FRAM - La guerre d'Henri GOGNEAU
Carte postale
Le 4 janvier 1917, Henri GOGNEAU, soldat de 1ère classe à la 19ème compagnie du 269ème régiment d’infanterie, au front depuis le début des hostilités est très grièvement blessé et gazé. Il est amputé de la jambe droite.
Convalescent en Bretagne, il écrit : « J’espère que je suis beau gosse tout de même et que je pourrais encore faire une connaissance …» A 34 ans, il est alors veuf avec 1 fille et 1 garçon depuis 1915. Il rencontrera une dame qu’il épousera le 30 janvier 1918.
C’est sa petite-fille, Madame Josiane RENIE-CORSAINT, qui a conservé cette carte postale.
Postcard
CONTRIBUTOR
Josiane RENIE-CORSAINT
DATE
-
LANGUAGE
fra
ITEMS
1
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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FRAM - La guerre d'André Briard (1884-1919)
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État général des services et campagnes, 1919 Lettre d’André Briard à sa femme Eugénie , 1914 Certificat de bonne conduite, 1907 Bulletin de santé, rhumatismes, 1915 Certificat médical rhumatismes, 1916 Certificat médical, bronchite, 1917 Certificat d'origine de blessures de guerre, 1917 Citation à l'ordre (italien), 1917 Citation à l'ordre, 1917 Certificat médical suites blessures de septembre 1917, 1918 Avis de décès, 1918 Acte de décès, transcription, 1918 Relevé d'effets d'André Briard Effets personnels d'André Briard, photographie Effets personnels d'André Briard (médaille), photographie Médaille militaire posthume, 1921 Transfert de corps d'André Briard, 1920 Exhumation du corps d'André Briard, 1922 Photographie d'un groupe de soldats, canonniers, dont André Briard || Les documents concernant la guerre d’André Briard ont été remis par Claude Briard son petit-fils. André Briard est né le 22 août 1884 à Hargnies dans les Ardennes. Jeune soldat appelé de la classe 1904, il est incorporé à compter d’août 1905 comme canonnier. En 1908, il passe dans la réserve de l’armée active et est affecté au 4è bataillon d’artillerie à pieds. Il est alors stationné à Verdun, au fort de Moulainville. Rappelé à l’activité lors de la mobilisation générale du 1er août 1914, il intègre le 102è régiment d’artillerie lourde. C’est au début de la guerre qu’il écrit à sa femme Eugénie pour lui raconter son quotidien et lui demander de lui envoyer le portrait de son petit garçon prénommé André comme lui. Blessé à plusieurs reprises entre 1915 et 1917, il souffre de rhumatismes et de bronchite aigüe. Il est nommé maitre pointeur en mai 1917. Envoyé combattre en Italie, il est sérieusement blessé en septembre 1917 en déchargeant un camion de munition en flammes. Il obtient alors une citation à l’ordre du régiment. Après une longue convalescence, il repart au combat dans l’Est de la France et est tué le 21 octobre 1918 à Gesnes dans la Meuse. Ses effets personnels sont restitués à sa famille. Il reçoit la médaille militaire à titre posthume en 1921. Son fils André (le père de Claude) sera Pupille de la Nation.
FRAD077-049 guerre d'Henri Cluze
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1: citation du 15 août 1916 à l'ordre du régiment 2 : photo, Henri Cluze à gauche avec deux camarades; 3 : texte de la carte postale : correspondance au dos, avec légende photographie prise dans les ruines d'une maison bombardée par les boches après leur fuite, 21 juillet 1915 4 : photo, le grand-père de la déposante, Honorine sa femme et leur fille Germaine, en 1916, après la mort de son frère Amédée || Grand-père Henri Cluze, cantonné au château de Ferrières et à Roissy-en-Brie. Mobilisé vers Grenoble, mais sa petite-fille ne connaît pas le détail de son parcours, le livret militaire n'est pas en sa possession ; elle peut se renseigner, nous fournir le numéro de matricule. Elle détient la photocopie d'une citation : 6ème régiment d'infanterie, cité le 15 août 1916 à l'ordre du régiment. Son grand-père (Henri Cluze) a reçu la Croix de guerre ainsi que la Légion d'honneur. Un des frères d'Henri, Amédée Cluze, porté disparu en 1916, fut disloqué par un obus devant Arras, l'autre frère, Anatole, était dans l'infanterie de marine ; c'était le parrain de la déposante. Les deux soeurs ont été infirmières, elles attrapèrent la tuberculose en se consacrant aux soins et en moururent. Son père, André Ballouhey, né le 19 mai 1899 à St Eloy-les-Mines (Puy-de-Dôme), a fait la guerre de 1914, il fut engagé volontaire en 1917, âgé de 18 ans. Il alimentait les canonniers sur le front en obus, de nuit, avec une charette tirée par 4 chevaux et un cheval de remplacement, le sous-verge. Le 11 novembre 1995, il reçut rétroactivement la Légion d'honneur, à Saint-Marcellin d'Isère. Il fut bien sûr mobilisé en 1940 (pas sur le front, mais à la préparation militaire). A reçu un éclat d'obus sur le nez, vers la frontière belge, était présent à Verdun. Henri Cluze a fondé le Colis du soldat en 1939 puis a fait un AVC ; sa femme, Honorine Cluze, née Mandier, en association avec la Croix-rouge, a fondé le Colis du prisonnier. dépôt temporaire pour numérisation : 23 lettres ou cartes postales (correspondances des Armées de la République, carte en franchise) d'Henri Cluze, une de sa soeur Jeanne, une de son beau-frère Charles Mandier.
FRAM - La Première Guerre mondiale dans la vallée de Munster
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