Cartes postales envoyées par Joseph Chabanon à son épouse Angélique. Elles concernent la bataille de Baccarat (Meurthe et Moselle) (1914). Portrait de groupe d'une partie du 158e régiment d'infanterie. || Né le 19 décembre 1884 à Saint-Vidal (Haute-Loire, France), Joseph Chabanon est issu d'une famille d'agriculteur et a neuf frères et soeurs. Il part effectuer son service militaire en 1907 après deux ajournements. Il intègre le 158e régiment d'infanterie. En 1914, il est rappelé sous les drapeaux dès le début de la guerre et il rejoint ce même régiment. Il y restera tout au long du conflit au cours duquel il sera blessé au bras et à la main. Son régiment participera en Lorraine, avec entre autres le 86e RI parti du Puy-en-Velay (Haute-Loire), à la bataille de Baccarat qui eut lieu le 25 août 1914. Démobilisé en 1919, il revient à Saint-Vidal et exerce la profession de maçon. Face au manque de travail, il part s'installer à Fîmes (Marne) où de nombreux chantiers de reconstruction sont en cours. En 1929, le décès de son beau-frère l'oblige à revenir en Haute-Loire. Il rejoint sa belle famille à Saint-Vincent (Haute-Loire) afin de l'aider dans l'exploitation de la ferme tout en continuant son métier de maçon.

Photographies en tenue militaire de Jean Chastel (1915). Poudrière et une boucle de ceinturon. Demande d'allocation militaire || Jean Terrisse est né le 27 octobre 1874 à Chastel (Haute-Loire, France) dans une famille d'agriculteur. Il travaille sur l'exploitation familiale et se marie avant guerre avec Marguerite Bonnafoux. Il a un fils, Ferdinand, né en 1912. Il effectue son service militaire dans le 158e RI et obtient le grade de caporal et un certificat de bonne conduite. Du fait de son âge (il a presque 40 ans lors de la déclaration de guerre), il est mobilisé en août 1914 au 101e régiment d'infanterie territorial basé au Puy. Face aux nombreuses pertes humaines, sa classe est appelée pour partir au front. Il participe notamment aux combats de Verdun. Après 34 mois de présence au front, il est évacué à l'arrière pour maladie contractée en service commandé. Il passe dans le service auxiliaire et est détaché à la main d'oeuvre agricole jusqu'au 27 février 1919, date de sa libération. Il avait obtenu entre temps le grade d'adjudant. De retour à Chastel, il reprend l'exploitation agricole familiale.

Photographie de Ferdinand Groneau au début de son service militaire au 114ème RI à Parthenay (Deux-Sèvres), 1913