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Lettre de Henri NAVAILLES à ses parents (3/4)

lui envoyer. Celle des Guy sont parties avertissez-les et tirez moi quelques épingles du jeu. Cela fera rire Maman, mais à quoi faut-il que je pense ici, vu qu'on ne peut même pas parler de libération. Car je la vois loin et un petit embusquage comme le mien peut bien faire patienter. Çà j'en suis sûr je vous reviendrai mais quand? Je vous assure que je maudit le sort qui m'a fait homme. Au début en Août 1914 j'étais heureux de partir, je n'étais pas le dernier, mais, maintenant avec tout ce qui se passe, sans même pouvoir donner son approbation, tout en étant gouverné par des gens qui n'y comprennent rien et qui racontent des choses fausses au sujet du poilu, tant au point de vue nourriture qu'au point de vue moral et façon de vivre, tout cela vous invite. Leur intèret est que la guerre dure parce-que le fin de la guerre amènera pour eux l'exil si ce n'est pas autre chose. Et ils se disent patriotes ceux-là
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CONTRIBUTOR

LACROUTS Marguerite

DATE

1916-02-19

LANGUAGE

fra

ITEMS

1

INSTITUTION

Europeana 1914-1918

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METADATA

Creator

europeana19141918:agent/ffe49afc714d68c8553a8b5e150aabb0

Source

UGC

Contributor

europeana19141918:agent/f7b67773e37cd01ffb1c1f5713d4bd86

Date

1916-02-19

Type

Letter

Language

fra
Français

Country

Europe

DataProvider

Europeana 1914-1918

Provider

Europeana 1914-1918

DatasetName

2020601_Ag_ErsterWeltkrieg_EU

Begin

1916-02-19

End

1916-02-19

Language

mul

Agent

LACROUTS Marguerite | europeana19141918:agent/f7b67773e37cd01ffb1c1f5713d4bd86
Henri NAVAILLES | europeana19141918:agent/ffe49afc714d68c8553a8b5e150aabb0

Created

2019-09-11T08:30:13.285Z
2020-02-25T08:20:14.422Z
2013-12-18 10:04:07 UTC

Record ID

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Lettre de Henri NAVAILLES à ses parents (1/4)

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Front || Chers parents Sûrement que vous allez dire qu'il y a longtemps que je n'ai écrit. Je suis de votre avis je vous ai envoyé de mes nouvelles oralement par un camarade du 14e artillerie qui vous donnera des détails très amples sur ma situation. Il s'appelle Bellocq et habite rue Lespy. Je me porte à merveille, on ne peut mieux; j'ai reçu les 50 francs et j'en aurai besoin de 50 autres. Sans doute que j'empiète un peu trop sur mon mois, mais une fois ce n'est pas coutume et je n'ai jamais depuis 20 mois de guerre l'occasion de vous en demander autant. Sur les indications de mes camarades je tiens une cantine et il m'a fallu une avance de fond. J'ai du vin pour 100 francs, du fromage et du saucisson etc … et c'est pourquoi je dois vous demander de l'argent, envoyez-m'en ma situation actuelle me permet de voyager de circuler et pour cela il faut de l'argent

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Lettre de Henri NAVAILLES à ses parents (2/4)

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J'ai reçu une lettre de Dareix qui m'a dit vous avoir rendu visite. Que j'aurais été heureux de le voir. J'espère que le hasard nous fera rencontrer tôt ou tard Faite ce que je vous demande et vous me ferez un très grand plaisir. Envoyez-moi qqs colis, Papa m'a déjà mis les os à la bouche en me parlant d'un poulet. Je n'ai rien reçu je regrette, car ici j'ai de quoi bien préparer. D'ici j'envoie des bagues de tous cotés. Je vous assure les Béarnaises ne s'en plaindront pas. Nènette Courtade !! avec qui je me suis mis en relation m'a tracé un petit travail qui est plus facile à faire qu'une bague et que je lui enverrai bientôt. Je voudrai pour cela que vous m'indiquiez ses initiales et savoir si elle s'appelle Hèlène ou autre chose. Cela fera comme dit Fly cogner les Bruns La bague de Maria est faite. Je vais la || Back

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Lettre de Henri NAVAILLES à ses parents (4/4)

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qui font souffrir leur camarades. Ce sont des bourreaux plus cruels que les boches d'en face. Ceux-ci sont des idiots qui se laissent mener par des cochons. On veut faire de nous pareil et l'on ne songe pas que nous sommes tous des Français au même titre, et que nous nous valons tous. Je souhaite que ma lettre soit ouverte et je proclamerais à leur nez que Vous les fantassins et artilleurs du front sont de mon avis. C'est le caffard que j'ai, que nous avons que nous mûrissons, qui s'accroit quand on va vers l'arrière, et que nous entretenons dans nos propos de poilus. Il est ignoble de voir des gens avec peu de nourriture plein de bou et les effets déchirés faire au repos de l'exercice qui pour eux est plus pénible à supporter que la vie des tranchées Voilà ce que j'ai à dire et ceux qui triomphent aujourd'hui de cet état des choses, souhaiterons qu'ils en reçoivent les justes conséquences les premiers. Votre fils Henri || Back

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