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FRAD071-073 Jules Henri MENUT | prisonnier de guerre en Allemagne du 31 août 1914 au 3 décembre 1918.

Récit de Mme JUVANON sur son grand-père Jules Henri MENUT. Grièvement blessé le 28 août 1914 à Saint-Dié (Vosges), Henri MENUT, ne fut pas évacué. Provisoirement recueilli par une famille de Provenchères, il est fait prisonnier par les Allemands le 31 août. Durant sa captivité, il sera affecté dans différents camps dont Mannheim et Müsingen. Rapatrié début décembre 1918 en France, il est resté durablement marqué par cette expérience dont il parlait peu. En 1918, son frère aîné, Georges, est Mort pour la France le 25 avril et son jeune frère, Camille, est mobilisé. Après la guerre, il fut porte-drapeau lors des cérémonies d’anciens combattants. Pendant la Seconde guerre mondiale, fidèle au Maréchal, il fut en désaccord avec les opinions de ses deux fils.

Photograph
Prisonniers de guerre, camp de Müsingen (Allemagne).
Prisonniers de guerre, camp de Müsingen (Allemagne), mai 1915. Henri MENUT se trouve tout à fait à droite (légèrement coupé).
Guerre mondiale (1914-1918) -- Prisonniers et prisons
Vue générale du camp de prisonniers de Müsingen (Allemagne).
Deutsch
Prisonniers français, camp de Müsingen (Allemagne).
Postcard
Camp de prisonniers de Giessen (Allemagne), carte envoyée par Henri MENUT le 1er février 1917
Camp de prisonniers de Giessen (Allemagne).
Français
Radiographie de 1949 qui révéla de manière précise la localisation d’une balle reçue par Henri MENUT le 28 août 1914.
Radiographie, 1949.

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CONTRIBUTOR

Archives départementales de Saône-et-Loire 1

DATE

-

LANGUAGE

und

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5

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/bc560995b20667d1d9bf91e68f0bdf89

Type

Story

Language

und

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Language

mul

Agent

Jules Henri MENUT | europeana19141918:agent/0000b619309b2632b0de771e80d2b8bc
Archives départementales de Saône-et-Loire 1 | europeana19141918:agent/bc560995b20667d1d9bf91e68f0bdf89

Created

2019-09-11T08:20:33.081Z
2020-02-25T08:15:37.590Z
2013-12-24 13:38:34 UTC
2014-02-06 16:00:14 UTC
2014-02-06 16:01:49 UTC
2014-02-06 16:04:07 UTC
2014-02-07 10:13:14 UTC
2014-02-07 10:14:24 UTC

Provenance

FRAD071

Record ID

/2020601/https___1914_1918_europeana_eu_contributions_11513

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FRBNSA-075 Henri Gauthier | prisonnier de guerre en Allemagne

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Grand-père des contributeurs (Mme et M. Danvert), le soldat de 2e classe Henri Gauthier a été prisonnier de guerre en Allemagne. A travaillé avec des forestiers. || 3 photographies du soldat en captivité: 01 Photographie d'Henri Gauthier avec son ami Louis Robinet en captivité en Allemagne. 02 Photographie avec ses copains forestiers en captivité en Allemagne à Hallemberg. 03 Photographie d'un groupe de prisonniers en Allemagne à Longenselbold. 04 Carnet écrit au crayon à papier et à l'encre.

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FRAD071-096 François Joanny DURAND | prisonnier au camp de Giessen en Allemagne.

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Récit de Jacqueline Chevenet, née Durand sur son grand-père paternel, François Joanny Durand, né le 6 avril 1881 à Savigny-sur-Grosne (Saône-et-Loire), régisseur de domaines. Il a été à l’école d’agriculture de Fontaines (Saône-et-Loire). La famille a d’ailleurs gardé ses cahiers de l’époque. Il a ensuite voyagé, est allé dans l’ouest de la France, en Anjou pour régir des domaines viticoles, dans le Maine et Loire, à Magnas près de Florence. Il est recensé au bureau militaire de Chalon-sur-Saône, classe 1901, matricule 612. Lors de la mobilisation, il est sergent et incorpore le 44ème régiment d’infanterie puis passe au 60ème régiment d’infanterie le 30 janvier 1915. Il est vaguemestre de juillet 1915 à juillet 1917. Il est blessé et fait prisonnier le 9 septembre 1917 lors d’une attaque à la Cote 344 à Verdun et sera cité le 22 juillet 1919. Il est interné dans le camp de Giessen en Allemagne. Il tient un journal de juin 1917 à 1918 dans lequel il relate les combats précédents son arrestation, puis son arrivée et la vie dans le camp de prisonniers. Il écrit à sa femme, Marguerite et à son fils Wilfrid. Ils avaient choisi de donner un prénom anglais à leur fils en souvenir du pays où Marguerite avait été préceptrice avant son mariage. La contributrice a connu son grand-père. Il lui racontait beaucoup de choses quand elle venait en vacances chez eux à Ougy (Saône-et-Loire) mais il ne parlait pas de la guerre. Seule trace visible, la médaille encadrée sur le mur de la grande pièce de la maison d’Ougy. François Joanny Durand décède en 1955. Son fils Wilfrid (28 décembre 1909-2005) a conservé et annoté de nombreux documents et journaux puis les a transmis à sa fille, Jacqueline Chevenet. Wilfrid Marius Durand était instituteur notamment à Clermain. Les Archives départementales de Saône-et-Loire conservent son dossier de carrière ainsi qu’une revue scolaire « La Pie qui jase » qu’il confectionnait selon la méthode Freinet avec ses élèves (décembre 1938-mars1947). Un des petits-fils de la contributrice a emmené, lorsqu’il était en classe de 3ème, le journal écrit par son arrière grand-père pour le montrer à ses camarades et en lire quelques passages.

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FRAD071-166 Claude CORDIER | prisonnier en Allemagne

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Carnet de guerre de Claude Cordier du 2 août 1914 au 18 janvier 1919, correspondance, photographie. || Récit d’Hélène et Bernard Penet, fille et petit-fils de Claude Cordier. Ce dernier né à Saint-Bénigne (Ain), dans une famille d’agriculteurs, habite Sennecé-les-Mâcon (Saône-et-Loire) avec sa femme et sa fille unique née en 1912, au moment de sa mobilisation le 2 août 1914 au 334è Régiment d’Infanterie de Mâcon. Les contributeurs ont retrouvé il y a peu de temps un carnet de notes rédigé par Claude Cordier contenant au jour le jour, du 2 août 1914 au 18 janvier 1919 le récit de sa guerre. Dans ce carnet, il relate son premier mois dans les Vosges, au col de la Schlucht, en casernement à Fraize, et dans le village de Saulcy occupé par les Allemands et où son régiment est fait prisonnier le 29 août 1914. De là, il raconte sa captivité, depuis son transfert dans des trains à bestiaux pour Darmstadt (Hesse) en Allemagne où il restera jusqu’au 25 novembre 1914. Puis il sera emmené au camp de Wetzlar (Main) près de Frankfurt puis de Stendal au nord de Brandenburg. A partir du 8 juillet 1915, il va travailler dans une ferme vers Magdebourg à Farsleben. En septembre 1915, son périple reprend, passant à nouveau à Stendal, puis Munster et Dorsfeld, où les prisonniers sont employés à la mine, il refusera d'ailleurs de descendre et par mesure disciplinaire sera envoyé au camp de Ströhen ou Stroehen-Moor (Hanovre) où il relate qu’il est assigné au défrichement et au nivellement des marais. A partir du 29 mars 1916, il est au village de Garnholt et travaille dans une ferme. Il en partira le 5 janvier 1919 pour toucher le sol français le 18 de ce même mois : date à laquelle il clôt la rédaction de son carnet. Cette contribution s’est faite par l’intermédiaire de Mme Monnot, une amie de la famille qui a souhaité filmer le témoignage d’Hélène et Bernard Penet sur Claude Cordier pendant la première et seconde guerre mondiale. Dans ce film, Mme Penet évoque les souvenirs racontés par son père sur sa guerre. Elle raconte que son père avait gardé un très bon souvenir des fermiers allemands chez qui il travaillait et n’avait pas de haine contre l’Allemagne, qu’il avait connu des périodes très dures avant d’être dans cette ferme. Mais en général, il parlait peu de cette période de sa vie. Elle évoque le fait que son père soit parti alors qu’elle n’avait que 2 ans, à son retour elle était âgée de 7 ans et dit ce qu’elle a ressenti alors : « C’est un inconnu qui arrive ». Elle fait le parallèle avec son fils et son mari, prisonnier pendant la seconde guerre mondiale, parti alors que son fils, Bernard n’avait que 18 mois, pour ne revenir que 5 ans plus tard. Elle se rappelle qu’à son retour, son père ayant connu le fonctionnement d’une grande ferme mécanisée en Allemagne, souhaitait que son père en fasse de même sur son exploitation. Mme Penet se souvient « d’un homme qui allait de l’avant ». Claude Cordier sera Maire de la commune de Sennecé-les-Mâcon dans les années 1920 et à ce titre sa fille conserve tous les discours réalisés lors des commémorations du 11 novembre. Claude Cordier avait deux frères dont un est mort à Verdun. || || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles || extrait du carnet de guerre de Claude Cordier à la date du 29 août 1914, le régiment est fait prisonnier || Guerre mondiale (1914-1918) -- Prisonniers et prisons || Claude Cordier || Guerre mondiale (1914-1918) || Diary || || extrait du carnet de guerre de Claude Cordier relatif au refus de 75 prisonniers de descendre dans la mine à Dorsfeld le 19 septembre 1915. || Guerre mondiale (1914-1918) -- Campagnes et batailles || Diary || Guerre mondiale (1914-1918) -- Prisonniers et prisons || Claude Cordier || Guerre mondiale (1914-1918) || Prisonniers de guerre -- 1900-1945 || || Remembrance || Diary || Claude Cordier || Guerre mondiale (1914-1918) || Photo de Claude Cordier avec son père et son frère devant la tombe du frère cadet. || || carte-lettre de Claude Cordier envoyé à sa femme Jeanne lors de sa captivité. (10 septembre 1918) || Claude Cordier || Letter || Guerre mondiale (1914-1918) || Prisonniers de guerre -- 1900-1945 || Guerre mondiale (1914-1918) -- Prisonniers et prisons

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