FRAD008_6 Carnet de trousse d'un médecin durant la guerre
Carnet de trousse d'un médecin
M. Van Dijen, dans le cadre de son activité professionnelle a fait la découverte de ce carnet de trousse lors de la démolition d'une maison bourgeoise à Gouvray-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) dans les années 1990. Il s'agit de l'agenda d'un médecin parisien, dont on ignore le nom, qui est mobilisé au début de la guerre et cantonné à l'hôpital de campagne d'Épinal (Vosges). De juillet à décembre 1914, il raconte au jour le jour, le déroulement de sa journée (ses rêves, le temps, ses repas, ses gardes...), les évènements internationaux les plus marquants et son quotidien de médecin de guerre voyant affluer de plus en plus de blessés. Il les compte et au 13 septembre 1914, dénombre déjà 46 259 blessés, malades, éclopés vus et ravitaillés en gare d'Épinal jusqu'à ce jour...
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Guerre mondiale (1914-1918) -- Champs de bataille
Guerre mondiale (1914-1918) -- Soins médicaux
Guerre mondiale (1914-1918)
Diary
Épinal
Guerre mondiale (1914-1918) -- France
CONTRIBUTOR
Jean Van Dijen
DATE
1914-07-01 - 1914-12-31
LANGUAGE
fra
ITEMS
2
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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La Croix de Guerre d'un médecin de bataillon durant la bataille de Champagne en 1915
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- plusieurs photographies d’Emile de Parades de cette époque, appartement à la collection de Louis Maufrais, également médecin de bataillon dans le même régiment, et fournies par la petite-fille de ce dernier. - l’original d’une carte de mon grand-père, assez lapidaire (« Vais bien ») et pourtant écrite au plus fort de la bataille le 28 septembre 1915. - l’original d’une lettre plus détaillée, datée du 5 octobre 1915, où il fait état des violents combats et de la probable décoration. - l’original de la citation militaire pour la Croix de Guerre datée du 18 octobre 1915. - la Croix de Guerre. - toutes les originaux des autres lettres et cartes (plus d’une centaine : 4 en 1914, 32 en 1915, 36 en 1916, 24 en 1917 et 15 en 1918) écrites par Emile de Parades durant toute la guerre du 9 février 1914 au 14 novembre 1918. - l’original de l’extrait du Journal Officiel concernant la Légion d’Honneur. - la médaille commémorative 39-45 et la Légion d’Honneur. || Emile de Parades est né le 10 novembre 1887 à Nîmes et mort le 7 octobre 1970 à Fresnes. Son père, Emile Simon Antoine Joseph de Parades (8 août 1848 - 25 juillet 1928) était chirurgien. Il obtient son diplôme de Bachelier le 22 juillet 1905, son Certificat d'étude le 22 juin 1906 et son diplôme de Docteur en Médecine le 12 juillet 1912. Durant la Grande Guerre, il est enrôlé au début sur le front occidental, dans les tranchées, puis, à partir d’août 1916, sur le front oriental, à Salonique. Il participe ainsi à la bataille de Champagne qui débute le 25 septembre 1915. Pour son action considérée comme « héroïque » en tant que médecin auxiliaire du 2ème bataillon du 94ème régiment d’Infanterie durant cette offensive, il est décoré de la Croix de Guerre le 18 octobre 1915. Après la guerre, il s’installe comme médecin généraliste rue de Provigny à Cachan dans le Val de Marne. Lors du deuxième conflit mondial, il est engagé volontaire et finalement démobilisé le 6 juillet 1940. Mais, au titre de ses états de service, il aura la Médaille commémorative 39-45 avec une barrette « Libération » en 1946 et sera promu au grade de Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur en novembre 1950 (JO du 4/12/1950) (n°264750). Sur le plan privé, il épouse Germaine Françoise Catherine Perrier (15 janvier 1898 - 24 février 1981), sans profession, le 29 septembre 1927 à la Paroisse Saint-Vincent de Paul de Marseille. Ils auront deux enfant, Catherine, née le 16 juin 1928 à Cachan et décédée le 18 octobre 1985 à Castelnau le Lez dans l’Hérault, et Bernard, né le 15 mars 1930 à Cachan et mort le 11 avril 1991 à Villejuif. Bernard de Parades, mon père, était chirurgien cardio-vasculaire à Paris. Moi même, né le 1er janvier 1964, suis gastro-entérologue à Paris.
Carnet et correspondance de guerre d'un réfugié belge
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Ernest Clarysse die met zijn gezin (echtgenote en 3 maanden oude baby) in Sint Pieters-Kappelle woonde, heeft lang geaarzeld om zijn dorp te verlaten. Aan de vooravond van de inval van de Duitse troepen, vertrok hij er als laatste met zijn gezin. Hij belandde eerst in de streek rond Veurne, en kwam begin 1915 in Frankrijk terecht. De familie werd eerst naar Bordeaux gestuurd, waar hij in een fabriek voor soldatenschoenen werkte. Daar maakte hij schriftjes (5 in totaal) van zijn loonfiches. Hij hield er zijn productie en inkomsten in bij, maar ook een gedetailleerd overzicht van zijn briefwisseling (het aantal brieven, data, bestemmelingen/verzenders enz.). Het gezin ging daarna in Rouen wonen (vlak bij een weeshuis) tot aan het eind van de oorlog. In de lente van 1919 keerden ze terug naar België. Bijkomende info over de schriftjes en de briefwisseling op : http://vluchteling.arts.kuleuven.ac.be/ || A Loonboekje en persoonlijke notities B Brief 23.12.1917 (correspondentie tussen Ernest Clarysse en zijn broer, een geestelijke die tijdens de oorlog in Nederland verbleef) C Brief 23.02.1915 (correspondentie tussen Ernest Clarysse en zijn broer, een geestelijke die tijdens de oorlog in Nederland verbleef) D Brief 03.05.1919 (attest van de Belgische bestuur in Rouen, met betrekking tot de tewerkstelling van Ernest Clarysse tijdens de oorlog)
FRAD034_011_Eugène Pistre | un médecin de la Grande Guerre
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