Jean Ribière (numéro matricule 1184)est appelé à l'activité dès le 5 septembre 1914. Il est intégré au 33ème régiment d'artillerie, avec lequel il prend part à la bataille des Flandres en octobre-décembre 1914, puis à la bataille de l'Artois en 1915 puis à la bataille de la cote 304/bois d'Avocourt à Verdun en avril-mai 1916. Durant cette période, ce régiment tire 180 000 obus, 55 hommes sont tués ainsi que 78 chevaux. Le 1er avril 1917, Jean Rebière passe au 220ème régiment d'artillerie. Il n'est pas blessé durant la guerre mais contracte un streptocoque (qui lui détruit une hanche). Cela ne sera jamais reconnu comme blessure de guerre. Il est décoré de la médaille de la Victoire, de la médaille commémorative et de la Croix du combattant. En 1920, il est placé dans l'artillerie spéciale après la guerre comme employé des chemins de fer de la compagnie d'Orléans, et ce jusqu'en 1926. Puis il devient chauffeur-livreur avant de tenir une mercerie avec son épouse. Il ramène plusieurs photographies prises au front et est pris en photographie avec son beau-frère, Léonard Barny.
Photographies du front et photographie avec son beau-frère, Léonard Barny (frère de son épouse), livret matricule.