Portrait Paul Boissières sous-lieutenant à vermelles 1914

Potographie de Paul Boissières et de ses amis au camp de Caylus (82) pendant son service militaire. Période 1905/1906

Photographie, textes || Paul BOISSIERES est né le 14 octobre 1884 à Montauban. Voué à l’instruction, il obtiendra son brevet de capacité pour l’enseignement primaire le 1er décembre 1901, n’ayant que 17 ans. Par la suite il décrochera le diplôme de maître de gymnastique le 4 avril 1906 et le Certificat d’études pédagogique le 11 janvier 1908. Entre temps il épouse une jeune institutrice, Marie-Louise CAPGRAS le 11 février 1907, avec qui il aura deux enfants en 1909 et 1911. Sa vocation le mènera successivement en Tarn-et-Garonne, à Lavit de Lomagne, Durfort et enfin à Malause. Très attaché à la vie culturelle et sportive de son dernier village, il créera en 1911 la Société de gymnastique et la fanfare malausaine laïque. Appelé sous les drapeaux le 8 octobre 1905, il sera envoyé en disponibilité le 18 septembre 1906 avec le grade de caporal. Sergent le 18 avril 1907, il accomplira une période d’instruction au 11° R.I. de Montauban du 27 juillet au 22 août 1908. Rappelé à l’activité par la Mobilisation Générale, il est promu au grade de sous-lieutenant. Il est affecté au 280° Régiment d’Infanterie de Narbonne Il s’illustrera en Alsace lors des combats de Zillisheim en fer de lance lors des attaques, ramenant même son adjudant blessé sur ses épaules. Il en sera également de même lors des combats d’Artois à Vermelles, où à la tête de ses hommes il effectuera de nombreuses attaques. C’est au cours d’une d’elles qu'il trouvera la mort, frappé par un obus en plein assaut le 7 décembre 1914. C’est dans se secteur que quelques jours plus tard, des fraternisations entre soldats ennemis se créeront. Son corps sera rapatrié à Montauban, sept ans après son décès. Une foule considérable viendra l’accueillir en gare de Montauban. Sa fanfare lui rendra un dernier hommage. Préfet, Inspecteur d’Académie et de nombreuses personnalités départementale viendront saluer son comportement exemplaire.