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Une famille Lorraine

Pièce d'identité allemande. Le verso comporte des explications en Allemand et en Français.
Il s'agit de l'histoire de ma famille en Meurthe-et-Moselle. Mon arrière grand-mère paternelle Marie Theis était allemande de part l'annexion. Je transmet la copie d'une pièce d'identité délivrée par la kommandantur de Herserange-Mexy. Ce document a été délivré le 18/09/1915.

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CONTRIBUTOR

Alexandra Lefaux-Theis

DATE

-

LANGUAGE

deu

ITEMS

2

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

PROGRESS

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TRANSCRIBERS
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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/b116b8907ab89a651b8afe10ddae319a

Type

Story

Language

deu
fra
Français
Deutsch

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Language

mul

Agent

Alexandra Lefaux-Theis | europeana19141918:agent/b116b8907ab89a651b8afe10ddae319a

Created

2019-09-11T08:25:51.048Z
2020-02-25T08:28:39.198Z
2013-11-24 19:49:55 UTC
2013-11-24 19:53:52 UTC
2013-11-24 19:55:01 UTC

Provenance

INTERNET

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_10144

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Une famille allemande en Alsace

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BORKEL/ZERWECK Une famille allemande en Alsace de 1910 à 1919 L'origine : Le père de famille, Max Karl BORKEL, °20/10/1852 à Chemnitz (Sachsen) , fils de Karl Robert et de Auguste Louise GÜNTHER, +4/3/1934 à Wuppertal (BW). Ils se sont mariés le 26/4/1884 à Nürtingen (BW) (fig.1 en annexe). La mère de famille, Christiane Louise ZERWECK, °6/9/1858 à Nürtingen (BW), fille de Wilhelm Friedrich et de Christiana Zofina SPEIDEL(fig.2), + ??? La famille se construit : Une première fille est née : Johanne Auguste, °28/5/1884 à Nürtingen, +1/6/1884 à Nürtingen. Après ce décès la famille s'installe à Chemnitz (Sachsen). Naissent 5 enfants : Max Robert °20/2/1886 à Helbersdorf-Chemnitz (fig.3) Bruno Friedrich °28/8/1889 à Glösa-Chemnitz (fig.4) Carl Max °7/2/1892 à Furth-Chemnitz (fig.5) + 25/5/1892 à Furth-Chemnitz (fig.6) 1an sa jumelle Johanna Louise °7/2/1892 à Furth-Chemnitz (fig.7) Avant 1895, la famille s'installe à Ricklingen (Nieder Sachsen) près de Hannover. Naissent 2 enfants : Karl Wilhelm Heinrich Christian °13/2/1895 à Ricklingen (fig.8) - qui sera mon grand-père géniteur- Augusta Dora Clara °28/5/1898 à Ricklingen (fig.9) Après un passage par le Luxembourg, la famille s'installe avant 1912 dans le nouveau länder, en Alsace, à Strasbourg, Grüneberg, Hasslachest.11, comme l'atteste les recensements locatifs (fig. 10 à 15). Le père et le fils ainé, Max Robert, sont tanneurs et sont embauchés à la tannerie de Lingolsheim, Adler&Oppenheimer (fig.16 à 19) (devenue Tanneries de France, puis Costil avant de fermer définitivement), registre des employés (fig.20 et 21). Karl Wilhelm y est embauché comme apprenti verrier. Le père entre le 14/06/1910 Max Robert entre le 27/09/1909 Karl entre le 1/8/1912, sort le 2/9/1914 Le 1/10/1913 Max Robert épouse Hélène WEISSROCK à Eckbolsheim. 1914, l'enfer commence : En 1914, le père à 62ans, les trois garçons sont appelés sous les drapeaux. Le 15/11/1914 Bruno Friedrich est tué au combat en Belgique à Hollebeke, près d'Ypres (fig.22). Le 30/9/1915, c'est au tour de Max Robert d'être tué à Tahure, en France près de Chalons-sur-Marne (fig.23 à 25) En 1917, ce sera au tour de Karl Wilhelm, de mourir du choléra sur le font de l'est près de Kiev ??. De cette famille décimée il ne restera que deux filles. Après l'armistice, comme toutes les familles allemandes en Alsace, ils seront expulsés vers l'Allemagne le 25/01/1919. Johanna épousera Heinrich WALZ le 19/6/1921 à Mainz-Gonsenheim (BW) elle décédera le 10/6/1977 à Heppenheim (BW). Augusta Dora épousera Paul DOROZALA à Wuppertal, c'est également là que décédera le père Max Karl le 4/3/1934 (fig.26). La permission qui change tout : Fin 1915, Karl Wilhelm (fig.27 et 28) de retour provisoirement en Alsace avec sa compagnie ou elle donne un concert militaire en place publique (Karl jouait d'un instrument à vent, flûte, pipeau). Il fait la connaissance à Strasbourg de Joséphine ENGEL, ma grand-mère, receveuse aux tramways (fig.29). Après une courte liaison, Karl est rappelé au front, il partira vers Kiev ou il décédera en 1917. Entre-temps, le 18/5/1916, naît mon père Charles ENGEL (fig.30) ,à Kintzheim, village de la famille. La famille allemande aurait voulu que ma grand-mère vienne vivre en Allemagne, mais celle-ci était farouchement alsacienne française, elle épousera à Paris le 23/12/1939 François BASSET, ancien marin mutin de la Mère-Noire de 1918, mais ceci est une autre histoire. Nota : en rouge mes recherches Remerciements : Marie Françoise HUSS de Vendenheim-le-bas (67) Dr. Ernst LEUTERT de Singen + (BW). Klaus PETSCHMANN de Dresden (Sachsen) Jean-Pierre BRUN, directeur des anciennes tanneries Costil à Lingolsheim (67) Dr. Günther WEBER Michaela BECKER || ANNEXES Photos et images Fig.1 Mariage de Karl Max BORKEL et Christiane Louise ZERWECK Fig.2 Famille ZERWECK Fig.3 Naissance Max Robert Fig.4 Naissance Bruno BORKEL Fig.6 Naissance Carl Max BORKEL Fig.6 Décès Carl Max BORKEL Fig.7 Naissance Johanna BORKEL Fig.8 Naissance Karl Wilhelm BORKEL (grand-père) Fig.9 Naissance Augusta Dora BORKEL Fig. 10 Recensement locatif Max BORKEL Fig.11 Recensement locatif Max BORKEL Fig.12 Recensement locatif Robert BORKEL Fig.13 Recensement locatif Hélène WEISSROCK Fig.14 Recensement locatif de Bruno BORKEL Fig.15 Recensement locatif Johanna BORKEL Fig.16 Tanneries Adler&Oppenheimer à Lingolsheim Fig.17 Tanneries Fig.18 Tanneries Fig19 jeton pour une bière Fig.20 Registre des employés de la Tannerie Fig.21 Registre suite Fig.22 Décès de Bruno BORKEL Fig.23 Décès de Robert BORKEL Fig.24 Tahure lieu de décès de Robert Fig.25 Champ de bataille de Tahure Fig.26 Décès du père Max BORKEL Fig.27 Karl Wilhelm BORKEL mon grand-père en uniforme Fig.28 son parcours militaire partiel Fig.29 Ma grand-mère, Joséphine ENGEL receveuse des trams de Strasbourg Fig.30 Ma grand-mère et mon père en 1920 || || Book || Français || Un document pdf avec texte, photos et documents || BORKEL Karl || Deutsch

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FRAD008_65 La famille Brion | une famille d'Officiers

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Campagnes militaires de Maurice Brion || || Département de la Meuse || Bataille de Verdun (Meuse) || Guerre mondiale (1914-1918) || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles -- Front occidental || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles || || Photograph || Maurice Brion et Jeanne Léonard, le jour de leur mariage

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Une famille exceptionnelle au Cayron (Aveyron)

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Cette famille exceptionnelle, installée au Cayrol, a donné un instituteur, un chanoine et un médecin, tous les 3 titulaires de la Légion d'Honneur. Urbain Clément CAMBOURNAC (06/06/1856 Paris II – 25/01/1945 Le Cayrol), fils de Laurent et Jeanne Rose LAPORTE, petit-fils de Pierre Jean et Anne CONSTANS, bien que né à Paris, se marie en Aveyron le 23/09/1880 à Montpey-roux avec Rose Marie de LAPARRA. Il décide de s'installer au Cayrol comme instituteur. Avec Rose Marie ils auront 6 enfants, 2 garçons et 4 filles, mais aucune postérité ensuite. Ses mérites lui ont valu d'être fait Chevalier de la Légion d'Honneur et Officier d'Académie. Urbain Clément CAMBOURNAC (22/01/1885 – 20/01/1970) était prêtre et chanoine (Consécration sacerdotale et premières messes les 23/12/1911 à Layrac et 25/12/1911 au Cayrol). Aumônier officiel des Chasseurs Alpins de France, son attitude extraordinaire pendant la Grande Guerre, où il œuvra comme aumônier et brancardier, lui a valu la Légion d'Honneur, la Médaille Militaire et la Croix de Guerre 1914-1918. 'SERVIR' a toujours été sa devise. Figure du monde sportif gymnique, il organisa de très nombreux rassemblements sportifs pour les jeunes. L'ensemble de ses carrières militaires, religieuses et sportives lui valurent d'être plus tard promu Officier de la Légion d'Honneur. Il termina sa vie à Villeneuve-sur-Lot. Ses dernières paroles : D'avance je vous offre mon bon maître tout ce que j'ai et ce que je suis. Disposez de moi à votre gré, que ce soit maintenant, que ce soit plus tard, peu m'importe Pourvu que je meure dans votre amour, je ne demande rien d'autre. Dans le baiser du Seigneur, c'est-à-dire en vous étreignant, ô mon bon maître. Et que ma mort soit mon dernier acte d'amour, le meilleur si possible de tous mes actes d'amour. Ainsi soit-il. et il s'éteignit …. Laurent Clément CAMBOURNAC (08/05/1892 – 21/12/1916), son frère, avait décidé de se vouer à la médecine quand la Guerre éclate. Il effectue une Guerre admirable qui lui vaudra décorations, citations et éloges. Médecin aide-major de 2ème classe à la 37ème division, il est blessé à Verdun (côte du Poivre) le 15 décembre 1916, et décède à Revigny le 21 décembre 1916, célibataire. Mort pour la France, il est titulaire de 4 citations à l'ordre du corps d'armée (16/6/1915, 15/11/1915, 20/7/1916 et 19/12/1916), de la Croix de guerre 1914-1918 (3 palmes et 1 étoile). Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur sur son lit de mort en présence de son père. Tout au long de la Guerre, il a tenu un carnet de route qui lui a survécu et qui a pu être récupéré il y a quelques années. Il a aussi laissé de nombreuses lettres qu'il adressait à ses parents, à son frère, le chanoine Urbain Clément, à sa sœur Laurentine et à ses camarades de l'Ecole de médecine. Son nom est porté sur le monument aux morts du Cayrol, à la faculté de médecine de Bordeaux et aussi à la faculté catholique de Lille. Grièvement atteint au cours d’une reconnaissance dans le secteur d’attaque le 15 décembre 1916, a rejoint le relais avancé du groupe et n’a consenti à se laisser évacuer que le 16 décembre . Conscient de sa mort prochaine, il écrit , le 21 décembre à 8h ½ à Revigny, sur son lit de mort , à sa sœur Laurentine : Votre Clément aura eu la plus belle mort que l’on puisse rêver, celle qui survient dans l’accomplissement du devoir ; mon sang aura été versé pour le soulagement des vaillants qui défendent notre sol … A vous tous, je donne rendez-vous au ciel où, je penserai à vous, je prierai pour vous. Deux jours plus tard, il s’éteint, emporté par une gangrène gazeuse. Lors de sa ré-inhumation au Cayrol, le 24 septembre 1922, parmi les nombreux discours, l'Abbé Desgranges, un des maîtres de la parole catholique et une des intelligences les plus vigoureuses qui se puissent rencontrer servie par une éducation littéraire de premier ordre, lui-même aumônier de la 34ème division, lui a rendu un vibrant hommage dont il est cité un court passage pour, en quelques lignes, dire qui était Laurent-Clément : … blessé le 15 décembre 1916, au cours d’une reconnaissance devant Verdun, un matin d’attaque, il refuse énergiquement de se laisser évacuer. Il n’abandonne pas ses zouaves sur le champ de bataille. Il continue de les assister, supportant avec un sourire calme, sa fièvre et sa souffrance. Il demeure ainsi deux jours et une nuit et c’est seulement lorsque le combat est achevé et que les blessés ont été évacués, qu’il consent à aller lui- même dans une ambulance. Imprudence héroïque ! Imprudence fatale ! Cette blessure négligée et ce surmenage provoquent la gangrène gazeuse, et il meurt le 21 décembre à l’ambulance de Revigny, victime consciente de son dévouement prémédité …

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