Albert Grenier | Eraville (Charente)
Albert Grenier,oncle de mon mari,fut mobilisé pendant l'été 1914, recruté à Angoulême dans le 107ème RI (matricule 09313 au corps N° de recrue à Angoulême 319.
Albert Grenier est né à Eraville en Charente (16)le 23 juin 1890, fils de Eugène Pierre Grenier et de Marie Neuville.
Il est mort au combat aux Alleux dans les Ardennes (08) le 31 août 1914, dès le lendemain de son recrutement, selon les dires de son frère (mon beau-père). Son corps n'a cependant jamais été retrouvé. Il fut reconnu Mort pour la France par jugement du tribunal civil de Cognac (16)le 7 juin 1920.
Cette plaque était conservée dans le secret par la famille dans un tiroir de la maison. Suite à l'ouverture de la Grande Collecte, j'ai décidé de la remettre à Madame le Maire d'Eraville, qui placera la plaque au Monument aux Morts de la commune. Je dépose ici les photos de cette plaque afin de partager ce souvenir.
Plaque commémorative pour Albert Grenier (Eraville, Charente) offerte par ses parents et son frère suite au jugement du tribunal civil de Cognac (16)du 7 juin 1920, le reconnaissant Mort pour la France en 1920. La plaque de marbre mesure 30 cm de haut 30 cm de large en sa base et 26 cm dans la bande supérieure. Elle est gravée de deux médailles militaires et du message du souvenir familial. Une photo d'Albert Grenier, soldat 2ème classe, est disposée en chassé et entourée d'une couronne de chêne et d'olivier.
Plaque commémorative que son frère (mon beau-père) et ses parents (mes beaux parents) ont fait fabriquer suite à sa déclaration officielle comme Mort pour la France en 1920, jusqu'alors considéré comme disparu. Il n'y a pas de tombe pour s'y recueillir, cette plaque aurait dû servir au recueillement de la famille. Elle est demeurée cachée dans un tiroir pendant de nombreuses années. Pour nous, aujourd'hui le moment est propice pour honorer sa mémoire en rendant cette plaque publique.
Notre oncle Albert Grenier, disparu en août 1914
CONTRIBUTOR
Jacqueline Grenier
DATE
-
LANGUAGE
fra
ITEMS
2
INSTITUTION
Europeana 1914-1918
PROGRESS
METADATA
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Trésor du grenier
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Il s'agit d'un objet en bois creux dans lequel, probablement, on glissait un briquet. Il imite la forme d'un livre fermé. Sur une face, il est inscrit Alsace ainsi que 19 (un coeur transpercé d'une épée) 14. Sur l'autre face, on voit un cor de chasse à l'intérieur duquel est inscrit le nombre 52, le numéro de son Bataillon. Sur la tranche est inscrit son nom de famille. || Jean-Marie Coulon est né en 1889 d'un couple de fermier. Il a grandi et vécu dans un petit hameau de montagne isolé et entouré de forêts de sapins au coeur des Monts du Cantal, en Auvergne. En 1914, Jean-Marie est obligé de quitter ses parents, son frère et sa soeur pour aller au front. Malheureusement, il ne reviendra jamais dans son village. Il rejoint le 52ème Bataillon de Chasseurs Alpins et effectue son premier fait d'armes la même année lors des Opérations d'Alsace. C'est à cette période que Jean-Marie fabrique cet objet remarquable en bois. Après les Opérations de Lorraine, son bataillon se rend dans les Vosges et lance un assaut le 15 juin 1915. Deux jours plus tard, Jean-Marie perd la vie dans la montagne vosgienne, près du lac de Schiessrothried (commune de Metzeral) le jour de son 26ème anniversaire. A la fin de la guerre, ce briquet en bois est transmis à sa soeur qui le conservera précieusement jusqu'à sa mort.
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- photos de Pierre Léon Grenier - Livret militaire - acte de décés || Né à Alger le 1er Septembre 1894 et mort à Verdun le 16 mars 1916. Fils de Pierre et de Richard Marie Josephine et frère de Joseph. Soldat au 140eme régiment d'infanterie,2ème compagnie, matricule 8022. Séminariste au berceau à St Vincent de Paul 40990, Pierre Léon Grenier a été enrolé en 1914. Sa compagnie était basée à Grenoble dans un centre militaire et a été dirigée sur Verdun.