis dans un classeur. || Georges Ratel, grand-père de la contributrice, né le 10 décembre 1883 et mort en 1978, a constitué un album plein de sensibilité pour retracer les événements les plus marquants de sa vie, en particulier la période de la guerre. Georges Ratel, d’origine normande (sa mère vit à Rouen), habite Paris. Marié, père d’une petite fille, il a fait 2 ans de service militaire avant la guerre, puis est mobilisé et entame une longue correspondance avec son épouse Marthe. L’album constitue pour cette période une sorte de parallèle entre la vie domestique, à l’arrière du front, illustrée par de nombreuses photos familiales et la vie des combattants. Tandis que son frère Lucien fait partie de l’armée d’Orient, Georges est envoyé sur le front occidental. En 1915, il est dans le Pas-de-Calais, puis il part à Verdun. La bataille de Verdun marque un tournant ; en effet, Georges est tout d’abord porté disparu. Par de nombreuses lettres affectueuses, la famille entoure la malheureuse Marthe d’une vive sollicitude dans ces moments d’incertitude, de chagrin et de crainte. De son côté, le chef de bataillon de Georges envoie lui aussi plusieurs lettres à Marthe Quand la famille finit enfin par recevoir des nouvelles de Georges, c’est pour apprendre qu’il a été blessé à la tête par un éclat d’obus et qu’il a été fait prisonnier. Georges reprend alors la correspondance avec son épouse, ils s’échangent des photos. A l’issue de la guerre, Georges attend 1954 pour recevoir la médaille militaire et 1977 pour la Légion d’honneur. Le classeur illustre le vécu de Georges et de sa famille, tel que lui l’a ressenti, avec ses chagrins, ses fiertés et ses amertumes. Par ailleurs, ont été recueillis des documents (cartes postales, photographie) qui concernent Lucien qui a fait la guerre en Orient jusque 1921 et dont le destin a pris une tonalité plus sombre : travaillant à Rouen dans une banque, il s’installe ensuite à Drancy, comme responsable d’un magasin de vêtements. Sans enfant, il perd sa femme jeune et se suicide en 1956.